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Critique de Wergeld
Quand je lis les autres critiques, je me demande si j'ai lu le même livre que mes co-commentateurs...
First Step. Vous aimez la Bit Lit ? Ne lisez pas cette critique, elle ne vous parlera pas.
Vous n'aimez pas la Bit Lit et vous souhaitez vous essayer à cette série ? J'espère avoir le plaisir de vous en dissuader...
Les personnages étaient déjà assez figés dans leur stéréotype dès le premier tome. On assistait d'ailleurs à un listing mécanique des caractéristiques physiques des protagonatistes, qui doit être chétive pour paraitre adorable, qui doit être assez massif pour ressembler à un meneur.
Pour la défense de cette série, au démarrage, on s'y fait assez bien, j'avais plutôt bien aimé Cinder, juste assez divertissant pour l'épargner de ma bile.
Après Scarlet et maintenant Cress, me voilà dépassé.
Mais qu'est-ce que je reproche à cette série au juste ?
Les personnages sans saveur, copier-coller d'un bon Twilight et mis dans les étoiles (à peu près)
Les personnages sont toujours de plus en plus stéréotypés, l'écriture correspond plutôt à des scènes idéalisées plutôt qu'à un ensemble cohérent et bien mené. le résultat n'est plus qu'enchainement de scènes, qu'il faut faire se rejoindre à la fin du livre quand même, et de personnages qui petit à petit se voient lissés de toutes aspérité. Tout est clair, net et plutôt aseptisé. Des clichés.
L'histoire décousue, la logique mise au placard et la stratégie du livre chaotique.
Quand je vois des "extrêmement bien mené" et autre superlatifs chez mes voisins du dessous-dessus, je suis sans voix.
Ce tome a définitivement enterré mon envie de lire la suite. le fond de l'histoire est devenu secondaire, ramenant Les Chroniques Lunaires aux clichés du genre auquel elles appartiennent quoiqu'on en dise : la Bit Lit.
On se trouve projeté dans un enchainement de scènes, on se croirait presque au théâtre. Chacun y va de son mélodrame et chacune y va de son charme particulier.
Il n'y a pas de moche, il n'y a pas de gros, il n'y a pas de diversité dans l'émotion, les situations. Aucune complexité dans les choix et pour ainsi dire, aucun hasard. L'histoire est aussi lisse que ses personnages.
Mais encore aurait-il fallu que cette histoire aille quelque part. Après Scarlet, je ne m'attendais pas de l'épique, encore moins à des surprises. Après tout ça, il fallait recoller les morceaux les uns avec les autres et que les A et B du début finissent par accoucher d'un C. Et même d'un d'si je ne m'abuse. Il aura été compliqué à sortir mais voilà Cress.
L'équilibre entre un lectorat assez jeune et des sujets complexe est certes difficile à trouver ; mais là où cette série perd tout intérêt c'est dans sa façon d'aborder des thèmes complexes comme la logique d'échanges interplanétaires, la stratégie diplomatique et même la simple politique pouvant naitre dans le contexte des Chroniques Lunaires.
Bref, c'est incohérent.
Point extrêmement positif, c'est assez drôle à lire si on prend tout ça au second degré.
Vous l'aurez compris, ma lecture a été amusante et très décevante.
First Step. Vous aimez la Bit Lit ? Ne lisez pas cette critique, elle ne vous parlera pas.
Vous n'aimez pas la Bit Lit et vous souhaitez vous essayer à cette série ? J'espère avoir le plaisir de vous en dissuader...
Les personnages étaient déjà assez figés dans leur stéréotype dès le premier tome. On assistait d'ailleurs à un listing mécanique des caractéristiques physiques des protagonatistes, qui doit être chétive pour paraitre adorable, qui doit être assez massif pour ressembler à un meneur.
Pour la défense de cette série, au démarrage, on s'y fait assez bien, j'avais plutôt bien aimé Cinder, juste assez divertissant pour l'épargner de ma bile.
Après Scarlet et maintenant Cress, me voilà dépassé.
Mais qu'est-ce que je reproche à cette série au juste ?
Les personnages sans saveur, copier-coller d'un bon Twilight et mis dans les étoiles (à peu près)
Les personnages sont toujours de plus en plus stéréotypés, l'écriture correspond plutôt à des scènes idéalisées plutôt qu'à un ensemble cohérent et bien mené. le résultat n'est plus qu'enchainement de scènes, qu'il faut faire se rejoindre à la fin du livre quand même, et de personnages qui petit à petit se voient lissés de toutes aspérité. Tout est clair, net et plutôt aseptisé. Des clichés.
L'histoire décousue, la logique mise au placard et la stratégie du livre chaotique.
Quand je vois des "extrêmement bien mené" et autre superlatifs chez mes voisins du dessous-dessus, je suis sans voix.
Ce tome a définitivement enterré mon envie de lire la suite. le fond de l'histoire est devenu secondaire, ramenant Les Chroniques Lunaires aux clichés du genre auquel elles appartiennent quoiqu'on en dise : la Bit Lit.
On se trouve projeté dans un enchainement de scènes, on se croirait presque au théâtre. Chacun y va de son mélodrame et chacune y va de son charme particulier.
Il n'y a pas de moche, il n'y a pas de gros, il n'y a pas de diversité dans l'émotion, les situations. Aucune complexité dans les choix et pour ainsi dire, aucun hasard. L'histoire est aussi lisse que ses personnages.
Mais encore aurait-il fallu que cette histoire aille quelque part. Après Scarlet, je ne m'attendais pas de l'épique, encore moins à des surprises. Après tout ça, il fallait recoller les morceaux les uns avec les autres et que les A et B du début finissent par accoucher d'un C. Et même d'un d'si je ne m'abuse. Il aura été compliqué à sortir mais voilà Cress.
L'équilibre entre un lectorat assez jeune et des sujets complexe est certes difficile à trouver ; mais là où cette série perd tout intérêt c'est dans sa façon d'aborder des thèmes complexes comme la logique d'échanges interplanétaires, la stratégie diplomatique et même la simple politique pouvant naitre dans le contexte des Chroniques Lunaires.
Bref, c'est incohérent.
Point extrêmement positif, c'est assez drôle à lire si on prend tout ça au second degré.
Vous l'aurez compris, ma lecture a été amusante et très décevante.
