Citations sur Peyton Place (19)
Il n'est pas fréquent que des évènements scandaleux se produisent, et surtout des évènements scandaleux se produisent dans des petites villes. Pour cette raison, il se dit souvent qu'il ne se passe presque jamais rien dans les agglomérations comme Peyton Place, alors que les placards des gens sont pleins de squelettes qui, s'ils se mettaient à danser ensemble, feraient un raffut assez puissant pour qu'on l'entende jusqu'à la lune.
Lorsque vous aurez découvert le moyen, Elsie, de briser le conservatisme des habitants de la Nouvelle-Angleterre, vous deviendrez célèbre dans le monde entier.
Contre les petits carreaux de la fenêtre de sa chambre, la neige faisait un bruit presque imperceptible, semblable à celui du sucre en poudre lorsqu'on le laisse tomber dans une tasse de café chaud.
Il y a des amours qui ne résistent pas à une première épreuve. Mais cela ne signifie pas qu'il n'y avait pas, à l'origine, un sentiment sincère. L'amour n'est pas statique. Il change, subit des fluctuations. Quelquefois, il prend de la force. Quelquefois, il diminue, puis disparaît tout à fait. N'empêche qu'on doit, me semble t-il, se déclarer satisfait quand on a pu goûter un peu d'amour.
Le docteur Swain raconta son histoire d'une voix qui était familière à tous les habitants de la petite ville. il parla simplement, sans faire des phrases, sans tenter une seule fois de polir son langage.
Peyton Place demeurait inchangée, jolie, tranquille, incapable de la moindre agitation. En cette soirée de novembre, les fenêtres des maisons et les devantures des boutiques, toutes éclairées, se souriaient avec innocence, comme elles souriaient au reste du monde.
Il disait souvent, sur un ton de colère, qu'il détestait trois choses au monde : la mort, les maladies vénériennes et la religion organisée.
L'été indien est semblable à une femme mûre, animée de passions ardentes. Mais c'est une femme volage, qui va, vient à sa guise, si bien qu'on ne sait jamais si elle s'apprête à surgir, ni combien de temps elle restera.
" Donnez moi un enfant jusqu'à l'âge de sept ans, se dit Tom et il m'appartiendra à jamais...Lorsque les fascistes tenaient ce propos, nous les traitions de salopards et de voleurs d'enfants. Mais lorsque c'est l'Eglise qui parle de cette façon, chacun pense qu'elle met les enfants sur la bonne voie."