Citations sur Comment chier dans les bois : Pour une approche envir.. (8)
Dans bien des campagnes autour du monde, il existe des gens qui n'ont jamais vu de leur vie de papier toilette.
Nous ne pensions pas que les grandes plaines ouvertes, les moutonnements des collines et les flots des rivières étaient "sauvages". La nature n'était sauvage que pour l'homme blanc, et il n'y avait que lui pour trouver ces terres "infestées" d'animaux "sauvages" et de tribus "sauvages". Pour nous, tout était apprivoisé. La terre était généreuse, et nous étions entourés de la bénédiction du Grand Esprit. Jusqu'à ce que l'homme aux longs poils vienne de l'est, et qu'il répande dans sa folie brutale l'injustice sur nous et sur nos familles bien aimées, rien de tout cela n'était "sauvage" pour nous. C'est seulement lorsque le moindre animal de la forêt finit par s'enfuir à son approche que pour nous aussi "l'ouest sauvage" commença.
Luther Ours Dressé - Chef des Sioux Oglala
Ma Prudence Baker connaissait ainsi un bûcheron dénommé Loyd, qui avait fait l’expérience (malheureuse) d’être piqué par une abeille juste sur ses bijoux de famille. Bûcheron Loyd jurait que la douleur était bien supérieure à n’importe quelle entaille à la tronçonneuse, blessure par balle ou marquage au fer rouge.
Il est ainsi prudent d’inspecter n’importe quelle zone où vous vous préparez à vous accroupir, les fesses à l’air, afin de prévenir toute mésaventure.
Une fois j'ai rencontré un homme qui m'a suggéré d'utiliser la méthodes des hommes des cavernes pour laver les poêles et les casseroles: se gratter le cul avec du sable. Mais je me suis douté que ce vieil acariâtre avait vraiment le cul tanné comme du cuir. Je crois que je préfère m'en tenir à mes boules de neiges et mes galets.
Avec le dos tourné, mais au vu de tout le monde, L'homme pisse devant n'importe qui, parfois même avec superbe (devant un fabuleux coucher de soleil), parfois sans même interrompre la conversation, comme si la dimension ostentatoire de son rituel était presque la meilleure part du plaisir qu'il lui procure.
Chier dans les bois est un don beaucoup plus ancré du côté de l'acquis que de l'inné, un don généralement perdu désormais, sauf pour les populations encore à l'aise dans l'art de fabriquer du savon, de cadrer la laine ou de dépecer un bison.
Vous ne pouvez y echapper. Tous les jours, une partie de vous même devient de la merde. Don sabbath et Mandel Hall
Pour le néophyte lâché dans la nature, trouver un paysage à couper le souffle est essentiel. Ces instants glorieux face à la toute grandeur du monde méritent d'être savourés à leur pleine mesure. Ils remplissent l'âme et ouvrent l'esprit. L'occasion idéale pour communier avec la nature est là, lorsque vous êtes tranquillement assis - oui, assis en train de chier dans les bois !