Carmen ou la quintessence du drame passionnel…
Mérimée nous emmène en Espagne, où, lors d'un voyage, le narrateur, jeune et naïf, rencontre le mystérieux et dangereux Don José. Et parce qu'il l'a aidé, ce criminel va lui raconter son drame, son malheur depuis qu'il a rencontré la belle et vénéneuse
Carmen, brune bohémienne qui le mènera à l'échafaud.
Tous les ingrédients sont là pour illustrer la femme fatale : la femme ensorcelante, libre, farouche et indomptable. Bien évidemment, l'homme, faible dans sa chair et dans son coeur, ne peut résister à cette beauté brute et s'y perdra, fou de désir et de jalousie.
Un peu trop caricatural à mon goût, mais cette longue nouvelle écrite en 1845 s'inscrit bien dans le mouvement de l'époque. La lecture est sympathique, la plume agréable. Un bémol sur la fin du récit quand
Mérimée nous fait un condensé scientifique sur le « bohémien ».
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