Si les deux premières femmes d'
Ernest Hemingway avaient du caractère (et il en fallait sacrément pour faire face à "Papa" )la troisième, Martha Gelhorn, fut la seule à demander le divorce et à refuser de lui faire une fille.
Romancière, correspondante de guerre sur de nombreux fronts,
Paula McLain nous la décrit tiraillée entre son amour pour l'auteur de
Pour qui sonne le glas et sa volonté d'exister par elle-même et par son travail.
Mais bien évidemment, l'oeuvre de Gelhorn fut, à l'époque, surtout jugée à l'aune de
Hemingway.
Un sujet en or dont
Paula McLain tire un roman 474 pages, non dénuées de quelques longueurs et parfois hérissées de métaphore hasardeuses, voire de clichés qui ont quelque peu gâché ma lecture.
Merci à Babelio et aux éditions Presse de la Renaissance.
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