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EAN : 9782809842265
500 pages
L'Archipel (09/09/2021)
3.98/5   968 notes
Résumé :
Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, fait ses adieux à sa mère. Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe, pour rendre un dernier hommage à cette femme courageuse.

Un peu à l'écart, le père de Mathilda n'a qu'une hâte : que tout cela se termine afin qu'il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que les choses ne seront jamais plus comme avant...

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Critiques, Analyses et Avis (152) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 968 notes
C'est un très bon roman sentimental, bien écrit, bien rythmé.
Le début de l'histoire est intense, on y découvre Mathilda enfant. Cette partie est relativement dure, perturbante et scotche le lecteur.
Puis, l'histoire fait un bon en avant et on découvre une jeune veuve éplorée. A ce moment là, personnellement, j'avoue cependant ne pas y avoir trouvé beaucoup de plaisir. Dès le départ, on sait ce qui se passera au final. Une jeune femme, très jolie, veuve, se retrouve dans un milieu rude et pas forcément accueillant. Un homme, beau, un peu rustre se retrouve face à elle. Forcément, il y aura des tensions, mais aussi de l'attirance. Bref, à ce niveau là, c'est un roman cousu de fils blancs... Les romans sentimentaux, même si ils sont bien écrits, ont souvent le même plan de construction. Cependant, l'histoire de Mathilda que l'on découvre peu à peu est beaucoup plus intéressante et apporte son lot de surprises. Ca, c'est la bonne nouvelle.
L'auteur a réussi à me garder jusqu'au bout de cette histoire, même si la toute toute fin est vraiment gnangnan à mon goût.
Pour conclure, cette lecture a été mitigée. D'un côté, j'ai aimé découvrir l'histoire de Mathilda dans cette Australie rustique, et d'un autre, Jenny est un personnage que j'ai trouvé peu intéressante, réagissant de façon très superficielle. Cependant, la dernière valse de Mathilda reste un très bon roman sentimental car il existe quand même une histoire de fond intéressante.
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Fin de la 1ère Guerre mondiale : Mathilda vient de perdre sa mère. Restée seule avec son père, elle va devoir apprendre à survivre dans un monde d'hommes et gérer Churinga, le domaine australien appartenant à sa famille. 50 ans plus tard, Jenny, veuve de fraîche date, découvre qu'elle est propriétaire de l'exploitation et décide de s'y installer. Des carnets écrits par Mathilda vont lui en apprendre davantage sur cette terre, son histoire, et les tragédies qui y ont eu lieu.

Ce livre est une saga, plébiscitée par les lectrices de Suède dixit le bandeau de première de couverture. Déjà ça partait mal pour que j'apprécie vraiment ce roman (je me demande toujours en quoi le fait que des lecteurs d'un autre pays aient apprécié un roman peut nous intéresser mais passons).

Ceci étant posé, j'ai commencé ma lecture avec un plutôt bon feeling durant les 10 premières pages. La nature sauvage de l'Australie, un personnage principal –Mathilda- fort, un pays que je connais peu… Bref, que du bon. Ça se gâte quand on découvre Jenny, la seconde héroïne des années 70. Une vraie tête à claques, l'héroïne typique de saga, dans le genre "soit belle, nunuche mais rebelle". Dans le genre inconsistant, on est servis ! Je n'ai pas cru une seconde à la douleur de son veuvage et à la perte de son enfant. C'est hyper stéréotypé. Elle part pour son domaine et rencontre le directeur du dit domaine, bien sûr il est… tadaa !! Super beau, viril, avec du charme et du caractère. Héros typique de ce type de ro… Hein quoi je me répète ? Ouais bon. Forcément, le monsieur et la madame se détestent au premier coup d'oeil (perso je ne sais pas trop pourquoi… L'auteur s'évertue à nous expliquer qu'ils se cherchent des poux mais les raisons qu'ils ont de le faire sont ridicules et improbables). Sur leur histoire, le reste du roman va faire un copier/coller des romans de Barbara Cartland : je ne m'avoue pas que je l'aime, mais je l'aime, mais il me rend folle, mais il est gentil, et je croyais que je lui plaisais pourquoi il est encore avec cette fille… Bref, vous voyez le genre.

Concernant Mathilda les choses sont meilleures. Tout d'abord, c'est un personnage plus vivant que Jenny. Son histoire est plus intéressante, elle est plus attachante. Bref, si j'ai pas mal élagué au niveau des passages concernant Jenny, j'ai lu avec plaisir ceux consacrés à Mathilda. Au début… Passé la première moitié du roman, là aussi ça commence à être pesant et plus trop intéressant. le pompon ça a quand même été la fin : les rebondissements s'enchaînent mais sont tellement invraisemblables que la révélation finale qui aurait dû me faire pleurer m'a fait exploser de rire ! Nerveux certes, mais ce n'était certainement pas l'effet voulu par l'auteur !!

Pour ce qui est du style, zéro. C'est plat de chez plat : l'encéphalogramme d'une limace neurasthénique morte est moins plat que le style de l'auteur. Ça ne rattrape donc pas le reste. En plus, j'ai vraiment regretté que les passages concernant Mathilda n'aient pas été écrits à la première personne : Jenny lit ses carnets, mais c'est écrit à la troisième personne dans le même style que le reste du roman.

Bref, un roman à fuir de mon point de vue.Je mets une étoile parce que je suis arrivée au bout, mais c'est tout. Dommage, car l'histoire de Mathilda aurait pu donner matière à une roman plutôt sympathique.
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Alors la, chapeau!!!
Ce roman est une petite merveille.

Déjà, rien que l'action qui se déroule en Australie et les descriptions des lieux font rêver. Cette terre rouge, cette chaleur, les kangourous, les montagnes, les moutons.... Ce continent si loin du notre est fascinant car tellement différent du notre.

Jenny, la narratrice est attachante et Mathilda, cette jeune femme courageuse que l'on découvre a travers son journal intime est incroyable.
C'est le deuxième livre de Tamara McKinley que je lis, et je découvre un point commun entre les deux : ses personnages féminins sont toujours des femmes fortes, pleine de courage souvent peu épargnées par la vie.

L'intrigue du livre est très bien menée et jusqu'à la dernière page, on va de rebondissements en rebondissements sans aucun moment de répit ou de temps mort.
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Deux histoires parallèles :
- Mathilda vit dans une ferme du bush australien avec ses parents : sa mère qui décède quand elle a treize ans et son père, un alcoolique brutal blessé dans on âme et son corps à la première guerre mondiale. Il n'est plus bon à rien si ce n'est violer sa fille avec les conséquences que cela entraîne.
- Jenny vit dans les années 1970 à Sidney. Elle perd son mari et son petit enfant dans un accident et hérite de la ferme de Churinga où Mathilda vivait. Elle va s'y rendre et va découvrir les journaux intimes de Mathilda écrits entre 1924 et 1948. Ils constitueront une leçon de vie pour elle.
La ferme dont elle est propriétaire est dirigée par Brett, un très bel homme mais les rapports entre eux sont conflictuels au début.
Bref, ce roman est bourré de clichés. J'ai fini par le lire très vite tellement il m'énervait.
Cela sonne faux : l'état d'esprit de Jenny après la perte de son mari et de son enfant, la prise de conscience de Mathilda et de sa grossesse.... Très, très superficiel...
Je comprends pourquoi les chroniqueurs de notre émission littéraire belge "livrés à domicile" avaient éludé les conseils de lecture de la dame qui les recevait. J'adore cette émission pour la liberté d'expression des animateurs et j'avais été attirée par la présentation du livre. Raté pour moi!!

Challenge pavés 2016-2017
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J'ai enfin franchi le pas... j'ai terminé mon premier McKinley... c'est qu'il y a longtemps que je voulais la lire, sans oser l'aborder... peut-être est-ce du à la taille de ses bouquins... Mais alors, quelle surprise de constater à quel point les pages défilent à une telle vitesse... Faut dire qu'elle a sur écrire une histoire qui captive et tient le lecteur dans une telle intensité qu'il est bien difficile de laisser ce bouquin de côté une fois commencé... J'ai tout aimé : l'histoire, qui se décline en deux temps. D'abord, fin première guerre mondiale, dans l'outback australien, nous suivons avec horreur et grande peine le destin tragique de Mathilda, d'abord enfant puis dans sa vie d'adulte... Une vie marquée, par les coups et les blessures de la vie... Et puis, l'histoire de Jenny, dans les années 70 qui vient de perdre époux et enfant, et qui se voit léguer par le défunt, ce domaine dans l'outback où Mathilda a vécu... Leurs histoires finiront par se recouper... Et puis, justement ces deux personnages féminins rendent justice à la hauteur de l'histoire... Fortes, éprises d'une volonté de fer, abimée par la vie, mais résiliente à souhait... Un bel exemple... Et le décor, finalement, cette terre aride, qui forge une carapace, solide, mais qui s'effrite par la beauté des lieux... Bref, une lecture qui nous décoiffe, nous dépayse, nous émeut... Et puis, les secrets de famille également, que j'aime beaucoup en littérature, qui tient le lecteur en haleine... À lire !
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
En quelques heures, le train était passé d'une chaîne de montagnes à une autre, ne s'arrêtant que quelques minutes dans des petites gares reculées et poussiéreuses, pour prendre quelques passagers.
La jeune femme ne se lassait pas de contempler les moutons broutant l'herbe jaune et cassante. Les montagnes l'avaient éblouie, mais cette terre rouge, ornée d'arbres rabougris, touchait en elle quelque chose de profond. Ses voisins saluèrent avec des cris de plaisir un troupeau de kangourous qui traversait la prairie en bondissant.
La nuit survint rapidement. Grâce à l'obscurité, ajoutée au bercement du train, Jenny réussit à s'endormir.
Dans un flamboiement magique, le jour se leva. Des lambeaux rouge orangé se déployaient au-dessus de la terre et projetaient sur elle leurs nuances chaudes. Jenny but son café en contemplant le ciel incandescent, magnifiant les étendues désolées, où les arbres dressaient bravement sous le soleil leur tronc couleur de cendre, aux feuilles desséchées. Une fois de plus, elle succombait à l'envoûtement qu’exerçait sur elle son pays.
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Soudain, sa résistance céda et les larmes inondèrent son visage. Pour la première fois depuis l'accident, elle s'abandonna aux sanglots profonds qui la secouaient. Diane avait raison. Nul ne pouvait s'opposer à la cruauté du destin. Le rêve de fonder une famille, que son amie et elle avaient caressé à Dajarra, s'était violemment brisé. Étrangement, Peter lui offrait, par-delà la mort, la possibilité de vivre un autre rêve, qu'il ne pourrait partager avec elle, mais qui lui indiquait peut-être un chemin vers une nouvelle vie.
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L'éclair éventra le ciel et déversa sa fureur, faisant vibrer la maison. Des veines bleues striaient les nuages bas, déversant dans la nuit des lueurs aveuglantes. L'électricité claqua comme un fouet, lacérant les nuages un par un dans une rage aveugle. Tandis que le tonnerre explosait, rebondissant sur le toit de tôle ondule, la terre parut trembler. Une langue de lumière frôla un arbre isolé dans un pâturage, laissant derrière elle un halo funeste avant de s'évanouir.
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" Effleurant le feuillage des poivriers, le vent tiède murmurait ce nom. Churinga. Terre âpre, que les grands-parents de Mathilda avaient taillée dans le bush et le scrub. Aux yeux de la fillette, qui y était née, treize ans auparavant, ce lieu n'avait rien perdu de la magie, du mys­tère sacré de ses origines. Peu importait que les corps et les cœurs y fussent souvent mis à rude épreuve, Churinga représentait tout ce qu'elle avait jamais connu, tout ce qu'elle avait jamais désiré.
Alors que son regard se portait au-delà du cimetière familial, vers l'étendue sauvage, sa gorge se contracta. Elle ne devait surtout pas pleurer ; la dignité sans faille de sa mère, face à la maladie, le lui interdisait. Les larmes n'atténueraient en rien le sentiment d'abandon qui la submergeait. Son enfance venait de prendre fin. Devant elle se déroulait un chemin solitaire, déjà tracé dans l'austère immensité de ce domaine, dont la beauté primitive la retenait tout entière. "
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Elle évoqua la petite fille solitaire et silencieuse qui ne pleurait que très rarement, quelle que fût l'étendue de son désarroi...
Pourtant Diane savait que cette façade indestructible en apparence dissimulait une âme sensible et effrayée, en proie à la souffrance et à la compassion.
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Videos de Tamara McKinley (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tamara McKinley
#LaValleeduLotusRose #KateMcAlistair #Inde
Le nouveau volet de l'enivrante saga du Lotus Rose, dans la lignée des grands romans de Sarah Lark (Le Pays du nuage blanc) et de Tamara McKinley (La Dernière Valse de Mathilda).
• émotion et évasion : un roman qui s'inscrit dans la lignée des sagas de Tamara McKinley et Sarah Lark • parution simultanée chez Archipoche du deuxième volet de cette saga : La Cité du Lotus rose • le livre audio de la Vallée du lotus rose s'est hissé dans le top 30 Amazon « On ne résiste pas à l'histoire de cette héroïne déterminée à échapper au carcan de son éducation », Ici Paris ; « Voyages rocambolesques, villes légendaires, amours, passions et haines émaillent ce roman », Maxx ; « Un grand roman d'évasion, une magnifique histoire romanesque » Babelio
------ Le livre : http://www.editionsarchipel.com/livre/lheritiere-du-lotus-rose/ Facebook : https://www.facebook.com/larchipel Instagram : https://www.instagram.com/editions_archipel/ Twitter : https://twitter.com/Ed_Archipel
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