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Critique de jcjc352
Un roman graphique de Meurisse dont c'est là la première oeuvre d' illustration. Meurisse s'appuie sur un texte d' Alexandre Dumas ami de Delacroix qui commente son accession à la gloire, ses peintures et surtout les attaques dont il a été l'objet tout le long de sa vie.
De petites anecdotes pour la plupart peu connues agrémentées par la gentille humeur taquine de Meurisse, elle n'a pas travaillé chez Charlie Hebdo pour rien, de jolies petites aquarelles dans lesquelles elle reprend et stylise certains tableaux de Delacroix et de délicieux petits personnage dont un A. Dumas un peu trop blanc mais crépu.
Tout d'abord une première de couverture flamboyante: du blanc du rose fuchsia, du bleu, du violet, du vert, du lie de vin et ocre, marron Meurisse annonce la couleur: Delacroix est un coloriste et ça se voit. Pour le dessin c'est autre chose Delacroix aurait eu intérêt à prendre quelques cours ou du moins accepter quelques conseils même s'il sait donner du mouvement et de la forme en quelques traits rageurs et brefs, incompréhensibles pour les autres surtout les dessinateurs. Ceux de Meurisse sont parfaits.
L'apparence du livre est très travaillée. Sur fond blanc et libre, Meurisse nous dessine des scènes de BD sans cadre en noir et blanc. Toutefois Delacroix étant coloriste Meurisse pour l'harmonie et ne pas être en reste, parsème ses dessins de petites couleurs d'aquarelles une pour chaque dessin.
Dans les premières pages, des décors de musées et tableaux extrêmement chargés avec des petits personnages en noir et rose, voire violacé, presque une photo sépia, presque…Dumas et son public.
Une police manuscrite et non standardisée, c'est la moindre de choses surtout pour le XIX siècle où l'écriture reflétais l'âme de l'artiste qui fait ressembler ce récit à un échange épistolaire, avec un texte et des personnages imbriqués les uns dans les autres ce qui rend vivant la narration et donne du rythme à la graphie et aux dessins
Et Meurisse n'ayant pas d'a priori insère en plus dans ses aquarelles «Delacroix» ses petits personnages de BD qui viennent faire des commentaires: c'est un mélange délicieux et très réussi.
On apprécie ces petites anecdotes distrayantes mais parlantes et qui en disent beaucoup sur le monde impitoyable des arts et sur cette époque très riches en grands peintres.
Ses petits personnages rappellent souvent furieusement ceux de Sempé et parfois Franquin pendant sa période «aux idées noires»
Bref un festival de couleurs qu'aurait apprécié Delacroix et Dumas, le tout bien soutenu par un texte à la fois didactique et agréable mais aussi plein d'humour.
Un livre très réussi qui fait aimer les romans graphiques
De petites anecdotes pour la plupart peu connues agrémentées par la gentille humeur taquine de Meurisse, elle n'a pas travaillé chez Charlie Hebdo pour rien, de jolies petites aquarelles dans lesquelles elle reprend et stylise certains tableaux de Delacroix et de délicieux petits personnage dont un A. Dumas un peu trop blanc mais crépu.
Tout d'abord une première de couverture flamboyante: du blanc du rose fuchsia, du bleu, du violet, du vert, du lie de vin et ocre, marron Meurisse annonce la couleur: Delacroix est un coloriste et ça se voit. Pour le dessin c'est autre chose Delacroix aurait eu intérêt à prendre quelques cours ou du moins accepter quelques conseils même s'il sait donner du mouvement et de la forme en quelques traits rageurs et brefs, incompréhensibles pour les autres surtout les dessinateurs. Ceux de Meurisse sont parfaits.
L'apparence du livre est très travaillée. Sur fond blanc et libre, Meurisse nous dessine des scènes de BD sans cadre en noir et blanc. Toutefois Delacroix étant coloriste Meurisse pour l'harmonie et ne pas être en reste, parsème ses dessins de petites couleurs d'aquarelles une pour chaque dessin.
Dans les premières pages, des décors de musées et tableaux extrêmement chargés avec des petits personnages en noir et rose, voire violacé, presque une photo sépia, presque…Dumas et son public.
Une police manuscrite et non standardisée, c'est la moindre de choses surtout pour le XIX siècle où l'écriture reflétais l'âme de l'artiste qui fait ressembler ce récit à un échange épistolaire, avec un texte et des personnages imbriqués les uns dans les autres ce qui rend vivant la narration et donne du rythme à la graphie et aux dessins
Et Meurisse n'ayant pas d'a priori insère en plus dans ses aquarelles «Delacroix» ses petits personnages de BD qui viennent faire des commentaires: c'est un mélange délicieux et très réussi.
On apprécie ces petites anecdotes distrayantes mais parlantes et qui en disent beaucoup sur le monde impitoyable des arts et sur cette époque très riches en grands peintres.
Ses petits personnages rappellent souvent furieusement ceux de Sempé et parfois Franquin pendant sa période «aux idées noires»
Bref un festival de couleurs qu'aurait apprécié Delacroix et Dumas, le tout bien soutenu par un texte à la fois didactique et agréable mais aussi plein d'humour.
Un livre très réussi qui fait aimer les romans graphiques
