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Critique de Torellion


Je tiens à remercier les éditions du Rocher et l'opération Masse critique pour m'avoir permis de découvrir Les Bukoliques de Cédric Meletta.
Je les remercie d'autant plus, que oui Bukowski je connaissais mais seulement de nom. Je n'avais jamais « osé ». La première démarche, suite à l'annonce du gain de ce livre, a donc été d'enfin ouvrir mon exemplaire des oeuvres de Buk chez Grasset et de me plonger dans la lecture. (cf. critique des Contes de la folie ordinaire) Et maintenant, Metella, me voilà !
En août 2020, Charles Bukowski aurait eu 100 ans.
Cédric Meletta nous invite, pour honorer l'auteur américain, à l'accompagner au cours d'une flânerie littéraire où il nous raconte Bukowski par le menu : sa relation aux femmes, à la bouffe, au cinéma...etc
Cet ouvrage est bien documenté, on sent que l'auteur a investi son personnage, et c'est bien là où le bât blesse.
Cédric Meletta raconte le Bukowski que tout le monde connaît, l'écrivain aux frasques quasi légendaires avec son amour du cul et de la bouteille.
Mais quid du Bukowski des « Souvenirs d'un pas grand-chose » ? Où est Bukowski le poète ? Comment Bukowski est-il devenu Bokowski ? En somme pourquoi faut-il lire Bukowski ?
Tant de questions restées sans réponse… de la part d'un Docteur es Lettres, je m'attendais à quelques analyses, quelques réflexions. Mais hélas : rien.
Ce livre est comme une hagiographie, où Meletta nous déclame par le menu la liste des travers (de porc) de son auteur fétiche. Pour ma part, j'ai peine à y trouver de l'intérêt.
Quant au style truculent et plein de verve du livre… c'est lassant à la longue.
Bref, vous l'aurez compris, sans intérêt pour ma part.
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