Si
le Carnet de l'oubliée n'innove en rien avec son groupe d'ados perdu en forêt et pourchassé par une inquiétante figure, les relations ici construites par
L-E. Metan marchent assez bien. Ces relations adolescentes sont pour moi la véritable force du récit. Je les ai de trop nombreuses fois trouvées ratées chez des auteurs pourtant aguerris et supportés par des structures éditoriales. L'aspect survie, quant à lui, vient même à me rappeler, à sa manière, le bon souvenir du
Battle Royale de
Koushun Takami.
Même si le tout reste une fois encore candide et manque de véritables intrigues secondaires, cela n'empêche pas
le Carnet de l'oubliée d'être une agréable aventure pour la jeunesse, se permettant même de développer un sérieux questionnement autour de la culpabilité.
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