![]() |
CARMEN, l'opéra-comique , musique de Georges Bizet c'est : Les couleurs flamboyantes de l'Espagne, L'incandescence d'un coucher de soleil sévillan , L'érotisme torride de l'Andalousie , La passion brûlante qui embrase les protagonistes, La frénésie qui enflamme les danseurs de séguedilles, Les flammes de la jalousie… Mais cette nouvelle de Prosper Mérimée , version originale diffère quelque peu du livret coécrit par de Meilhac et Halevy . Mérimée parcourut l'Espagne de juin à décembre 1830 , puis en 1845 de novembre à décembre, une escapade de plusieurs mois qui lui fit connaitre une Espagne intime, tout à la fois, celle des salons de la haute société, celle des bas-fonds madrilènes, eux lui révélèrent une "expérience érotique majeure" L'Espagne fut pour Mérimée « une patrie de coeur, « son pays mental ». Carmen, c'est ce qui résulta de ce voyage qui le conduisit à percer l'âme espagnole. C'est un drame, une tragédie, c'est un récit qui reprend toutes les composantes du roman picaresque . Mérimée converti en archéologue raconte en se mettant en scène et en tenant le rôle de témoin et de narrateur . Carmen cette belle gitane, l'héroïne , la picara sans honneur ,la Carmencita de Mérimée est « primero p. (puta) luego alcahueta, pues bruga. (D'abord catin, puis maquerelle, enfin sorcière). De belles images, de la force dans l'écriture, de la sensualité il manque la musique ! + Lire la suite |