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Critique de musemania


Avant toute chose, ne me demandez pas de catégoriser ce livre. Pour moi, c'est tout simplement mission impossible. Je ne pourrais que le qualifier d'un seul terme : OLNI = Objet Littéraire Non Identifié.

Michaël Mention nous emmène pour un (bad?) trip au milieu du chaos d'un New York, sans lumière. Avant de lire ce livre, je ne connaissais que très peu le musicien Miles Davis, dont l'auteur en a fait le héros pour son livre. Ou devrais-je plutôt dire son anti-héros. Drogué jusqu'à l'os, alcoolique notoire, l'unique but qui tiraille Miles est de pouvoir trouver une foutue dose d'héroïne. Problème pour lui : on est en juillet 1977 par une soirée caniculaire d'été où New York connaîtra l'un de ses fameux black-out. Pillages, bagarres et violences gangrèneront alors les quatre coins de la ville.

Le style d'écriture est très brut de décoffrage. C'est le genre que soit on aime, soit on n'aime pas et alors, on abandonne sa lecture vite dès les premières pages.

Quête intérieure sur la rédemption, le pardon, les regrets et remords qui peuvent parsemés le cours de notre vie. Malgré l'aspect de survivalisme au sein d'une société en pleine déroute, nous sommes loin du roman d'anticipation, ce qui devrait rassurer ceux qui n'adhèrent pas à ce genre littéraire.

Et que se passerait-il aujourd'hui à l'heure de notre société hyperconnectée, si nous devions connaître ce type de black-out? Pardonnez-moi l'expression mais je pense que cela serait un bel et grand bordel.

Un tout grand merci à Michaël Mention pour son accessibilité et sa gentillesse. Rencontré à la Foire du Livre de Bruxelles ainsi qu'au Salon du Livre de Paris, il m'a donné envie de me plonger dans l'oeuvre de Miles Davis et d'écouter plus attentivement ses chansons.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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