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Citations sur Plus haut que la mer (103)

"C'est moi qui la porte maintenant" lui dit-elle.
C'est bien ça qu'elle dit. Non pas je le garde. Non pas je conserve. Je porte. Comme on dirait à un compagnon de route en prenant sa charge pour un bout de chemin.
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Tout n’était qu’eau et mouvement. Le mistral avait changé l’air en mer, lui avait donné du sel, du goût, de la consistance. Le respirer faisait l’effet d’une caresse d’algues sur les joues.
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La mer lave tous les maux de l’homme.


(Euripide, Iphigénie en Tauride)
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La mer lave tous les maux de l'homme.
Euripide, Iphigénie en Tauride
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Démythifions. Dédramatisons.
Quels mots étranges !
Paolo ne les avait jamais entendus avant, à la télé.
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La peur de mourir était bien là, et pourtant en entrant dans le ventre de l’hélicoptère ils avaient tous levé les yeux vers le ciel. Il était noir de nouvelle lune. On avait veillé à ça aussi en montant l’opération : qu’une mer claire ne révèle pas d’en haut les contours de la côte. Mais les agents secrets de l’impérialisme et du capitalisme n’avaient pas réussi à éteindre les étoiles qui étaient donc là, palpitantes et précises. Certains d’entre eux ne les avaient pas vues depuis des mois, d’autres depuis des années. Qui sait s’ils les reverraient un jour.
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C'était simple, au fond. Quand la chose correspond au mot, alors on fait de l'Histoire. Mais s'il n'y a que le mot, alors c'est de la folie. Ou bien tromperie, mystification.
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Luisa oublia d'expirer. Ses épaules restèrent levées et,
un long moment, elle fut en apnée.

Quand elle respira à nouveau, ses yeux étaient remplis de larmes.
Elle leva un bras. Elle tendit la main.
Elle l'approcha du visage de Paolo et l'effleura. Tout doucement,
du bout de ses doigts.

Paolo ferma les yeux. Il pencha légèrement la tête
comme pour mieux l'appuyer sur ces doigts. Il resta
immobile, les paupières baissées, la joue enveloppée dans
la main de Luisa. Puis il la saisit et la pressa sur sa pommette.

Il resta longtemps ainsi, serrant cette paume pour
consoler son visage, sans ouvrir les yeux qui gardaient au
secret sa douleur comme une boîte fermée.
Enfin, toujours brusquement, toujours les yeux fermés, il l'entoura
de ses bras et l'attira contre lui.

Luisa ne lui opposa aucune résistance. Elle se laissa
aller à cette étreinte, posa la tête sur son épaule et éclata
en sanglots. Tout son corps en fut secoué... P161
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Paolo se tourna vers la femme qui était assise à côté de lui.
Un fils. C’est moche.
C’est ce qu’elle lui avait dit. Et Paolo avait senti un souffle chaud se répandre entre ses côtes. Il n’aurait su expliquer pourquoi, ou peut-être que si. Au fil des ans, les gens lui avaient offert consolation, pitié, certains conseils – car il se trouve des gens pour donner des conseils même à un homme dont la femme s’est laissée mourir parce que son fils était un assassin. Mais personne jusqu’alors ne lui avait donné l’impression d’être compris, avec autant de simplicité.
« Oui, dit-il, c’est moche. »
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... mistral, il faut le reconnaître, est un mot formidable pour un vent, beaucoup plus que libeccio ou sirocco. Charismatique, savant, sévère, Impartial.
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    De regarder l’horizon
    De se taire pour écouter le bruit du vent
    De courir avec elle
    De l’embrasser

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    Thème : Plus haut que la mer de Francesca MelandriCréer un quiz sur ce livre

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