Seule à errer dans ma bibliothèque de quartier, je n'aurais JAMAIS été tentée de prendre cette BD, mais c'était sans compter sur les bons conseils de ma super Bibliothécaire (qui m'a fait découvrir la BD en général) que j'ai emprunté
Rouge comme la neige. Sur place rien ne m'emballait vraiment : un western (bof), des dessins plutôt sombres (pas très joyeux), un coup de crayon assez flou (mouais).
Mais arrivée à la maison, le temps de préparer à manger, passer une petite soirée télé, c'est à 2h du mat' que l'envie m'a pris ! Allez debout je vais la chercher. Et me voilà suspendue à ces pages que j'ai finalement trouvées magnifiques. Je n'ai plus pu les lâcher et ce jusqu'à la fin.
Conclusion (plutôt longue !) : j'ai beaucoup aimé. j'ai finalement apprécié les dessins, j'ai trouvé "le coupable" et la mère très beaux, malgré l'impression première de ne pas voir des traits précis. J'ai réussi à voir leur beauté et l'expression des différents personnages.
Je me suis habituée à la couleur ; sépia qui donnait une profondeur à l'histoire et la seule autre couleur, le rouge vif pour le sang, qui marquait la violence facile, à mon sens, à cette époque.
L'histoire quant à elle s'apparente à un polar sur fond de western. Je l'ai trouvé assez bien ficelée et pleine de surprise.
En tout cas j'ai bien réalisé qu'il faut toujours se méfier des fausses apparences tant au niveau de l'objet en lui même (la BD, dessins..) que de l'histoire.
Merci Margot