AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de eugenange


Une ile, qui n'est pas l'ile du nègre, d'Agatha Christie, mais que la tempéte la aussi va couper temporairement du continent. Circonstances, qui, après la visite au pénitencier, va forcer Paolo, le vieux prof de philo, et Luisa, la simple paysanne, a accepter l'hospitalité forcée, dans la maison de Muti, le jeune maton, personnage qui se révèle plein d'humanité.
Paolo a démissionné de son poste de professeur depuis qu'il sait que son fils a tué, au nom des brigades rouges. Pour lui, c'est le désaveu de toute son éducation humaniste, des cours qu'il donnait; surtout depuis qu'un de ces étudiants, de plus brillant, lui a avoué qu'il tenait son fils en estime. A quoi bon apprendre des humanités?
. Luisa, elle, vient voir son homme qui purge un meurtre lié à une affaire de droit commun, vient par devoir. Cette femme sensible, et intelligente, victime d'un mauvais mariage, est en fait soulagée de l' incarcération de son époux, tant cet homme violent et frustre l'a terrorisé des années durant.
L'amour qui nait entre eux n'a rien à voir avec une comédie italienne, ni avec la chair. C'est bien plus profond que cela, explorant à la fois les bas fonds de la mer, et l'écume qui en dépasse. Un livre qu'on oublie pas, qu'on a envie de relire, tant il fait du bien, et soigne, de par son écriture, où la simplicité des phrases et des non dits qui effleurent, sont bouleversants.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}