Ultramarines, tome 6 : La part du chapitre

La vie se moque de ce que nous voulons ou même de ce que nous méritons.

Des bêtes conjurées depuis les pires cauchemars de l'humanité hurlaient et hululaient en escaladant les rochers. Des chasseurs démoniaques avec des cornes torsadées et des corps reptiliens gravissaient les pentes à l'aide de leurs griffes crochues et en faisant claquer leur queue. Des créatures monstrueuses avec des crânes allongés et des mâchoires aux crocs démesurés bondissaient de rocher en rocher, d'autres à la puissante musculature et munies de membres déformés approchaient des lignes des Ultramarines.
Aucune ne put survivre au véritable tir de barrage libéré par les vétérans de la Première Compagnie du capitaine Agemman.

Dans un combat normal, un guerrier compétent chercherait à tuer son adversaire en faisant en sorte de subir le moins de blessures possible en retour.

La douleur et la mort sont les illusions d'un esprit faible.
Puisque son patrimoine génétique retourne au chapitre, un space marine ne peut pas mourir.
Sans la mort, la douleur perd de sa pertinence.
Celui qui peut encore combattre, soigne-le.
Celui qui ne peut plus combattre, accorde-lui la paix.
Et sur celui qui a succombé, prélève la part qui revient au chapitre.

Le serviteur a été désactivé par des dommages létaux qui ont dépassé ses capacités opérationnelles répondit le Magos.
Quelqu'un l'a tué, traduisit Learchus.

S'il est une chose en laquelle je crois en matière de guerre, c'est que si vous supprimez la tête, le corps ne survit pas.

La douleur est intense, comme une lame que se serait enfoncée en lui. Il ferme les yeux et tente de se souvenir d'une chose agréable, plaisante, mais il n'en trouve aucune. Il ne se souvient que de la douleur et de la dégradation. Il se souvient de cages, de coups de fouet et d'une brutalité gratuite qui arrachaient toute humanité jusqu'à ce que ceux avec qui il partage sa cage se retournent les uns contre les autres. Il n'y a plus que de la douleur, de la haine et du mal-être.
Le vaisseau est un véritable cercueil d'acier, exposé, et les cauchemars en ont déjà plongé des douzaines dans la folie et le suicide. Ils ne sont plus qu'une poignée, même s'il ne sait plus combien ils étaient au début de ce terrible voyage. Ils vivent dans le noir, nourris de restes et ayant comme seule eau la condensation sur les froides parois de métal.

Si vous connaissez votre adversaire autant que vous vous connaissez vous-mêmes, vous pouvez gagner cent batailles sans subir la moindre perte.

Un bon éclaireur devait rechercher la moindre information possible. Après tout, connaître son ennemi était l'une des règles d'or de l'art de la guerre.

Le truc quand l'ennemi est au milieu de vous, c'est que vous ne pouvez jamais être vraiment certains du temps qu'il y a déjà passé, dit Shaan. Vous ne pouvez jamais savoir ce qu'il a saboté avant que vous l'attrapiez.
Le guerrier qui fait acte de bravoure ne peut échouer. Son devoir est l'honneur. Même sa mort est une récompense et en rien un échec, car elle lui est donnée par son devoir. Nous nous souvenons de nos morts, mais nous sommes l'Adeptus Astartes et nous ne gaspillons pas nos larmes. Nous ne sommes pas nés pour voir notre monde s'effondrer, car nos vies ne se mesurent pas en larmes, mais en actes.