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Critique de oran


oran
18 novembre 2017

CARMEN, l'opéra-comique , musique de Georges Bizet c'est :
Les couleurs flamboyantes de l'Espagne,
L'incandescence d'un coucher de soleil sévillan ,
L'érotisme torride de l'Andalousie ,
La passion brûlante qui embrase les protagonistes,
La frénésie qui enflamme les danseurs de séguedilles,
Les flammes de la jalousie…
Mais cette nouvelle de Prosper Mérimée , version originale diffère quelque peu du livret coécrit par de Meilhac et Halevy .
Mérimée parcourut l'Espagne de juin à décembre 1830 , puis en 1845 de novembre à décembre, une escapade de plusieurs mois qui lui fit connaitre une Espagne intime, tout à la fois, celle des salons de la haute société, celle des bas-fonds madrilènes, eux lui révélèrent une "expérience érotique majeure" L'Espagne fut pour Mérimée « une patrie de coeur, « son pays mental ». Carmen, c'est ce qui résulta de ce voyage qui le conduisit à percer l'âme espagnole.
C'est un drame, une tragédie, c'est un récit qui reprend toutes les composantes du roman picaresque .
Mérimée converti en archéologue raconte en se mettant en scène et en tenant le rôle de témoin et de narrateur .
Carmen cette belle gitane, l'héroïne , la picara sans honneur ,la Carmencita de Mérimée est « primero p. (puta) luego alcahueta, pues bruga. (D'abord catin, puis maquerelle, enfin sorcière).
De belles images, de la force dans l'écriture, de la sensualité il manque la musique !
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