Par son testament rédigé en 1929, alors qu'il est au faîte de sa gloire, Pompon lègue son œuvre à l'État et le destine au Louvre. À la fin de sa vie, le sculpteur pense donc à sa postérité et va privilégier le marbre, matériau noble et ancestral par excellence. S'il triomphe du temps, c'est précisément parce qu'en étant intemporel il se rattache à la longue chaîne de l'histoire de l'humanité.
(Préface de Liliane Colas)
Originaire de la campagne, Pompon trouve volontiers ses modèles dans les fermes et les basses-cours en été. De l'escargot au porc en passant par les poules, canards et dindons, aucun animal n'est à ses yeux indigne d'être représenté.