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Critique de iris29
Alors que Maya a réussi à tourner la page de son enfance en devenant orthophoniste dans le lieu-même où elle fût soignée, un nouveau cas se présente. Il s'agit de Lucas, 19 ans, un garçon qui avait disparu avec son père, dix ans auparavant, dans les Boundary Waters ( un lieu tellement sauvage et hostile que toute recherche avait échoué). La psychiatre charge Maya de lui faire retrouver la parole, sentant que leurs enfances compliquées pourraient bien les rapprocher .
Qu'est-il arrivé à Lucas pour qu'il ressurgisse, seulement maintenant ? Son père est-il en vie ? Son apparition se transforme en gros "barnum". Entre les pro-Lucas qui souhaitent qu'il soit libéré et ceux qui voudrait bien pire car ils le prennent pour un assassin, Maya ne sait plus bien où elle en est...
C'est un roman pour lequel j'ai un avis mitigé...
Quelques longueurs, et puis quelques invraisemblances m'ont heurté , mais pour expliquer tout cela :
IL EST POSSIBLE QUE JE SPOILE UN CHOUÏA..
Dés le départ , l'auteure insiste sur le physique avantageux du père dont le fiston a hérité, donc on sent gros comme une maison, là où elle veut nous amener... Et Lucas♫ a les yeux bleus, et bleus les yeux Lucas a ♫ . Mais perçants , les yeux, hein, comme des lacs, magnétiques, pas banals, quoi !
Sauf que Lucas a 19 ans, Maya 4 ans de plus, mais des années qui comptent triple ! Elle a été a l'école, a vu des gens, des routes , des magasins, la télé, des livres ,etc... Elle a fait des études , a rencontré des gens intelligents , a un métier, le permis de conduire, habite une maison. Bref, même avec ses traumatismes et ses "bêtises" d'adolescente , elle a eu une vie citadine.
Et lui ?
Lui, il parle à peine, il a vécu pendant dix ans dans la forêt, sans autre interlocuteur que son père. Et même s'il se souvient de sa vie d'avant, et même si son paternel lui a appris pleins de choses, donné tout plein d'amour, ben, c'est pas pareil et j'ai eu beaucoup de mal à croire à un possible rapprochement amoureux entre les deux. (au delà du tabou relation patient/ soignant).
Et puis intervient une autre coincidence qui m'agace dans les livres, du genre : le monde est petit et comme par hasard , sur le peu de personnes qu'a rencontrées Lucas, il se trouve qu'il a rencontré une connaissance de Maya. ( Ben, tiens...)
Et comme tout cela constitue la colonne vertébrale du roman, j'ai trouvé ça très fragile.
MAIS !
Lucas a eu une enfance très près de la nature, et cet amour pour les paysages grandioses du Minnesota, Mindy Mejia en parséme chaque page, et ça donne une ambiance très nature-writing à laquelle je suis très sensible. J'ai aimé qu'elle me parle d'épicéas, de roches, et d'eau, de lacs, et de kayaks, d'aiguilles de pins, de "maison" faite dans un creux de rocher, de neige et de flocons...
Un roman qui n'est pas à la hauteur de son premier que j'avais adoré ( " Qui je suis " ), mais qui délivre un joli parfum de pins, sapins et autres, et de jolis personnages qui rendraient bien à l'écran dans cet écrin qu'on devine grandiose...
Qu'est-il arrivé à Lucas pour qu'il ressurgisse, seulement maintenant ? Son père est-il en vie ? Son apparition se transforme en gros "barnum". Entre les pro-Lucas qui souhaitent qu'il soit libéré et ceux qui voudrait bien pire car ils le prennent pour un assassin, Maya ne sait plus bien où elle en est...
C'est un roman pour lequel j'ai un avis mitigé...
Quelques longueurs, et puis quelques invraisemblances m'ont heurté , mais pour expliquer tout cela :
IL EST POSSIBLE QUE JE SPOILE UN CHOUÏA..
Dés le départ , l'auteure insiste sur le physique avantageux du père dont le fiston a hérité, donc on sent gros comme une maison, là où elle veut nous amener... Et Lucas♫ a les yeux bleus, et bleus les yeux Lucas a ♫ . Mais perçants , les yeux, hein, comme des lacs, magnétiques, pas banals, quoi !
Sauf que Lucas a 19 ans, Maya 4 ans de plus, mais des années qui comptent triple ! Elle a été a l'école, a vu des gens, des routes , des magasins, la télé, des livres ,etc... Elle a fait des études , a rencontré des gens intelligents , a un métier, le permis de conduire, habite une maison. Bref, même avec ses traumatismes et ses "bêtises" d'adolescente , elle a eu une vie citadine.
Et lui ?
Lui, il parle à peine, il a vécu pendant dix ans dans la forêt, sans autre interlocuteur que son père. Et même s'il se souvient de sa vie d'avant, et même si son paternel lui a appris pleins de choses, donné tout plein d'amour, ben, c'est pas pareil et j'ai eu beaucoup de mal à croire à un possible rapprochement amoureux entre les deux. (au delà du tabou relation patient/ soignant).
Et puis intervient une autre coincidence qui m'agace dans les livres, du genre : le monde est petit et comme par hasard , sur le peu de personnes qu'a rencontrées Lucas, il se trouve qu'il a rencontré une connaissance de Maya. ( Ben, tiens...)
Et comme tout cela constitue la colonne vertébrale du roman, j'ai trouvé ça très fragile.
MAIS !
Lucas a eu une enfance très près de la nature, et cet amour pour les paysages grandioses du Minnesota, Mindy Mejia en parséme chaque page, et ça donne une ambiance très nature-writing à laquelle je suis très sensible. J'ai aimé qu'elle me parle d'épicéas, de roches, et d'eau, de lacs, et de kayaks, d'aiguilles de pins, de "maison" faite dans un creux de rocher, de neige et de flocons...
Un roman qui n'est pas à la hauteur de son premier que j'avais adoré ( " Qui je suis " ), mais qui délivre un joli parfum de pins, sapins et autres, et de jolis personnages qui rendraient bien à l'écran dans cet écrin qu'on devine grandiose...
