AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de anniefrance


Premier chapitre fade; il situe le lieu: un grand-duché imaginaire. Au deuxième, on tombe sur une conversation entre un journaliste-reporter à succès et son éditeur qui le titille: il faut concrétiser rapidement le projet qui consiste en une cohabitation de trois mois entre l'écrivain et un réfugié et donnera lieu à un livre sur cette expérience.Après discussion, c'est Hossein qui est choisi: garagiste, 28 ans, il a eu des problèmes avec le régime en place et a fui: trois ans sur les routes.
Le chapitre trois (et là, je commence à m'inquiéter de ce puzzle) nous décrit un atelier d'écriture où on rédige un pamphlet de critique sociale à plusieurs mains.Jérôme a écrit le texte; Cédric le lit; après discussions et modération par Sonia (rewriter") l'essai doit s'appeler:" Critique de la déraison capitaliste"(pardon Kant)

Après cette réunion, Jérôme se dépêche de rejoindre sa maîtresse Sylvie, mariée et mère de famille.

Hossein rejoint Ghoûn, demandeur d'asile et lui annonce qu'il a trouvé un hébergeur et qu'il va pouvoir prendre sa place au foyer.

La fête de la dynastie bat son plein; Bob, pdg d'une grande entreprise y participe tandis que Sémira, une des serveuses quitte la fête que propose ses copains pour rentrer chez sa logeuse. Sémira est femme de ménage chez Sylvie et son mari Bernard, et leur fils Fabio (lequel a des difficultés scolaires: ses parents l'aident mais Sémira intervenant par hasard, est préférée par l'ado).
En deux semaines l'auteur et Hossein s'entendent bien, ce dernier respecte le travail de l'écrivain lequel éprouve des malaises dont on ne trouve pas la cause mais qui bloque son écriture.
On retrouve Sylvie en famille où elle affirme que l'apparente amabilité de Bob est un test pour une éventuelle promotion où la concurrence est rude; le fait d'avoir une famille n'est pas positif.
Après un passage sur le groupe d'écriture, l'autrice nous fait retrouver Ghoûn: il a trouvé un travail mal payé et dur physiquement de distribution de prospectus tandis que Hossein fait des livraisons à vélo.
En parcourant les rues, Ghoûn voit une plaque évoquant la mort d'un poète en exil, il se rend en bibliothèque pour en savoir plus mais comme il ne connait pas les règles et présente mal avec sa parka déchirée, il n'est pas accueilli.
L'éditeur propose un rewriter à l'auteur en panne: ce sera Sonia. Les relations sont difficiles, l'évocation de l'enfance est une catastrophe. Peu à peu Jean Marc et Sonia s'aideront l'un l'autre.
Sémira est immigrée, elle fuit la guerre, rejetée par militaires et policiers vers le grand duché; sans papiers, elle se contente de petits boulots comme les ménages, ses cours auprès de Fabio sont une exception. Sémira a fait la connaissance de Ghoûn: ils sont amoureux mais ne peuvent se laisser aller à leurs sentiments.
Après un long entretien avec Jean-Marc Féron Sonia se sent mieux et accepte d'écrire un chapitre du pamphlet: sur les caractéristiques d'un système pervers et son fonctionnement (elle s'inspire de l'histoire de l'écrivain).
Quand Sylvie apprend que Sémira donne des cours à son fils sans lui demander son avis, elle la dénonce au service de l'immigration.
Cette bourgeoise prétentieuse me déplaît profondément.

Je me suis étendue sur l'histoire pour partager mon étonnement: il n'y a aucune transition, les diverses situations des personnages se succèdent et finalement je ne perçois pas l'objectif. Des éléments apparaissent comme le démaquillage ou les phasmes dont l'intérêt m'échappe.
Le pamphlet m'a intéressée, son écriture aurait pu faire l'essentiel du livre.



Commenter  J’apprécie          73



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}