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Critique de Davalian


La Vénus d'Ile est un grand classique de la littérature française. Cette nouvelle tient en une quarantaine de pages. Rarement, une lecture aussi courte aura créé un impact aussi grand.

La nouvelle est souvent décomposée en quatre grandes parties qui correspondent à autant de journées. Nous suivons un narrateur, qui sur la recommandation d'un ami, va se retrouver embarquer dans une drôle d'histoire où il va être question d'un mariage en province, de la découverte d'une mystérieuse statue et d'un événement pour le moins étrange.

Ces quelques pages permettent d'évoquer de nombreuses thématiques qu'elles soient légères ou qu'elles renferment une forme de critique. Souvent considéré comme un parisien, le narrateur se voit confronté aux préjugés de la province à l'égard de la capitale… alors même que l'auteur mène une petite charge contre les petits érudits locaux et leurs théories farfelues. A cela, il faut encore rajouter des dénonciations : contre la politique et et la religion, les mariages arrangés, les procédures judiciaires de l'époque…

Pourtant, ce n'est pas tant l'oeuvre engagée qui a retenue l'attention que le conflit permanent qui est au centre de l'intrigue entre surnaturel et rationalisme. S'agit-il d'une oeuvre gothique ou d'un polar ? Ce sera au lecteur de mener l'enquête et de dresser ses propres conclusions… car l'oeuvre offre un potentiel de relecture et d'interprétation non négligeable.

Peu importe ce que l'on recherche, voici un classique intemporel qui réserve bien des surprises et qui mérite d'être lu, même plusieurs siècles après sa publication.
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