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Critique de gonewiththegreen


En se levant, le narrateur perçoit une terrible douleur et sa femme le sauve de la mort en appelant le Samu. Débarrassé de l'infarctus , il n'en sombre pas moins dans la mélancolie , basculant dans la deuxième partie de sa vie.
Il décide de faire un road trip photographique avec son fils , revenant dans la première région des USA qui a accueilli sa famille fuyant la guerre à Sarajevo, l'Arizona, le pays où les objets fondent dans les voitures l'été.

Soit j'ai de la chance, soit la littérature de l'Ex Yougoslavie est relativement exceptionnelle. Je n'ai jamais été déçu et ce livre confirme la règle.
L'auteur s'est inspiré de sa vie et de son exil aux États Unis où il se sentira toujours étranger, par l'accent, par le bosnien qu'il continue à utiliser pour écrire , par les souvenirs qui sont à 10000 kilomètres, par le regard des autres.
C'est un livre sur la maladie , les souvenirs mais aussi et surtout un livre sur l'amour de deux êtres.
'J'ai aimé ma femme dans tous ses corps'. je trouve cette phrase sublime , elle efface le temps entre deux êtres et valide le parcours d'une vie à deux .
L'écriture est empreinte de poésie et ensemencée de référence aux poètes des Balkans. Composé de court paragraphe, il n'y a aucun temps mort, on se laisse porter par cette famille à laquelle on s'attache très vite.
C'est magnifique d'humanité , de questionnement sur sa place dans le monde , sur l'autre.Et sur l'amour de deux êtres.

Visiblement l'auteur est revenu vivre à Sarajevo il y a quelques années.
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