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Les habitants du continent elfique d'Ulthuan ne le savent pas encore, mais la paix précaire dans laquelle ils vivent est menacée. Leurs cousins noirs, les druchii, alliés aux hordes chaotiques des steppes du Nord, sont en marche. Et, comme de coutume dans le monde de Warhammer, l'ennemi pourrait bien venir... de l'intérieur !

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Une aventure qui se rattrape aux branches d'une belle manière après un premier tiers tout en longueur et circonvolutions inutiles. Heureusement, le récit devient vite intéressant, endiablé et prenant.
Nous suivons le destin de deux frères elfes, l'un ayant perdu la mémoire, l'autre croyant le premier mort (et pour cause...). Les deux hommes, fort entourés, vont avoir un rôle à jouer dans le futur de leur patrie et de leur race.
Si les dialogues sont parfois artificiels (surtout au début) et les coquilles ultra présentes (franchement, c'est une honte. Même le dos de mon exemplaire papier, ne comprenant pourtant que les quatre mots du titre, réussit à contenir une erreur ! Les défenseurs d'Ulthuan sont devenus les Edfenseurs d'Ulthuan... quel je m'en foutisme !), la patte de l'auteur de la trilogie de Sigmar se retrouve vers la fin.
Adepte des Twist et des trahisons, des combats épiques et des situations désespérées (bah oui, ici on s'en prend sur la tronche des quatre points cardinaux... d'ailleurs, merci à la carte qui accompagne le texte), des récits noirs et sans pitié, Graham McNeill nous offre là un premier tome qui finit sans qu'on s'en aperçoive, et avec une seule envie, celle de nous plonger dans la suite !

En guise de détails et de bons et moins bons côtés, je rajouterai que les personnages féminins sont quelque peu superficiels (hormis bien sur la reine éternelle et Morathi, la vénus perverse et mère de Malékith, le grand méchant que l'on n'a pas encore beaucoup vu).
A l'inverse, les hommes secondaires ont le beau rôle, que ce soit Tyrion et Teclis, les divers mages ou guerriers dont j'ai oublié les noms (les patronymes elfes sont imbitables... on a même droit à une Rhianna...).
Pour rester dans les bons côtés, j'ai rarement lu une mort de personnage secondaire aussi impactante que celle de [insert name here], la fille du mage [insert name here]. le fait de nous placer du point de vue de son "meurtrier" involontaire a vraiment fait mouche pour moi.
Mais côté mauvais points, le personnage de Caelir (?) joue le rôle du gros niais, et la maxime "trompe-moi une fois, honte à toi, trompe-moi deux fois, honte à moi" lui est inconnue... et c'est franchement grossier.
Les fans de warhammer trouveront nombre de références à l'univers, des lieux ou personnages connus, des événements marquants ou des détails du Lore. Un léger soucis de temporalité me laisse un peu dubitatif, car on nous parle de l'échec d'Archaon (humain à la base) ce qui place les événements sur une trame contemporaine ou ultérieure aux événements de la V2 du JdR (poste 2521, donc). Mais les elfes étant éternels (mais pas immortels) et surtout autarciques, le problème n'en est pas un pour la compréhension du récit.

Bilan, un tome qui monte en puissance, élimine peu à peu ses scories à grands coups de haches, et parvient à un final tout en suspense et un tableau fort sombre qui ne demande qu'à s'éclairer par la lecture du second tome.
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Une lecture commune chez les Trolls de Babel m'a motivée pour lire cet ouvrage, ainsi que mon avis d'en savoir davantage sur les elfes. Tout le récit va se dérouler en Ulthuan, la patrie des hauts elfes, qui va supporter les assauts terrifiants des forces du Chaos, des elfes Noirs du Roi Sorcier et de Morathi, la Matriarche Suprême.
Ce premier volume est composé de 4 livres (Nepenthe, Saphery, L'Invasion et Avelorn) et un total de 20 chapitres. Une première chose qui m'a gênée justement car les chapitres ne rythment absolument pas le récit en épisodes puisque on passe d'un évènement à un autre dans un mode décousu, sans grande logique et sans suivre ce découpage de chapitres. A quoi servent-ils par conséquent ?
J'ai démarré ma lecture lors d'une période chargée, et j'ai d'abord cru que ma difficulté à entrer dans l'histoire était le fait de lire de façon entrecoupée, et de manquer de concentration. Cependant j'ai lu la deuxième partie au calme et j'ai compris que c'est davantage le style (ou l'absence de style) qui me pose problème. L'écriture est plus que passable, mais est-ce dû à l'écriture en elle-même ou à la traduction ? de nombreux passages souffrent d'un manque de clarté, des répétitions inutiles alourdissent l'ensemble, les dialogues sont complétement plats et il y a une évidente absence de rythme, sans parler de fautes de langue et de syntaxe (d'où mon doute au niveau de la qualité de la traduction) … Il m'a fallu faire abstraction de tous ces défauts pour terminer ma lecture, et à plusieurs reprises j'ai eu envie d'abandonner.
J'ai toutefois aimé cette relation que les elfes ont avec le monde marin, très développée ici. La carte d'Ulthuan est superbe et laisse supposer un lieu idyllique, avant l'arrivée des ennemis. On sent que l'auteur « convoque » les grands héros guerriers, et il m'était agréable de les côtoyer. Hélas cela ne m'a pas suffit, je n'ai pas l'impression d'en avoir appris beaucoup sur la vie des elfes (contrairement au roman « le flambeau des rancunes » où j'avais découvert la vie des nains).
Le récit est d'une grande noirceur et peu d'espoir transparait dans ces pages. Les batailles sont sanglantes au possible, mais là non plus, l'auteur n'a pas su donner de crescendo dans l'horreur, la douleur et la terreur. Tout y est très monotone et plat… à la limite de l'ennui…
Je ressors très déçue de cette lecture et j'ai envie de plonger dans un livre de vraie qualité littéraire tant dans le style que dans l'intrigue!
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Lecture commune sur le forum des trolls avec notre groupe de jdr "Warhammer", j'ai bien aimé. C'est pas prise de tête, ça se lit facilement.
Si parfois les dialogues sont pas bons du tout (et hop un grincement de dents à chaque "gros bêta", mdr !), par contre les descriptions sont excellentes.
Qu'elles soient gores ou dans la beauté, même s'il y a quelques répétitions dont on aurait pu se passer, d'idées comme de mots.

Les batailles sont dantesques, les créatures du chaos horribles, fort bien décrites aussi, c'est très visuel. C'est encore un passage en revue de diverses "troupes", mais qu'importe, ça reste tout à fait honnête.
L'histoire ne s'arrête pas à la fin de ce tome, du coup c'est un peu "coïtus interruptus" et brutali ! Mdrrrrrrrrrrrr !
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Cette duologie met en scène les Hauts-Elfes et la guerre fratricide qui les opposent au Druchii de puis plusieurs siècles.

Si l'intrigue principale est connu dés le titre, le roman met un peu de temps à la révéler. En effet en début de roman les amorces sont triple :

en premier lieu, on découvre un elfe accroché aux restes d'un navire et qui va s'échouer sur une plage où il sera recueilli par la fille d'un mage. Amnésique due à une magie inconnue pour la mage il sera conduit à la tour de Hoeth,

en second lieu l'on suit brièvement le combat de trois navires elfes contre une Arche Noire du Roi Sorcier,

et pour finir l'on suit un couple d'Elfes qui ne se sont pas pleinement remis de la perte du frère du mari dont la femme était amoureuse.

Bien entendu on s'attend à ce que ces trois intrigues secondaires se rejoignent mais la mise en place est un peu longue, avec au début des sauts dans le temps, et ce n'est qu'au chapitre neuf que l'histoire daigne démarrer.

Comme souvent dans les livres sous licence Warhammer, les batailles sont au coeur de l'intrigue et l'auteur ne déroge pas à cette règle et les plus grands héros d'Ulthuan sont mobilisés pour sa défense. Après la mise en contexte, les confrontations entre les ennemis apportent beaucoup de rythme au récit tout comme quelques petits rebondissement mais la conduite du synopsis reste toute fois assez linéaire.

Pour les novices de jeu le récit se passe bien des années entre la scission entre les Elfes et les Nains – la guerre de la Barbe – et environ deux cents ans après la trilogie Tyrion et Téclis. Et c'est avec plaisir que l'on retrouve ces personnages même s'ils n'apparaissent que brièvement dans ce premier tome l'histoire étant essentiellement centré sur d'autres personnages de premier plan.

Comme il faut s'y attendre dans ce genre de roman, l'histoire n'est pas exceptionnelle mais permet de découvrir une bonne analyse des us et coutumes de deux races et plus particulièrement des Hauts-Elfes, et l'écriture de l'auteur est vraiment plaisante.

Un bouquin de fantasy plutôt orienté pour les joueurs de Warhammer, mais aussi pour les curieux qui seraient tentés de découvrir cet univers malgré un petit manque de précision et de descriptions de certains lieux.


Lien : http://imaginaire-chronique...
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Voilà le dernier né de Graham Mc Neil, auteur prolifique de fantasy. Ce roman traite des hauts-elfes de l'île d'Ulthuan et sera en deux parties, donc c'est un diptyque (deux parties)... On avait les humains, les druchii (elfes noirs), les elfes des bois et maintenant les hauts-elfes, à quand les nains et les halfelings... Mais je m'égare et je critique facilement. Ce roman est un recueil sur la vie des hauts elfes, idéal si vous voulez jouer un elfe ou créer des aventures sur Ulthuan. Vous y trouverez une bonne analyse de la façon de vivre, de penser, de comploter des elfes qui grâce à leur magie retiennent les forces du chaos d'envahir le monde... Mais à part les complots, vous aurez de l'épique et de l'héroïsme comme on l'aime. Dans cette première partie, on découvre un elfe échoué qui ne se souvient de rien... Il est recueilli par un magicien puissant et sa fille, et son trou de mémoire est une énigme pour ce mage qui l'emmènera à Teclis, le mage elfe le plus puissant. Dans le même temps , le chef d'une garnison basée dans un fort qui protège l'île se fait assassiner par un druchi. Enfin, une invasion de l'île par les druchii prend place et des combats sanglants se déroulent sans grand espoir pour les hauts-elfes...
L'histoire est assez intéressante pour cette première partie et je suppose que beaucoup d'éléments sont mis en place pour un final qui je l'espère sera fantastique dans la deuxième partie. Les personnages sont bien décrits et la société elfe nous paraît plus réaliste après la lecture de ce roman. Les hauts-elfes considérés comme des gardiens de la paix et du savoir, des êtres doués de talents inimaginables, descendent de leur pied d'estale dans les complots et la haine que fait ressortir ce roman... j'attends la suite avec impatience...
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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Premier volume d'une paire consacrée aux Hauts-Elfes et particulièrement à la tentative d'invasion de leur terre Ulthuan par leurs doubles maléfiques les Elfes noirs (plus le Chaos pour faire bonne mesure ) . Cette « grande » histoire est soutenue par l'histoire personnelle de deux frères Caelir et Eldain . C'est la partie faible même si elle emprunte aux grands mythes (Caïn /Abel, Etéocle /Polynice…) car les personnages sont assez inconsistant et les dialogues souvent pitoyable. Par contre comme souvent chez Mc Neil l'action et la description de combat sont très bons.
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Je me méfie souvent des séries littéraires qui découlent d'une franchise. le plus souvent ces livres ne sont qu'un prétexte pour une activité pas forcément très glorieuse: faire de la thune.


Les défenseurs d'Ulthuan est ainsi tiré de l'univers de Games Worshop, entreprise leader sur le marché des wargames avec ses petites figurines en plastique pour reconstitutions de batailles endiablées (et accessoirement connue pour ses prix prohibitifs à la limite du racket)


Rappelons le contexte: les hauts-elfes sont de la race la plus ancienne du monde. Après des millénaires à explorer et coloniser le mode et repousser les incursions des hordes du chaos, cette noble race a été endeuillée par une cruelle et sanglante guerre civile. Sombrant dans le stupre et la luxure, une partie des elfes se tournent vers les dieux du chaos et attaquent leurs anciens frères, formant au passage une nouvelle race: les elfes noires. Après avoir été finalement repoussés, les elfes noires s'enfuirent de l'ile des elfes (Ulthuan) pour reconstituer leurs forces. Ils revinrent régulièrement au cours des siècles, parfois pour de simples raids, d'autres fois pour de grandes invasions. Les défenseurs d'Ulthuan nous offre la possibilité de suivre deux frères à l'aune de la dernière tentative d'invasion de l'ile.


Alors que vaut ce livre? En fait le tout semble très moyen. Mon appréhension de base sur les livres tirés d'une franchise s'est finalement réalisée (une fois de plus oserais-je dire...) le début commençait plutôt pas mal: deux frères, une trahison (que l'on apprendra un peu plus tard dans le livre mais tellement téléphonée qu'on aura grillé le truc au bout d'une cinquantaine de pages) et donc la possibilité de faire un récit original dans un univers plus que fournit. Hélas on assiste d'avantage à un descriptif géant de l'univers de GW plutôt qu'à un vrai roman original. Les héros vont se balader joyeusement sur l'ile d'Ulthuan, passant par la même occasion par tous les lieux connu des fans (la tour d'Hoeth, la forêt d'Avelorn, j'en passe et des meilleurs)


Autre élément désagréable d'un roman franchisé: le descriptif des unités. On ressent très rapidement les contraintes imposées par GW à l'auteur. Toutes les unités présentes dans le jeu (que vous pourrez acquérir dans leur ensemble après avoir vendu l'un de vos reins) sont représentées. En soit que des unités du jeu soient présentes dans le roman n'est pas un problème. Ce qui est problématique c'est la façon dont elles apparaissent souvent sans l'ombre d'une subtilité. Bien entendu la fin de ce premier tome nous offrira un clifangher attendu depuis longtemps. Moyen très moyen.


Concernant la qualité de l'écriture, avouons toutefois que Graham McNeill est un écrivain plutôt honnête. Bien que très en dessous d'un Martin ou d'un Erikson, McNeill a toutefois une certaine qualité d'écriture et sait bien nous décrire l'ambiance et l'environnement dans lesquels évoluent ses personnages.


Alors finalement doit on tout jeter dans ce roman? Non. Les inconditionnels de Warhammer sauront trouver des informations supplémentaires sur les elfes et sauront surement plus enclin à pardonner les nombreuses faiblesses du roman. Pour les autres, si vous n'êtes pas très exigeant ou si vous recherchez un livre de fantasy vite lu et pas prise de tête, cet ouvrage pourra vous séduire. Dans tous les autres cas de figure, passez votre chemin.
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