La marine de commerce, qui pour les paquebots avait pris l'initiative de la vapeur, conserva pourtant la voile pour ses long-courriers, et, comme il arrive que les bons vins soient les vins de limite, donna in extremis les fines fleurs des grands voiliers : les clippers et les grands voiliers de fer ...
Certains auteurs veulent voir dans le sinagot le descendant direct des navires des vénètes.
Il est certain que la description qu'en donne Strabon (contemporain du Christ) peut coïncider : peu de tirant d'eau, bordage de chêne (calfaté avec des "algues humides"), bancs-baux (comme aujourd'hui) faits de poutres d'un pied d'épaisseur, liés avec des gournables d'un pouce, proue et poupe surélevées (donc pointues).
Strabon ajoute que les voiles sont de peau souple, et les apparaux de mouillage de chaîne en non de cordage comme ceux des méditerranéens.
Il ne faut cependant pas oublier que les vénètes étaient des celtes armoricains, non des bretons, ayant été vaincus, vendus comme esclaves par César, ils ne disparurent pourtant pas, mais végétèrent ; ils ne furent assimilés par les bretons immigrants qu'au IXème siècle ...