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Critique de gouelan


J'ai découvert Robert Merle en lisant La mort est mon métier.
Alors, puisqu'il raconte si bien l'Histoire, pourquoi ne pas entamer cette série Fortune de France pour redonner un peu d'éclat et dépoussiérer les cours d'histoire qui m'ont pourtant intriguée mais parfois, hélas, fait soupirer d'ennui en classe.

Si seulement on apprenait au collège en lisant des romans comme ceux-là qui mettent en scène l'Histoire avec tant de vitalité et de couleurs, en mêlant cruauté avec un brin d'amusement. C'est comme un voyage dans le passé où rois, princes, chevaliers et paysans, domestiques et jeunes filles, nous invitent à découvrir leurs us et leurs coutumes, leurs joies et leurs peines. Faste et misère se côtoient, tout comme hypocrisie et courage, religions et démons, honneur et perfidie. Chaque personnage nous éclaire sur un trait de l'Histoire, dont la religion et le pouvoir tirent les ficelles.

Le XVIe siècle, période de grands troubles, de guerres entre catholiques et huguenots, où le pouvoir des grands impose les règles, enlise les pauvres dans la misère, mais ne peut rien contre la peste. Époque de grande ignorance où la médecine est quasiment impuissante et où les croyances sont truffées de légendes païennes, chères aux domestiques et aux paysans. Et, emporté par la magie de sa langue qui fleure bon le terroir, qu'on comprend sans avoir appris, tant les images sont parlantes, cocasses, amusantes, le lecteur ne peut que dévorer cette grande aventure.

Une histoire à suivre…

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