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De l'art et des bêtes
Liste créée par Dossier-de-l-Art le 24/06/2015
97 livres. Thèmes et genres : art , beaux-arts , animaux , peinture , sculpture

L'exposition "Beauté animale", qui s'était tenue au Grand Palais en 2012, avait mis en valeur à travers quelque 120 chefs-d'oeuvre peints, sculptés ou dessinés, la fascination des artistes pour les animaux de la Renaissance à nos jours. Du dindon de Jean de Boulogne aux fauves de Barye, des paons D'Hondecoeter au caniche de Jeff Koons, du chat de Bonnard aux araignées de Louise Bourgeois, du lion de Géricault à l'ours de Pompon, du rhinocéros de Dürer aux moutons de Henry Moore, voici une liste pour découvrir les beautés de l'art animalier.



1. Beauté animale
Emmanuelle Héran
5.00★ (10)

Dans les rapports que les artistes entretiennent avec les animaux, les liens entre science et art, entre connaissance de l'animal et fascination pour sa beauté, ont toujours été étroits. Le catalogue réunit 130 chefs-d'oeuvre de l'art occidental, de la Renaissance à nos jours, en suivant un parti pris radical et inédit : l'animal y est représenté seul, pour lui-même, hors de toute présence humaine. A travers peintures, dessins, sculptures et photographies se forme ainsi une galerie de portraits inédite où se mêlent le sauvage et le domestique, l'étrange et le familier...
2. Dossier de l'art, n°194 : Beauté animale
Dossier de l'art
4.00★ (6)

120 chefs-d’œuvre de l’art occidental, certains célébrissimes, d’autres méconnus, sont convoqués ce printemps au Grand Palais pour une exposition au propos totalement inédit. L’animal seul, à l’exclusion de toute figure humaine, y est célébré pour lui-même, au fil d’une captivante ménagerie d’animaux exotiques et de bêtes familières. S’ouvrant à la Renaissance avec Dürer, le parcours met en scène, jusqu’à Jeff Koons et Louise Bourgeois, l’histoire du regard porté sur l’animal, où s’entremêlent l’approche du savant et l’œil de l’artiste. Cabinets de curiosités, traités de zoologie, ménageries royales, Jardin des plantes : autant d’espaces, autant d’étapes cruciales qui ont contribué, en cinq siècles, à modeler et nourrir notre fascination pour les bêtes.
3. Bestiaire. L'animal dans l'art
Hubert Comte
Grâce à la vision originale des artistes, la profonde singularité des animaux apparaît au travers de techniques diverses : peinture, sculpture, tapisserie, gravure, orfèvrerie, tissage...
4. Animal
Rémi Mathis
3.00★ (11)

Un thème universel et porteur. Après le succès de la mini-exposition d'estampes d'animaux présentée au Salon international de l'Estampe de Paris (2013), la Bibliothèque nationale de France a décidé de réaliser un beau livre de gravures animalières choisies dans ses collections. De Dürer à Picasso Dans cet ouvrage prestigieux, des spécialistes d'histoire de l'art expliquent et commentent des oeuvres majeures de la gravure, ainsi que d'autres moins connues du public, issues de fonds anciens, modernes et contemporains. Ainsi, le Rhinocéros de Dürer côtoie le Lion de Delacroix, le Tigre de Ranson, le Harphang des neiges d'Audubon... Un auteur de renommée internationale Le grand historien de l'art Michel Pastoureau, qui a consacré ces dernières années de nombreux ouvrages aux animaux, signe la préface de cet ouvrage exceptionnel. Des animaux à la Bibliothèque nationale de France ! Le puissant rhinocéros de Dürer, les célèbres chats de Manet sur leur toit parisien, le tigre de Ranson aux lignes flamboyantes, la carpe imposante et audacieuse d'Hiroshige devant une vue d'Edo, l'élégante simplicité du cygne de Matisse... Au fil des pages de cette anthologie, découvrez l'extraordinaire diversité des fonds conservés au département des Estampes et de la Photographie, ainsi que la richesse et la variété des techniques d'un art graphique multiple qui a produit tant de chefs-d'oeuvre.
5. Comme des bêtes : Ours, chat, cochon et Cie
Bernard Fibicher
En prenant comme point de départ neuf animaux emblématiques – l’ours, le cerf, le cochon, la vache, l’âne, le chat, la poule, le papillon et la mouche –, animaux qui nous sont (qu’on le veuille ou non) « proches », l’exposition décline des images tantôt banales, tantôt surprenantes voire spectaculaires, qui sont autant de clés de lecture des rapports complexes de l’homme à l’animal.
6. Anima / Animal : Abbaye royale de Saint-Riquier - Baie de Somme, du 19 avril au 31 décembre 2015
Evelyne Artaud
En proposant le thème "Anima, Animal" il ne s'agit pas seulement de revisiter l'une de des sources les plus stimulantes de la création artistique et de la pensée. Au moment même où s'efface l'ancienne proximité entre l'homme et l'animal, à l'instant précis où la notion de biodiversité télescope celle de la diversité culturelle, l'art, la création, la pensée sont à nouveau invoqués pour inventer une nouvelle façon de vivre, mais aussi de créer et, pourquoi pas, de rêver ensemble…
7. Animaux et chimères... dans la collection Simonow
Michel Hue
Michael Simonow a constitué, en quarante ans, une collection de chefs-d’oeuvre des plus grands maîtres : Rubens, Renoir, Monet… Séduit par la beauté de l’abbaye cistercienne de Flaran, il a confié sa prestigieuse collection, qui continue de s’enrichir au fil des années, au Conseil général du Gers. Après ceux consacrés aux portraits et aux paysages, ce troisième ouvrage met en lumière les animaux et autres chimères issus de cet ensemble, à travers plus d’une trentaine d’œuvres qui offrent une vision transversale des grands mouvements artistiques européens, du XVIe au XXIe siècle. La chevauchée dans Hyde Park de Guys, une vache de Troyon, la chienne de Valadon, le centaure de Picasso… Ces œuvres peu connues d’artistes majeurs sont une merveilleuse découverte, au cœur d’un des grands sites de la Région Midi-Pyrénées.
8. 100 sculptures animalières : Bugatti, Pompon, Giacometti...
Frédéric Chappey
Antilopes, chats, ours et panthères, éléphants, ibis et oiseaux d'or: exceptionnel par son propos et par sa volonté de remettre sur le devant de la scène la sculpture animalière du XXe siècle, cet ouvrage du musée des Années Trente de Boulogne- Billancourt présente une centaine d'oeuvres des plus grands noms de l'histoire de l'art: de Bourdelle à Bugatti, de Calder à Giacometti en passant par Arp, Duchamp-Villon, Lipchitz, Orloff, Pompon, Picasso ou Zadkine. Des oeuvres d'artistes contemporains majeurs, Miguel Barcelô, Michel Blazy, Jan Fabre, Alain Séchas ou Wim Delvoye, apportent également un éclairage nouveau à ce thème qui reste étonnamment moderne.
9. Dictionnaire illustré des sculpteurs animaliers & fondeurs de l'Antiquité à nos jours : Coffret en 2 volumes
Jean-Charles Hachet
Ce dictionnaire sur le Bestiaire sculpté est une immense entreprise qui souligne l'importance dans l'art de la représentation de l'animal, qui inspira et inspire tant d'artistes, de Lascaux à César... Ouvrage d'Art, ouvrage de référence, tous les domaines de la sculpture animalière sont présents dans cette édition. C'est une somme que tout artiste, historien, collectionneur, marchand ou bibliothécaire se doit de saluer.
10. Bestiaire de Paris
Jacques Barozzi
Dans les rues de Paris, le lion, " roi des animaux ", partage la première place avec le cheval, " la plus noble conquête de l'homme ", et, Seine et fontaines obligent, le dauphin. Viennent ensuite de nombreuses espèces lointaines et exotiques : éléphants, rhinocéros, serpents, tigres..., témoins de l'orientalisme et de l'époque coloniale, la gamme complète des animaux domestiques et familiers: bœufs, ânes, cochons, chiens, chats.... hommage de la Capitale au monde champêtre et agricole, sans oublier la kyrielle de bêtes imaginaires directement issues de l'époque moyenâgeuse. Sculptés dans la pierre, le bronze ou le marbre, en bas-relief ou en ronde bosse, peints sur les murs, les devantures de boutiques ou les enseignes, œuvres anonymes ou signées des plus grands artistes, ces animaux font de Paris un zoo, une ménagerie et une vaste ferme tout à la fois.
11. Animal
Christiane Falgayrettes-Leveau
1.00★ (5)

De tout temps, les animaux dialoguent de façon ininterrompue avec les hommes. Dans la plupart des sociétés de l'Afrique subsaharienne, la littérature orale s'appuie sur un large bestiaire où le lion, le léopard, l'éléphant, le buffle, le serpent, l'antilope, et bien d'autres encore, prêtent leurs qualités et leurs défauts aux humains. Ces mêmes animaux, considérés comme des référents majeurs, investissent fortement l'univers du sacré. En effet, l'initiation, moyen privilégié de transmission des connaissances de génération en génération, les pratiques thérapeutiques, les activités de subsistance, chasse, pêche et agriculture, les fondements de l'organisation sociale, recourent sans cesse au monde animal. Les relations étroites, directes ou symboliques, qui unissent bêtes et hommes constituent une source d'inspiration inépuisable pour les sculpteurs, les fondeurs et les ivoiriers. Si les statues, figurines, insignes de dignité, objets usuels, intègrent des formes animales, ce sont surtout les masques qui offrent la plus grande diversité. De la figuration naturaliste aux compositions complexes et stylisées, la représentation animalière dans les arts africains bouscule souvent les repères et ébranle les certitudes. Anthropologues, ethnologues, historiens de l'art, préhistorien et écrivain, auteurs connus, chercheurs émérites, se penchent sur les comportements, interrogent les systèmes de pensée, fouillent les imaginaires. Cet ouvrage de référence, qui couvre de grandes aires culturelles, s'adresse à un large public. Les spécialistes de même que les amateurs peuvent y trouver des éléments de réflexion et de découverte sur des univers où les frontières entre les animaux et les hommes s'abolissent.
12. Homme animal : Histoires d'un face à face
Laurent Baridon
En quoi l'homme diffère-t-il de l'animal ? L'animal peut-il être un révélateur de l'être humain, l'aider à figurer sa relation au monde ? Proches et séparés tout à la fois, homme et animal se côtoient en une relation complexe - familiarité, fascination ou répulsion - dont l'art s'est depuis toujours fait le témoin. Pour mieux se représenter, se glorifier ou explorer ses parts d'ombre, l'homme emprunte à l'animal ses traits, son étrangeté ou sa beauté. De l'art préhistorique aux manuscrits et chapiteaux médiévaux, des dessins de Léonard de Vinci et de Goya à ceux de Le Brun et de Grandville, des tendres animaux de Benjamin Rabier aux créatures de Roland Topor, des jouets mécaniques aux inquiétantes représentations du cinéma ou de l'art vidéo, la même question revient : lequel, de l'homme ou de l'animal, est le miroir de l'autre ? Ce livre, richement documenté, explore cette thématique et propose une réflexion qui est au cœur de l'exposition-événement des Musées de Strasbourg (8 avril-4 juillet 2004), avec des œuvres et des contributions de la Galerie Heitz, du Musée archéologique, du Musée de l'Œuvre Notre-Dame, et du musée d'Art moderne et contemporain.
13. L'animal, miroir de l'homme
Isabelle Néto
5.00★ (5)

Nous ne devons nous attacher qu'à la nature des animaux qui nous ressemblent le plus" écrivait Buffon, le célèbre naturaliste du XVIII ème siècle (Histoire naturelle). C'est cet anthropocentrisme qui domina, semble-t-il, la conception que les Lumières se firent de l'animal. Aux bêtes sauvages furent souvent préférés les animaux domestiques, les petits oiseaux décoratifs, les tendres moutons des pastorales. A travers un choix de peintures, dessins, gravures, terres cuites, porcelaines et faïences, se verra donc un animal "miroir de l'homme", inventé par une société qui aima la nature à condition qu'elle soit extrêmement civilisée, et toujours à son service, fût-ce pour se parodier elle-même. Même si le grand méchant loup continua à hanter les imaginations, il eut, déguisé en berger par La Fontaine, un aspect moins sanguinaire, tandis que singes et papillons prirent parfois d'étranges allures de libertins de salons. L'exposition L'animal miroir de l'homme. Petit bestiaire du XVIII ème siècle s'est tenue au musée Cognacq-Jay du 29 janvier au 12 mai 1996.
14. Le point de vue animal : Une autre version de l'histoire
Éric Baratay
3.67★ (63)

Le chien est le meilleur ami de l'homme mais l'homme est-il son meilleur ami ? Rien n'est moins sûr, si l'on en juge par les traitements parfois infligés et, dans un autre domaine, la place médiocre que l'histoire et la philosophie réservent habituellement aux animaux. À travers l'exemple des taureaux de corrida, des chevaux de mine ou encore des vaches laitières, Éric Baratay cherche à rendre la parole, ou à défaut leur histoire, aux animaux. Les constituer en sujets, voire acteurs de l'histoire, tel est le défi à relever. Renouvelant l'étude traditionnelle de leurs représentations, il propose une histoire des cultures animales qui ne soit plus anthropocentrée. Il s'agit désormais en effet de se pencher sur la construction du sujet animal, de prendre au sérieux l'' expérience vécue ', notamment la souffrance et la violence qu'il subit, mais aussi la connivence et la complicité qui peuvent le lier à l'homme. C'est afin de mieux rendre compte de l'histoire globale du sujet animal que l'auteur retrace alors l'incessante adaptation des espèces et des individus aux conditions naturelles et humaines. Se fondant sur l'éthologie, la biologie, la zoologie et la psychologie, il parvient à démontrer que l'étude de ce sujet autonome se situe au croisement des sciences naturelles et humaines, passage obligé pour l'historien s'il désire 'entrevoir d'autres mondes que le sien '.
15. Zoos : Histoire des jardins zoologiques en occident (XVIe-XXe)
Éric Baratay
4.00★ (9)

L'animal sauvage n'a jamais cessé de fasciner les hommes. Afin de nourrir leur passion pour les collections, ils inventèrent les zoos, ces lieux uniques où s'exprime leur désir de dominer la nature pour mieux la connaître. Dans cet ouvrage passionnant et documenté, Eric Baratay et Elisabeth Hardouin-Fugier retracent l'histoire des ménageries et jardins zoologiques en Occident. Ils montrent ainsi comment, à partir du XVIe siècle, les aristocrates de l'âge baroque mettent en scène quantité de bêtes exotiques dans leurs ménageries. Enfermés, au service d'un pouvoir soucieux de se montrer, les animaux suscitent aussi la passion des naturalistes et éveillent la curiosité du peuple. Au XIXe siècle, l'urbanisation et la colonisation favorisent la multiplication des jardins zoologiques où les animaux, importés par milliers, sont dressés à jouer le rôle de fauves vaincus, de bétail domestiqué ou de gentils compagnons devant un public toujours plus nombreux. Aujourd'hui, le zoo ne va plus de soi : interpellé par la disparition de la faune sauvage, il se doit d'offrir à un public nostalgique le mirage d'une nature préservée et à ses détracteurs l'illusion d'un sauvetage des espèces en perdition. Fourmillant d'anecdotes, l'ouvrage d'Éric Baratay et Elisabeth Hardouin-Fugier nous fait pénétrer dans les coulisses de cette institution méconnue. Mais son ambition est aussi d'offrir au lecteur une contribution inédite à l'histoire politique, culturelle, sociale et esthétique de l'Occident.
16. Des animaux et des pharaons
Hélène Guichard
3.50★ (2)

Les formes animales qui s'épanouissent dans l'art de l'Egypte ancienne sont le fruit d'une observation minutieuse et inlassable de l'environnement. Cette parfaite connaissance a conduit les Egyptiens à faire de certains animaux des entités porteuses de sens, permettant de mieux appréhender l'incompréhensible, c'est-à-dire tout ce qui relève du divin ou de la métaphysique. La vigilance farouche des mères hippopotames, le crocodile saisissant ses petits dans sa gueule pour les mettre à l'abri du danger, le bousier poussant de ses pattes la boulette d'excréments d'où émergera comme par miracle un jeune scarabée, le cobra dressé crachant son venin sur ses agresseurs, le faucon dominant les cieux de ses larges ailes et fondant avec fulgurance sur ses proies : autant de spectacles familiers aux Egyptiens. Ces traits comportementaux spécifiques et les capacités de chacun de ces animaux ont été rapidement exploités pour matérialiser des principes divins intangibles et donner un aspect visible à ce qui, par essence, ne l'est pas. L'exceptionnelle production animalière du royaume des pharaons, outre son incomparable qualité artistique qui nous émerveille encore aujourd'hui, est bien le reflet d'un vrai système de pensée, élaboré et complexe ; elle constitue un remarquable répertoire de signes et, partant, un langage métaphorique à la composition équilibrée et précise, destiné à rendre intelligible aux hommes, par des références communes et familières, une conception philosophique et religieuse de l'univers.
17. L'objet d'art - HS, n°85 : Des animaux et des pharaons
L'Objet d'Art
4.00★ (2)

Le Louvre-Lens met l'Égypte à l'honneur et révèle au fil de son exposition "Des animaux et des pharaons", à travers plus de 400 œuvres, la place essentielle de l'animal dans la civilisation pharaonique. Pour les anciens Égyptiens, il n’existe pas de césure, encore moins de hiérarchie, entre le monde animal et celui des humains. Les animaux sont perçus comme des êtres vivants doués de sensibilité, dépositaires d’une étincelle divine et d’une charge sacrée. Ainsi, prêtres et théologiens ont largement recours à la métaphore animalière pour rendre intelligibles les manifestations de l’invisible au commun des mortels.
18. Histoire de l'illustration naturaliste
Valérie Chansigaud
4.12★ (12)

Plus qu'une fenêtre sur le monde vivant, les Images naturalistes nous offrent un miroir sur nous-mêmes et sur l'intérêt que nous portons à la nature. L'histoire de l'illustration naturaliste commence à la Renaissance, au moment où artistes et savants se dévouent à la réalisation d'images d'animaux et de plantes. Dès lors, les illustrations naturalistes vont permettre à des générations de découvrir le monde vivant. Valérie Chansigaud retrace une histoire riche et inattendue qui fait découvrir la précision des premiers livres de botanique de la Renaissance, la difficile rentabilité des ouvrages Illustrés, la vie des grands Illustrateurs (Redouté, Audubon, Wolf, Fuertes), la constitution d'images de référence reprises d'ouvrages en ouvrages (comme le rhinocéros de Ale Dürer), l'émergence des guides de terrain (dont le célèbre Peterson), la révolution de la photographie puis du cinéma (des frères Kearton à Attenborough en passant par Cousteau), l'influence d'une perception plus globale de l'environnement (Humboldt, Wallace, Darwin, Brehm...). Une approche claire et une documentation foisonnante, accessible à tous les publics. Un récit vivant et haut en couleurs grâce à plus de 350 illustrations et des encadrés. En annexe, une chronologie détaillée pour repérer les personnages et les événements-clés.
19. Le Peintre et l'histoire naturelle
Madeleine Pinault-Sorensen
4.00★ (4)

Sommaire : Peintres collectionneurs et savants, Voyageurs et artistes, Jardins et serres, Simples fruits du potager, Fleurs et bouquets, Ménageries et volières, recueils d'oiseaux, Tachetés et mouchetés, Coquillages, Le spectacle de la nature.
20. Histoire naturelle des Oiseaux
Georges-Louis Leclerc de Buffon
3.00★ (8)

Les dix volumes que Buffon consacre aux oiseaux s'inscrivent dans une entreprise inédite au XVIIIe siècle, l'Histoire naturelle. Aussi remarquable que l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, elle en dépassera d'ailleurs le succès. Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, est une figure emblématique du siècle des Lumières. Nourri par la pensée des philosophes, savant de réputation internationale, il mène ses recherches entre Paris et la propriété familiale de Montbard, et sera considéré comme l'égal de Voltaire ou de Rousseau pour son talent d'écrivain et la puissance de sa pensée. Il vient d'être nommé intendant du Jardin du Roi (le futur Muséum national d'histoire naturelle) lorsqu'on lui demande, en 1739, d'établir un catalogue raisonné des collections. Buffon transforme ce recensement en un travail colossal : trente-six volumes parus en plus de quarante ans. Il n'hésite pas à y remettre en cause les thèses de Linné ou de Réaumur, fondant notamment sa propre classification et une théorie de la génération. Son Histoire naturelle des Oiseaux bénéficie des fabuleuses collections dont il dispose et du réseau de scientifiques avec lesquels il correspond dans le monde entier. Elle marque une étape décisive dans la naissance de la science ornithologique. Si les connaissances ont progressé depuis, elle demeure une référence incontournable, longtemps sans équivalent par son caractère exhaustif et le fait qu'elle ajoute à la description l'étude du mode de vie des oiseaux. Les Planches que Buffon commande au dessinateur du Roi, François-Nicolas Martinet, font intrinsèquement partie de cette entreprise. Elles sont conçues comme une source complémentaire d'informations sur la morphologie et les couleurs - un élément essentiel dans la reconnaissance -, mais aussi comme des œuvres à part entière par leur valeur visuelle. Ce document exceptionnel était cependant peu accessible car le tirage en fut limité. L'ouvrage présenté par les éditions Citadelles & Mazenod réunit pour la première fois la totalité des 1008 planches de Martinet (973 planches représentant des oiseaux, auxquelles s'ajoutent 35 illustrations d'animaux divers), accompagnant les textes de Buffon. Les connaisseurs comme les amateurs peuvent retrouver ce qui fait toute la particularité de l'œuvre de Buffon : l'association harmonieuse de la science, de la littérature et de l'art.
21. Buffon illustré : Les gravures de l'Histoire naturelle (1749-1767)
Thierry Hoquet
3.00★ (2)

L'objet de cet ouvrage est, comme sa composition, double : interprétatif et documentaire. Il donne à penser la relation entre la science de Buffon et son illustration. En première partie, une étude historique et épistémologique dégage les principaux caractères et la grande harmonie de ce corpus, en le comparant à d'autres ouvrages illustrés (Ruysch ou Perrault) ou au contraire privés d'images (Linné). A tirer ainsi les leçons de l'illustration pour la lecture de l'Histoire naturelle, on est alors surpris de découvrir la profonde unité de l'ouvrage, à travers les contributions des différents collaborateurs : Buffon bien sûr, Daubenton évidemment, mais aussi De Sève. Dans un deuxième temps, l'ouvrage présente un corpus iconographique unique, qui met à la disposition des lecteurs l'ensemble des planches illustrant la première série de l'Histoire naturelle générale et particulière (édition princeps, 1749-1767, quinze volumes in-4°). Par là, il s'agit de rendre l'iconographie disponible pour de nouvelles recherches sur l'Histoire naturelle. On peut espèrer que ce corpus, exhaustif mais restreint aux quinze premiers volumes, rendu maniable par sa réunion en un volume inédit, suscitera de nombreux travaux.
22. L'héritage de Buffon
Marie-Odile Bernez
Buffon naturaliste, mathématicien, chimiste, styliste. Buffon à la tête d'un monument : l'Histoire naturelle. Qu'en reste-t-il de nos jours ? Comment les idées de Buffon ont-elles cheminé, aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles, dans la pensée des autres chercheurs, en Europe et au-delà ? dans les théories scientifiques ou la littérature moderne ? Au centre du réseau de ses correspondants, critique de Linné, précurseur de Darwin, Buffon jette des ponts vers la biologie moderne, tisse des liens avec les penseurs de l'avenir, avance aux côtés des artistes inspirés de son oeuvre, à l'écoute des oiseaux, animaux, grands singes qui l'accompagnèrent dans sa vie et son œuvre. Cet ouvrage ne veut pas se pencher sur l'auteur de l'Histoire naturelle, comme on ausculterait les reliques d'un grand ancien. Au contraire, son but est de parcourir les multiples voies qu'a pu prendre son influence dans l'esprit de ses successeurs. Il s'agit ici de suivre dans leurs délinéaments les pistes dégagées par un maître de la pensée qui ne fut pas un maître en prêt-à-penser, mais un pionnier de la réflexion sur la complexité du vivant.
23. L'expression des émotions chez l'homme et les animaux
Charles Darwin
3.68★ (64)

Pourquoi haussons-nous les épaules ? Pourquoi remuent-ils la queue? Pourquoi fronçons-nous les sourcils lorsque nous sommes en colère et faisons-nous la moue lorsque nous sommes tristes plutôt que l'inverse ? Quelle est la différence entre culpabilité et honte ? Ce livre serait extraordinaire même s'il n'avait répondu qu'à ces questions en 1872. Mais il a aussi prouvé que l'esprit humain, pas simplement le corps, est un produit de l'évolution. Il a montré, au moment de l'apogée du racisme scientifique, que les races humaines sont fondamentalement semblables, en devançant pratiquement toutes les sciences du comportement du XXe siècle, du développement de l'enfant et de la psychopathologie à l'ethnographie, l'éthologie, la science cognitive et ta neurophysiologie. Il a été le premier ouvrage scientifique à s'appuyer sur la photographie. C'est un livre captivant. Darwin a enrichi son argumentation de centaines d'observations pénétrantes, dont beaucoup sont formulées avec toute l'émotion et l'humour de la grande littérature. Cette édition est aujourd'hui aussi fraîche et stimulante pour l'esprit qu'elle l'était il y a plus d'un siècle.
24. Le chat et la palette
Elisabeth Foucart-Walter
3.67★ (11)

Une recherche iconographique sans précédent et une étude brillante et sérieuse sur la représentation du chat dans la peinture occidentale du XVe siècle à nos jours.
25. Les chats dans l'art
Stefano Zuffi
2.00★ (10)

Mystérieux, souvent indolent, toujours prêt à bondir comme un fauve, alternativement symbole de quiétude domestique et de pulsions démoniaques ou magiques, le chat traverse l'histoire des civilisations et l'histoire de l'art. Les Chats dans l'art propose de retrouver ces félins au fil des pages, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, et offre une rencontre passionnante et inattendue à travers 185 chefs-d'œuvre de la peinture, de la sculpture ou de la gravure. Peu d'artistes ont résisté à l'allure de cet animal agile et élégant, distant et familier, capable d'une indifférence souveraine et pourtant toujours aux aguets. Léonard de Vinci, Rembrandt, Goya, Renoir, Bonnard ou Balthus, tous se sont approprié cet animal, et leurs œuvres mettent en lumière son importance et sa présence aussi bien dans les portraits que les scènes religieuses ou les compositions historiques.
26. Chats
Frédéric Vitoux
3.00★ (9)

Un bijou d’écriture, d’humour et de psychologie féline ! S’il est question de chats, il est aussi question d’art Quand un Académicien de l’Académie française, Frédéric Vitoux, préface d’une griffe alerte, les notices d’une conservatrice en chef au département des Peintures du Musée du Louvre, Elisabeth Foucart-Walter, commentant des chefs d’œuvre représentant des chats, cela donne un de ces adorables petits livres que nos amis anglo-saxons baptisent « coffee table book » - livre pour la table du salon. Notre Académicien n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il s’est déjà fait le biographe du chat de Louis-Ferdinand Céline, Bébert. De la « moue-s’tache » au coussinet, voilà notre félin croqué : « Ces tableaux et ces dessins si adorablement convenus enchantent par leur fragilité – pour ne pas dire leur mensonge ou leur perversité. » Il n’est pire chat que le chat qui dort … Au fil des pages, on évoque ainsi les chats présents au Louvre par la sculpture (la déesse égyptienne Bastet), le dessin et surtout la peinture (Véronèse, Dürer, Chardin, Fragonard, pour n’en citer que quelques uns).
27. Le cheval dans l'art
Nicolas Chaudun
Des grottes de Lascaux aux compositions de Maurizio Cattelan, le cheval n'a cessé d'inspirer peintres et sculpteurs. Les représentations les plus spectaculaires de l'histoire de l'humanité - invasions et conquêtes, guerres et triomphes. cérémonies et défilés - impliquent irrésistiblement les grands mouvements de cavalerie. Et l'homme est-il jamais plus grand que lorsqu'il se fait représenter en selle comme sur un trône, dominant sa monture comme il pense dominer le monde ? Autrefois omniprésents sur les champs de bataille, clans les travaux agricoles et pour les transports, les chevaux ont peu à peu disparu de notre environnement immédiat. Ils n'ont pour autant jamais quitté les cimaises de nos musées et les sculptures de nos villes. En multipliant les approches, en transcendant les genres, les lieux et les époques, les meilleurs spécialistes de l'histoire du cheval et de sa représentation dans l'art composent un panorama idéal où ils nous servent de guides. Avec eux, nous franchissons, sur le pas des chevaux, les principaux continents qui. d'est en ouest et de la Préhistoire à nos jours, servent de cadre à cette galerie d'images sans cesse surprenante. sans cesse renouvelée. Uccello, Fouquet, Limbourg, Clouet, Verrocchio, Gozzoli, Piero Della Francesca, Rubens, Van der Meulen, Donatello, Van Dyck, Le Brun, Velàsquez, Véronèse, Delacroix, Géricault, Stubbs, Alfred de Dreux, Gros, David, Vernet, Chassériau, Romney, Barye, Picasso, Bugatti, Malevitch croisent les montures ailées de la mythologie, les armées enterrées de l'Empire du Milieu, le char de Toutankhamon, les chevaux des chasses au lion d'Assurnazirpal, les chevaux de Trajan, les palefrois des tournois médiévaux, les cavaliers de la furûsiyya, les reprises de l'Ecole de Vienne et le galop des courses d'Ascot. C'est à cette promenade exceptionnelle dans l'univers du cheval et de son art que cet ouvrage, comportant plus de 300 illustrations en couleurs, parfois inédites, invite le lecteur.
28. Le Louvre à cheval
Jean Rochefort
4.00★ (18)

Jean Rochefort, l'une des figures les plus aimées du cinéma, a une passion dévorante : le cheval.Cet amour trouve sa source à l' âge de 30 ans, lors du tournage de Cartouche.Dans un dialogue complice, Jean Rochefort et Edwart Vignot, historien de l'art, nous convient à une promenade au Musée du Louvre au coeur des chefs-d'oeuvre qui mettent en scène la figure équine.Ils exaltent l'animal, son mystère et son esthétique, ils analysent la créativité et les connaissances des artistes. Des gros plans révèlent des détails inédits que seul un esthète de l'art équestre peut expliquer.Il en résulte une lecture émouvante, originale, humoristique, poétique mais aussi scientifique de ces chefs-d'oeuvre que le public ne regardera plus jamais de la même manière.C' est aussi le plus beau cours d'équitation qui soit. Amoureux du cheval, amateurs d'art, passionnés ou collectionneurs de peinture animalière, chacun trouvera un plaisir immense en feuilletant ces pages.
29. Chiens
François Nourissier
4.00★ (7)

À travers 40 oeuvres célèbres ou méconnues, les Carnets du Louvre proposent un parcours original dans les collections du plus beau musée du monde.
30. Le chien dans l'art
Tamsin Pickeral
1.75★ (6)

Les représentations de chiens sont apparues dès l’Antiquité, notamment chez les Égyptiens, les Grecs et les Romains. Elles sont suffisamment précises pour que l’on puisse distinguer les différentes races : lévriers, sloughis, loulous ou mastiffs. Dès les origines, l’animal incarne la fidélité et la noblesse. Alors que la chasse prend une place centrale dans l’Europe médiévale et que les élevages se développent, le chien devient l’animal de compagnie privilégié de l’homme : les enluminures et les peintures murales en témoignent. À la Renaissance, les chiens de petite taille accompagnent tous les moments de la vie tels que le montrent les peintures de Titien, de Carpaccio ou de Van Eyck ; il continue de symboliser la fidélité dans les portraits de couples notamment, ou dans les Annonciations. Les premiers portraits de chien seul apparaissent au XVIe siècle en même temps que la peinture animalière émerge. Le genre devient très prisé au XVIIIe siècle au sein de l’élite aristocratique ; des artistes en font leur spécialité tels Jean-Baptiste Oudry et François Desportes, mais aussi Gainsborough et Stubbs en Angleterre. L’animal gagne sur la toile une profondeur d’âme qui traduit la tendance croissante à l’anthropomorphisme sans pour autant négliger la précision anatomique de chaque race. Le chien moderne devient un motif d’expérimentation pour les avant gardes du XXe siècle et acquiert une existence propre. Mais même nimbé du mystère de l’animalité, il reste profondèment marqué de la personnalité de son maître, l’homme.
31. Best in Show: The Dog in Art from the Renaissance to Today
Edgar Peters Bowron
Dogs have been featured in works of art in various ways—from primary subjects to supporting characters to props. Best in Show is the most up-to-date, comprehensive survey of the dog as shown in painting, sculpture, works on paper, and photography from the end of the sixteenth century to today. This beautifully produced book features sixty works by such illustrious artists as Francis Bacon, Gustave Courbet, Salvador Dalí, Lucian Freud, Thomas Gainsborough, Edouard Manet, Andy Warhol, William Wegman, Andrew Wyeth, and many more. Four fascinating essays by distinguished scholars discuss the dog in the context of the art of the 16th through the 21st centuries; examine the purebred and how breeds have developed and changed over the years; and outline the results of scientific inquiry over the centuries regarding the nature of dogs. Best in Show brilliantly illuminates the captivating and intriguing history of the dog in art––offering myriad interpretations and irrefutable reasons for celebrating “the artist’s best friend.”
32. Oiseaux
Katrina Cook
2.00★ (3)

Les oiseaux ont toujours été un sujet de prédilection pour les artistes. A travers toutes les époques, les hommes ont réussi à représenter les couleurs de leurs plumages, la variété des espèces et le sentiment de liberté que transmet leur vol. S’ouvrant sur les peintures des grands maîtres de la Renaissance, ce somptueux ouvrage présente les plus belles œuvres effectuées par les grands de l’art des oiseaux : Audubon, Bauer et Gould, Lear, Bewick et Wolf, etc. Le canard mandarin, l’outarde arabe et le pélican blanc prennent vie ; le perroquet rouge, l’aigle royal et le paradisier grand-émeraude surgissent de ces pages. Des oiseaux familiers de nos jardins aux espèces exotiques, voire disparues, sont ici rassemblés en 130 images magnifiques parmi les plus célèbres, mais aussi les plus rarement montrées, venues du monde entier. Les dimensions même de chacun de ces 130 peintures, dessins et gravures en font ressortir les détails les plus complexes, permettant à chaque œuvre d’être exposée dans toute sa splendeur. Un commentaire pertinent de Katrina Cook nous expose les techniques utilisées par les artistes, la vie et les choix de ces derniers, de leur source d’inspiration et leur perception du monde des oiseaux. Cette approche fascinante des sciences naturelles associée à ces images remarquables fait de cet ouvrage un régal pour les yeux.
33. The Parrot in Art: From Durer to Elizabeth Butterworth
Richard Verdi
With their spectacularly coloured plumage and ability to mimic human speech, parrots have long held a place in man's affections as one of the most uncanny and wondrous of birds, and for centuries artists have accorded them diverse roles in their works. This beautiful book draws on examples of paintings, drawings and prints from some of the finest art collections in the world. As an art historian and parrot-lover, Richard Verdi is well placed to reveal the remarkable history of this bird's complex symbolism in art. Since the Middle Ages the parrot has represented the Virgin birth of Christ, or acted as an eye-witness to the Fall of Man. It has also been celebrated as a domestic pet, featuring more prominently in Dutch scenes of ordinary life than in any other category of painting. In addition to making frequent appearances in still lifes and portraits, it sometimes impersonates or stands in for people, plays the role of a woman's surrogate lover, or mocks and comments on the follies of human behaviour. Richard Verdi presents works from all genres and periods, by artists including Dürer, Steen, Tiepolo, Goya and Quentin Blake. He also encompasses the distinct but related field of natural history illustration with examples by Ferdinand Bauer, Edward Lear and the finest living parrot artist, Elizabeth Butterworth.
34. Musca depicta
André Chastel
The presence of the fly in painting is anatomized and analysed in this book - with a certain irony - by the distinguished scholar André Chastel. Over fifty artistic embodiments of the insect are presented here, proudly standing out on the vestments of cardinals and the gleaming skulls of Vanitas, on the blue cloaks of mild Madonnas and the luscious fruit of still lifes, together with an anthology of literary references to this unpopular dipteran.
35. Portraits de l'artiste en singe. Les singeries dans la peinture
Bertrand Marret
Dans le bestiaire accoutumé des peintres occidentaux, le singe occupe une place particulière indépendamment de l'art animalier et de l'étude naturaliste. Comme pantomime du comportement humain, l'animal représente une longue tradition iconographique chargée de significations métaphoriques. Le singe est l'image manquée de l'homme, sa caricature. Par son indécente ressemblance, par ses attitudes, ses gestes, ses grimaces et surtout son don d'imitation, l'animal est naturellement comique. Les singeries, tableaux de chevalet ou peintures décoratives, cherchent à accentuer ce caractère bouffon en donnant au singe les habits de l'homme, en lui faisant utiliser ses objets familiers. Parallèlement le thème du singe artiste, qui revient sans cesse, a toujours la valeur d'une fable picturale illustrant l'aspect vaniteux de l'art. Le singe y figure comme avatar de l'artiste histrion, il y représente le poncif, la mauvaise imitation, la copie " bête " à la fois servile et prétentieuse. Il est le type du plagiaire qui lance un pied de nez à l'exercice de la peinture. C'est dans la tradition de la peinture de genre, dans les Flandres au XVIIe siècle, que la singerie va puiser son inspiration et trouver sa formule. David II Teniers, dit le Jeune, en deviendra le maître incontesté et réellement l'inventeur. Mais ce genre continue à se développer surtout jusqu'au XIXe siècle et est même brillamment illustré par des artistes tels Dürer, Bruegel, Mantegna, Goya, Delacroix, Picasso.
36. Le bestiaire médiéval
Christian Heck
4.83★ (18)

Ce livre propose de visualiser la présence animale au Moyen Âge à travers les représentations que l’on trouve dans l’enluminure. La richesse matérielle, ornementale et iconographique de ce mode d’expression artistique en fait le témoin privilégié de son époque dont il est également emblématique entre tous les arts. Les animaux représentés dans tous ces textes n’ont donc pas la même signification et sont souvent représentés selon des modes différents. Le symbolisme animalier au Moyen Âge, son intégration à une perception spatio-temporelle particulière au contexte culturel et surtout religieux de l’Occident médiéval, et son mode d’expression gouverné par les goûts et les conceptions artistiques de l’époque sont étudiés en détail. Remis en situations, les animaux qui peuplent les enluminures sont une immense source de connaissance sur la pensée et la culture du temps. La tradition des fabulistes antiques se poursuit au Moyen Âge qui en a conservé l’héritage, l’a enrichi et l’a adapté à ses attentes, faisant du monde animal un véritable miroir de la société humaine. Souvent donc, là où en apparence l’on voit un chien poursuivre un lapin il faut comprendre la cour assidue du galant à sa dame ou encore, lorsque l’on admire l’élégante figure d’une grue et que l’on s’interroge sur la petite pierre qu’elle tient dans sa patte gracieusement relevée, il faut comprendre que l’on a là un appel à la vigilance. Autant de lectures qui ne sont possibles que si l’on se replonge, autant que faire se peut, dans la perception médiévale du monde animal. Ce livre est richement illustré de plus de six cents reproductions d’enluminures peintes durant tout le Moyen Âge dans sa plus large acception (du IVe au début du XVIe siècle). Nombre d’entre elles qui sont encore inédites ou très peu connues en dehors du cercle des spécialistes se verront ainsi mises en lumières et portées à la connaissance d’un plus grand nombre d’amateurs. Ces derniers trouveront dans cet ouvrage de nouvelles clefs de lecture du bestiaire de l’art médiéval, comme de la vision du monde qu’il exprime.
37. Bestiaires du Moyen Âge
Michel Pastoureau
4.60★ (215)

Le cerf vit mille ans. Le sanglier porte ses cornes dans sa bouche. Les papillons sont des fleurs qui volent. L’écureuil est un animal diabolique, paresseux, lubrique, avaricieux. La zoologie médiévale n’est pas la zoologie moderne. Plusieurs notions qui nous sont aujourd’hui familières, sont alors inconnues. Le Moyen Âge est très bavard sur l’animal. A cet égard les bestiaires enluminés, nés pendant le haut Moyen Âge mais dont la vogue atteint son apogée aux XIIe et XIIIe siècles, sont les témoignages les plus riches. L’ouvrage s’ouvre sur une introduction générale, pour ensuite s'intéresser à la composition des bestiaires médiévaux et engager une étude thématique des espèces où sont décrites leurs propriétés physiques et morales, leur dimension symbolique et religieuse, mettant en lumière différentes histoires, croyances ou anecdotes les concernant. Chaque animal est accompagné d’une ou plusieurs miniatures, l’ensemble constituant une iconographie abondante, originale et particulièrement séduisante pour notre œil moderne.
38. Dossier de l'Art, n°103 : Le symbolisme du bestiaire médiéval sculpté
Dossier de l'art
4.00★ (6)

Suzanne Braun, docteur en histoire de l'art spécialiste du Moyen Age, nous guide à travers le bestiaire sculpté des églises médiévales et donne un éclairage à la fois littéraire et historique sur la signification et les origines du bestiaire, s'attardant sur la représentation de chaque animal et sur le symbolisme qui l'accompagne.
40. Dürer's Animals
Colin Tobias Eisler
Albrecht Durer has been universally acclaimed for his nature studies, especially his exquisitely detailed watercolors of small animals. In this ambitious work, which is encyclopedic in scope, Eisler introduces the reader to the full range of animals that appear in Durer's paintings, prints, and drawings--literally hundreds of examples in every size, shape, and variety. Separate chapters are devoted to wild beasts, farm animals, horses, birds, dogs, insects, and sea creatures as well as mythological creatures. Throughout, the author considers how Durer's use of animals was related to the symbolic and scientific traditions of his time. Eisler's copious scholarship takes us beyond Durer's artistic triumphs to give us a fuller understanding of an important facet of late medieval and Renaissance culture and a crucial time in the history of science.
41. Les dessins de Durer
Victoria Salley
5.00★ (3)

Peintre, dessinateur et graveur né à Nuremberg en 1471, Albrecht (ou Albert) Dürer est le plus grand peintre de l'école de peinture allemande. Au cours de ses voyages il dessine continuellement, que ce soit pour garder des traces de ce qu'il voit ou pour préparer des œuvres à venir. L'album publié aujourd'hui réunit l'ensemble de celles qui ont trait à la nature, sous toutes ses formes : animaux ou plantes. Dürer y montre une maîtrise complète de son art, mariant précision et émotion. En 1546, vingt ans après sa mort, son ami l'humaniste Philipp Melanchton écrivait : " Ensuite, devenu un vieil homme, il commença à regarder la nature et tenta de prendre en compte son apparence. C'est alors qu'il réalisa que cette extrême simplicité était le plus grand ornement de l'art. " C'est cette science et cette simplicité que ce livre propose, à travers une cinquantaine de planches commentées.
42. Bernard Palissy
Christine Viennet
Bernard Palissy, le plus connu des céramistes ? Davantage : un héros de l'histoire de France, l'incarnation de la persévérance et de la passion du chercheur et de l'artiste, brûlant ses meubles pour terminer la cuisson de ses céramiques, en une scène immortalisée par les manuels de générations d'écoliers et contée par le céramiste lui-même dans ses Discours admirables : un épisode parmi d'autres des combats que Palissy eut à mener... Les écrits de Palissy, en effet, comme les témoignages de son époque, nous révèlent non seulement les projets, les rêves et l'oeuvre d'un céramiste, mais encore le cheminement d'un homme de caractère, créateur sans concessions et protestant convaincu, qui jamais ne renia ses convictions et finalement mourut en prison. Un homme de la Renaissance, pris dans les tourmentes politiques, sociales et religieuses de son siècle comme dans son ébullition artistique. Un penseur curieux de tout, s'occupant tant de géologie, d'agriculture ou de fortifications que des moeurs humaines ou de l'art des jardins. Sans doute même un écologiste avant l'heure, dénonçant les hommes qui ravagent les ressources naturelles et " ne se soucient aucunement du temps à venir " ; en tout cas un artiste qui puise dans la nature son inspiration et conçoit ses oeuvres comme le miroir et l'éloge des créatures terrestres. C'est cet hymne à la nature que Christine Viennet dégage à travers son étude, s'intéressant d'abord à l'homme complet que fut Palissy, avant de se pencher plus précisément sur une oeuvre à la végétation et au bestiaire foisonnants qui marqua durablement l'histoire de la céramique. Sur cet homme passionné et fascinant, comme sur ses émules du XVIe siècle à nos jours, elle s'est efforcée de réunir un maximum d'informations, mais aussi de montrer une collection impressionnante de plats, bassins et objets, illustrant notamment la création palissyste des XIXe et XXIe siècles. C'est encore cet hymne à la nature que Paul Starosta fait vibrer avec ses photographies sublimant l'art de la terre. Le feuillage frémit, les poissons scintillent, les serpents se coulent et l'on s'attend à voir bondir les grenouilles : sous son objectif, la céramique et les émaux deviennent matière vivante autant qu'objets précieux...
43. Le style rustique : Le moulage d'après nature chez Wenzel Jamnitzer et Bernard Palissy suivi de Georg Hoefnagel et le naturalisme scientifique
Ernst Kris
MANIÉRISME : le terme a moins d'un siècle, c'est une invention de l'École de Vienne. Il a désigné tour à tour, chez les historiens d'art, le pathos (Rosso, Pontormo, Greco), le luxe, l'ostentation décorative (Primatice, Salviati...), le néo-platonisme (Zuccari...)... En 1926, le jeune Ernst Kris, élève de Julius von Schlosser, entreprend de revisiter, de réinventer, de renverser ce concept : il place au cœur du maniérisme les notions de naturalisme et d'investigation scientifique. L'art du XVIe siècle devient l'une des modalités de la saisie intellectuelle du monde. L'enquête prime la visée esthétique. À la survivance des dieux antiques succède l'induction expérimentale au ciel des Idées, la physique d'Aristote. L'atelier - avec ses pratiques empiriques - est désormais le lieu privilégié où convergent l'art, la technique, la science, la nature. Artisans de génie, inventeurs infatigables, Jamnitzer, Hoefnagel, Palissy sont les héros de Kris. Pour dire l'espèce de surenchère matérielle que suscitent des méthodes comme le moulage ou le prélèvement in situ, l'auteur invente le mot " naturalistique ". Il en pointe les effets dans l'art allemand du XVIe siècle ou dans les " figulines " de Palissy, chefs-d'œuvre dont les excroissances végétales, animales, minérales suscitent, aujourd'hui encore, inquiétude et perplexité. Ici, la nature s'invite sous ses formes les plus étranges : empreintes de lézard, morceaux de charbon, racines... Ce texte pionnier de Kris, qui n'était disponible dans aucune langue depuis trois quarts de siècle, est suivi d'un essai magistral de Patricia Falguières qui met en perspective le matérialisme krisien en introduisant la notion d'itérabilité. Adossée principalement à Aristote, mais aussi à Benjamin et à Derrida, Patricia Falguières étudie le destin de ce " menu fretin de l'art " - de ce peuple d'insectes et d'animaux multipliés à l'infini par le moulage et la copie : plus qu'à la nature, quantité de ces objets, de ces dessins empruntent à d'autres dessins, d'autres objets, dans une ronde sans fin de signes et de formes qui font du XVIe siècle le siècle de la prolifération internationale des images.
44. Giambologna. The complete sculpture
Charles Avery
Giambologna (1529-1608) was the foremost sculptor of the age of Mannerism, his work recognizable by means of his seductive and strongly distinctive style, who worked in the half-century following the death of Michelangelo in 1564. Charles Avery's major critical study covers the whole range of Giambologna's work in a fluent yet scholarly narrative and emphasizes his wide and long-lasting influence on the development of European sculpture. A profound artist, as revealed by his combined energy and subtlety, Giambologna's work as a whole displays a fascinating evolution throughout his own career and, in turn, signifies a turning-point for sculpture across Europe in the following centuries. The eloquent, extensive and erudite text is supported by outstanding photographic images of the sculptor's work captured by David Finn, whose own sense of aesthetic harmony and rhythm show the sculptures in their most revealing light. Setting out an exhaustive scope, the volume concludes with an invaluable checklist of all Giambologna's known works.
45. Jan Breugel the Elder: The Entry of Animals into Noah's Ark
Arianne Faber Kolb
At the dawn of the modern era in Europe, there was a keen interest in the precise rendering of the natural world, as evidenced by the landscapes and still lifes of the great Flemish artist Jan Brueghel the Elder. Born in Brussels and trained by his grandmother, he was called “Velvet Brueghel” for his skill at painting rich and delicate textures. This monograph takes an interdisciplinary approach to the study of Brueghel’s fascinating paradise landscape, exploring Renaissance zoology, religious views on nature, and the culture of collecting and cataloguing animals and natural specimens. It is brilliantly illustrated with paintings of landscapes and animals by artists such as Albrecht Dürer, Peter Paul Rubens, and Lucas Cranach the Elder as well as by Brueghel himself. It presents an overview of the tradition of this type of painting and discusses both the cultural context and the artist’s background, crucial to understanding Brueghel’s approach to nature. Jan Brueghel the Elder: The Entry of the Animals into Noah’s Ark is part of the Getty Museum Studies on Art series, which is designed to introduce individual artworks or small groups of related works to a broad public with an interest in the history of art.
46. Paulus Potter: Paintings, drawings and etchings
Amy Walsh
L'oeuvre du célèbre peinture animalier hollandais (1625-1654).
47. Pieter Boel, 1622-1674 : Peinture des animaux de Louis XIV
Elisabeth Foucart-Walter
Pieter Boel (Anvers, 1622-Paris, 1674) occupe une place particulière parmi les nombreux artistes flamands qui, sous Louis XIV, travaillèrent à la Manufacture des Gobelins. Ses peintures d'animaux servaient de modèles pour les tapisseries des Mois ou Maisons Royales exécutées sous la direction de Charles Le Brun. Boel représenta les animaux de la toute nouvelle et déjà prestigieuse Ménagerie de Versailles -célébrée par La Fontaine et Madeleine de Scudéry-, oiseaux et mammifères venant de France ou acquis à prix d'or dans des contrées exotiques. De ce fonds d'études peintes, 81 sont repérées à ce jour. Parvenues des Gobelins au Louvre en 1823, elles furent dispersées en 1892 entre divers musées de province et le Louvre sous le nom de François Desportes, avant d'être réattribuées à Boel vers 1960 sur la foi d'un ancien inventaire que confirment d'autres pièces d'archives négligées jusqu'ici. Le rassemblement presque intégral de ces études dans une exposition constitue une première, de la plus grande portée pour la connaissance de Pieter Boel et de la peinture du XVIIe siècle flamand, notamment dans le genre de l'étude esquissée. Brossées d'une manière éblouissante, elles révèlent à la fois un merveilleux observateur de la nature -et d'une nature vivante- et l'un des premiers créateurs de morceaux de peinture pure.
48. La ménagerie de Louis XIV peinte par Pieter Boel
Paola Gallerani
5.00★ (3)

Léopards, flamants, dromadaires, grues, civettes et marmottes figurent parmi les protagonistes des 86 toiles peintes par Pieter Boel (Anvers 1622 - Paris 1674) entre 1668 et 1671, à une époque où, la «nature morte», flamande en particulier, étant très en vogue, personne encore ne s'est consacré avec un tel talent, et en tout cas jamais avec un tel esprit d'observation, à la «nature vivante». Les tableaux de Boel sont des études préparatoires pour le cycle de tapisseries des Mois ou Maisons royales, commandé par Louis XIV. Exécutées par la manufacture des Gobelins sous la direction de Charles Le Brun, ces tapisseries représentent chacune une des résidences royales (du Louvre à Fontainebleau) qui forme le décor de scènes de cour et de chasse, tandis qu'en avant d'une balustrade, du côté des spectateurs, se promènent avec grâce hérons, cigognes, grues couronnées. Des autruches passent leurs têtes à travers les montants, des perroquets bequettent les fruits, tandis que divers animaux de basse-cour, plus ou moins nobles, picorent sous l'oeil d'un hérisson, qui, au beau milieu de la scène, prend un air, à juste titre, dépaysé. Il ne s'agit pas d'animaux quelconques mais bien des hôtes de la nouvelle Ménagerie de Versailles projetée par Louis Le Vau, véritable zoo d'avant-garde dont chacun des sept enclos porte le nom de l'animal qu'il abrite (cour des pélicans, cour des autruches, quartier des cigognes), autour d'un pavillon octogonal d'où les hôtes royaux, «sans plumes» ceux-là, peuvent en toute tranquillité observer la faune exotique. Pour ce joyau, Louis XIV ne lésina pas et ne s'étonna donc pas qu'il figure au premier plan des tapisseries, à l'égal de ses autres trésors : vases, orfèvreries et tapis. Mais ce qui est foncièrement nouveau à l'époque, c'est la façon dont Boel peint les animaux sur le vif, et sa capacité à saisir aussi bien leurs traits - reproduits de divers points de vue, en détails et avec le soin du naturaliste joint au sens de la composition du peintre - que leurs attitudes. Dispersées dans une bonne trentaine de musées de province, les toiles, dix ans après la publication du catalogue, aujourd'hui épuisé, de l'exposition-dossier du Louvre édité par Elisabeth Foucart-Walter, restent peu connues du grand public. Le présent volume offre, avec ses quarante planches disposées selon l'ordre des enclos de la Ménagerie du Roi Soleil, et décrites par le poème du fontainier Claude Denis, une sélection de ces merveilleuses peintures animalières, accompagnées de quelques dessins choisis parmi les centaines que Boel, appuyé à la balustrade du zoo de Versailles, a dû tracer sur le vif et d'une main alerte.
49. Melchior d'Hondecoeter, bird painter
Marrigje Rikken
In his time, Hondecoeter was already highly acclaimed for his vivid, colourful depictions of birds. He painted still lifes of game bags with dead birds, poultry yards with chickens as the main focus and park landscapes with exotic birds. He created and developed the last theme himself. Hondecoeter’s paintings featured geese (Brent, Egyptian and Red-Breasted), partridges, doves, sparrows, Golden Orioles, peacocks, but also African Black-Crowned Cranes, Australian Yellow-Crested Cockatoos, Asian Sarus Cranes and even an Indonesian Purple-Naped Lory and two Grey-Headed Lovebirds from Madagascar. Most birds painted by his predecessors were depicted in static poses against the scenery, but in Hondecoeter’s paintings their positions look very natural. Furthermore, the paintings show the animals interacting with one another, engaging in exciting confrontations.
50. Singeries & exotisme chez Christophe Huet
Nicole Garnier-Pelle
5.00★ (3)

Au XVIIe siècle Brueghel et David Teniers utilisent le singe pour tourner en dérision les actions des hommes dans des scènes de genre flamandes où des singes, vêtus comme des humains, boivent, fument ou mangent au cabaret.. la fin du XVIIe siècle, le goût pour l'exotisme et l'Extrême-Orient met à la mode chinoiseries et singeries. Les boiseries de la fin du règne de Louis XIV replacent des singes raffinés dans les décors grotesques de Jean Bérain, Claude Gillot, Claude III Audran ou Jean-Antoine Watteau. Le maître du genre, le peintre animalier le plus inventif sur le sujet, est Christophe Huet (1700-1759). C'est probablement lui qui réalise les décors des deux Singeries de Chantilly pour le duc de Bourbon en 1735 et 1737, ceux de Champs-sur-Marne pour le duc de La Vallière et le clavecin du château de Thoiry. E Cet ouvrage évoque plus largement le singe dans les arts décoratifs au XVIIIe siècle.
51. Animaux d'Oudry : Collection des ducs de Mecklembourg-Schwerin
Vincent Droguet
Consacrée au thème de la chasse, la présente exposition réunit une trentaine d’œuvres, peintures et dessins des musées de Schwerin en Allemagne, ainsi que vingt-trois peintures d’Oudry conservées au château de Fontainebleau. Oudry excelle dans ce genre particulier qu’est la peinture animalière, qu’il s’agisse de trophées de chasse avec du gibier mort, d’animaux se combattant ou pris au piège, d’animaux dans leur environnement, de chiens en arrêt devant du gibier, des célèbres portraits de chiens du roi, commandés directement par Louis XV et destinés à orner l’appartement du roi au château de Compiègne, ou encore de la fameuse série de trompe-l’œil de têtes et bois de cerf. Dans la dernière salle de l’appartement, dans une ambiance à la luminosité réduite, sont présentés les dessins de Schwerin : œuvres préparatoires à des peintures ou dessins isolés. Enfin, dans le circuit des Grands Appartements, les salles de l’appartement des Chasses sont ouvertes afin de donner accès à l’exceptionnelle série des Chasses royales de Louis XV, cartons destinés à servir de modèles pour des tapisseries tissées aux Gobelins, et dont l’exécution assura définitivement la gloire artistique d’Oudry. Simultanément, et pour la première fois depuis le XVIIIe siècle, le château de Versailles présente les tableaux d’Oudry concernant la Ménagerie de Versailles : exceptionnelle suite d’animaux exotiques, exécutée à partir de 1739 pour Louis XV, sous la direction de son premier chirurgien, La Peyronie, et acquise par les Schwerin.
52. Les Insectes
August Johann Rösel von Rosenhof
1.00★ (4)

Étrange ville que celle de Nuremberg. Elle a vu naître dans ses murs des dynasties d’artistes, de Dürer à Besler, sans oublier Rösel von Rosenhof. Dans sa famille, on était peintre, graveur ou miniaturiste. À ses qualités d’artiste, August Rösel joignait celles d’un homme de science. Pionnier de l’entomologie moderne, ce contemporain de Linné et de Buffon doit sa célébrité à l’ouvrage qu’il consacra aux insectes : du cocon à l’état adulte, il montre leurs métamorphoses à travers une série de planches somptueuses alliant la précision scientifique à la qualité artistique. On s’émerveille de la splendeur de son répertoire, de la fascinante variété des formes et des couleurs qu’il nous livre. Ce monde aussi divers qu’étrange, il l’observait à l’aide de lentilles qu’il polissait lui-même pour plus de précision ! C’est ce mélange de science et d’art qui fait de son livre un véritable chef-d’œuvre, digne de figurer aux côtés d’Audubon ou de Besler. Pour la première fois depuis le XVIIIe siècle, une édition reproduit la totalité des planches gravées et coloriées par Rösel. Sous la direction de Claude Caussanel, une équipe de chercheurs a travaillé aux textes pour nous donner la synthèse des informations scientifiques que l’on possède aujourd’hui.
53. Fierce Friends: Artists And Animals, 1750-1900
Louise Lippincott
Fierce Friends tells the story of mankind's relationship with the animal kingdom as depicted in art from the mid-eighteenth to the early twentieth century. Featuring works by Audubon, Stubbs, Van Gogh and many others, it is the first book about the portrayal of animals to take into account the latest research in art history, the history of science, critical theory and animal studies.
54. Collections naturalistes entre science et empires (1763-1804)
Bertrand Daugeron
3.50★ (5)

Au départ de l'enquête, il y a une question presque de détail et toujours sans réponse depuis la création du Muséum national d'Histoire naturelle en 1793 : pourquoi les objets de type ethnographique quittent-ils les collections naturalistes pour rejoindre l'éphémère Muséum des Antiques ? En 1797, l'histoire naturelle exclut les objets faits par l'Homme pour ne conserver que les objets des trois règnes de la Nature. Après l'échec d'un Muséum des Antiques, les premières collections françaises d'objets des « sauvages » se perdent ou au mieux s'oublient pendant près d'un siècle. Qu'est-il donc arrivé à ces objets « exotiques » ? Pourquoi ont-ils été déplacés ? Comment ont-ils disparu ? Collectés, rapportés, classés, ils viennent prendre place dans un certain espace où ils font sens. Pour tenter d'y répondre, ce livre reconsidère les univers propres aux collections naturalistes : celui des objets des « sauvages » mais aussi celui des objets de la Nature. Car « classer » est avant tout une technique qui s'appuie sur les collections. L'histoire naturelle pense avec et au travers de ses collections. L'histoire naturelle révolutionne la muséographie. L'« ordre méthodique » qui succède au « curieux » accorde classement logique et rangement matériel via les « tableaux synoptiques ». Toutefois, les objets ne peuvent se réduire à de seuls matériaux scientifiques. En tant que documents historiques, ils sont le produit de conditions politiques. En interrogeant les circonstances de la collecte des objets, du musée aux terrains, toute une dimension politique jusque-là gommée émerge. Les saisies et confiscations révolutionnaires d'objets d'arts et de sciences tant en France qu'en Europe, et les « voyages de découvertes » lors de la reconnaissance du Pacifique se déroulent dans un contexte de guerres et de conquêtes. En 1763, après la perte des possessions nord-américaines, la France vise le Pacifique. Dans une lutte pour la domination mondiale, la France tente de s'imposer vis-à-vis des Britanniques, Espagnols et Russes en mobilisant l'histoire naturelle. En 1804, avec le retour des expéditions scientifiques, le Muséum d'Histoire naturelle de Paris abrite les collections naturalistes les plus importantes au monde. Science et empires se répondent dans la refonte de nouveaux espaces coloniaux. Cet ouvrage restitue dans le temps et dans l'espace, la place donnée puis refusée aux objets des Autres dans la seconde moitié du xviiie siècle, lorsque le Muséum devenait le Musée de tous les Ailleurs.
55. Stubbs : Le peintre 'très-anglais' du cheval
Jean-Louis Gouraud
Pour ceux qui s'intéressent au cheval, pour ceux que fascine l'incomparable beauté plastique de cet animal, un peintre surpasse tous les autres. C'est George Stubbs. Un Anglais "très-anglais" de la fin du XVIIIe siècle (1724-1806). Il n'est peut-être pas le premier à avoir "osé" prendre le cheval pour modèle et à avoir "osé" en faire le thème principal de son œuvre - mais il est à coup sûr le plus grand. Et surtout le plus exact. George Stubbs a passé plusieurs années de sa vie à étudier, avec une minutie extrême, la morphologie : de ses observations, il a tiré un ouvrage, The Anatomy of the Horse (1766), composé d'une série de planches d'une incroyable précision, qui, deux siècles et demi plus tard, continuent à faire référence. Mais, loin de restreindre (il faudrait dire ici : de brider) son inspiration, l'étude scrupuleuse de l'anatomie du cheval a donné au contraire à Stubbs une totale liberté descriptive. Les cinquante reproductions contenues dans cet ouvrage le prouvent. Stubbs a su peintre le cheval dans toutes les attitudes, à toutes les allures, dans toutes les situations. Il a fait mieux : en peignant les chevaux - et leur entourage - il a su peindre une société, une époque, donnant ainsi ses lettres de noblesse à un genre que les Anglais désignent, avec un certain mépris, sous le nom de "peinture sportive". Stubbs, en effet, n'est pas un simple peintre animalier, un banal peintre "de genre" spécialisé dans les scènes de chasse ou les courses hippiques. C'est un grand, un très grand artiste, qui a influencé d'autres grands, très grands artistes (Géricault, pour n'en citer qu'un). Il est étrange que jamais aucun livre ne lui ait été consacré en France - celui-ci est le premier - et plus curieux encore qu'en Grande Bretagne même, la dernière publication sérieuse qui lui ait été consacrée est le catalogue d'une exposition que la Tate Gallery a organisée en son honneur voici... près de vingt ans. C'est en coopération avec ce fameux musée londonien que nous avons réalisé le présent ouvrage. (JEAN-LOUIS GOURAUD)
56. Le peintre et l'animal en France au XIXème siècle
Élisabeth Hardouin-Fugier
Une peinture représentant un animal est à la fois une oeuvre esthétique et, plus que tout autre sujet, un reflet de la vie sociale d'une époque : voici le cheval de l'autorité virile et militaire peint par Géricault ; à la femme reviennent la colombe d'une vertu à la Greuze et le perroquet babillard qui traverse le siècle, de Delacroix à Manet et à Ziem. Voici les chevaux de Dedreux et le bétail toujours plus important dans une France encore si rurale : à Barbizon - Troyon ou Millet - ou en Normandie - Boudin et Roll. Marqueur des distances entre l'homme et la bête, l'animal de Grandville est au plus près de l'homme, le tigre féroce de Delacroix au plus loin. Ce parcours riche de perspectives nouvelles, illustré de plus de 500 reproductions de tableaux, croise les destins des plus célèbres artistes, comme Rosa Bonheur, et d'une quantité de peintres oubliés (Vuillefroy ou Van Marcke), rassemblés dans un très important dictionnaire illustré incluant tous les artistes qui, souvent ou rarement, de près ou de loin, de la souris au mammouth, ont représenté des animaux.
57. La girafe de Charles X
Michael Allin
3.00★ (7)

La première girafe à entrer vivante sur le sol français fut emmenée en 1827 par Étienne Geoffroy Saint-Hilaire : elle parcourut près de 800 km (dont plus de la moitié à pied) entre Marseille et le Jardin des Plantes à Paris. L'évènement eut à l'époque une portée considérable. Elle est actuellement visible, naturalisée, au Muséum d'histoire naturelle de La Rochelle.
58. Les Avatars de Zarafa : Première girafe de France - Chronique d'une girafomania : 1826-1845
Olivier Lebleu
2.50★ (5)

" Première girafe de France ", Zarafa débarque à Marseille à l'automne de 1826. Pourquoi, cent quatre-vingts ans plus tard, raviver le souvenir de la belle étrangère ? Parce qu'aucun livre n'avait encore rendu compte de la véritable " girafomania " qui s'empara de la France au début du XIXe siècle. Accompagnée par Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Muséum national d'histoire naturelle, pendant sa " montée " à Paris, la girafe vit son image se multiplier et se propager comme une icône publicitaire, et le peuple s'enflamma pour ce cadeau offert à Charles X pour le pacha d'Egypte. Objet de fantasmes, elle fut " récupérée " tour à tour par les hommes de science, les journalistes, les artistes, le clergé, les marchands, les politiciens... Pendant vingt ans - et pour la postérité - la fièvre " girafique " a sacré reine de France l'orpheline égyptienne.
59. Jean-Jacques Audubon, 1785-1851
Henri Gourdin
5.00★ (4)

Le projet de repérer, de peindre, de décrire tous les oiseaux du continent nord-américain a conduit Jean-Jacques Audubon du Labrador à la pointe sud de Floride, de Cape Cod aux sources du Missouri, à une époque où la forêt et les Indiens y régnaient encore en maîtres. C'est là qu'il écrivit, dira Lamartine, "avec l'enthousiasme de la solitude, quelques pages de la grande épopée animale de la Création". Les péripéties de la publication de son oeuvre majeure, Les Oiseaux d'Amérique, ne manquent pas de piquant. C'est à cette occasion qu'Aububon se lia d'amitié avec Walter Scott, Georges Cuvier, le peintre Redouté... La dimension romanesque de cet homme aussi aventurier qu'assidu des cabinets de curiosités, produit de la formidable libération des esprits qui suivit, en France, les drames de la Révolution, est ici restituée avec précision et chaleur. La vie d'Audubon y est présentée sous un double éclairage : celui du romantisme français et celui de la naissance du sentiment écologiste.
60. Le Grand Livre des oiseaux
John James Audubon
3.33★ (6)

Qui connaît Jean-Jacques Audubon (1785-1850) ? Ce peintre né en France, élève de David, jouit pourtant outre-Atlantique d?une réputation démesurée. Pendant près de cinquante ans, il a minutieusement croqué dans ses carnets les oiseaux du Nouveau Monde. Non content de rendre la nuance d'un ramage, il s'est attaché à replacer chaque espèce dans son cadre naturel, peignant ses sujets à leur taille réelle. Ce livre reprend son oeuvre magistrale avec une qualité d'impression et une fidélité à l'original inégalables. L'extraordinaire talent de l'artiste (composition, harmonie des couleurs et des volumes, précision du trait...) y est restitué intégralement. La rigueur scientifique l'accompagne : les noms (ordre, espèce, famille) et les noms communs ont été mis à jour tout en laissant ceux, parfois approximatifs, de l'édition originale. Ce nouveau classement est dû à deux ornithologues de renommée mondiale : Roger-Tory Peterson et son épouse Virginia-Marie Peterson, savants et artistes aussi compétents et passionnés que le fût en son temps Audubon.
61. Le bestiaire d'Eugène Delacroix
Arlette Sérullaz
2.00★ (5)

"Les tigres, les panthères, les jaguars, les lions. D'où vient le mouvement que la vue de tout cela produit chez moi", écrivait Delacroix dans son Journal le 19 janvier 1847. En fait, les études d'animaux jalonnent toute sa carrière. Très jeune, sous l'influence de son ami Géricault, il dessine de nombreuses études de chevaux tandis qu'il est fasciné par la beauté des fauves étudiés au Jardin des Plantes en compagnie de Barye. Ces études plus ou moins poussées ont donné naissance autour des années 1850 aux grandes compositions tourbillonnantes des chasses (chasses au lion, au tigre...), enchevêtrement d'hommes, de chevaux, de fauves d'une extraordinaire puissance dynamique.A ces deux thèmes de prédilection, doivent s'ajouter les ?uvres plus personnelles que Delacroix exécuta d'après les animaux domestiques ou exotiques. Au-delà de ces oiseaux ou de ces mammifères, il y a cet univers moins connu, peuplé de serpents, dragons, hippogriffes et autres centaures que l'artiste explora tout au long de sa vie.Si comme l'affirmait Eugène Véron en 1887 : « tout a été dit sur les animaux de Delacroix », ce bestiaire inédit, composé d'oeuvres sélectionnées dans les plus grandes collections publiques et privées du monde entier, montre à l'évidence que Delacroix demeure encore de nos jours un génie incompris, sauvage et fantastique.Arlette Sérullaz et Edwart Vignot nous accompagnent dans cette promenade inédite consacrée à toutes sortes d'animaux, attendus et inattendus.
62. Barye. Catalogue Raisonné des Sculptures
Michel Poletti
Somme de plusieurs années de recherche sur les œuvres elles-mêmes comme dans les archives, cet ouvrage réunit et confronte pour la première fois, en proposant une classification exhaustive des modèles et des éditions, l'ensemble des sculptures de l'un des plus grands représentants du romantisme : Antoine Louis Barye (1795-1875). Les deux catalogues qui composent ce livre analysent en effet tout l'œuvre sculpté : tandis que le Catalogue raisonné des bronzes édités répertorie plus de trois cents numéros, faisant enfin le point, entre autres, sur les " épreuves d'artiste ", les " belles épreuves ", les " fontes d'époque " et les " tirages posthumes ", le Catalogue sommaire des sculptures non éditées rassemble selon un ordre chronologique les créations du sculpteur, depuis les plâtres de l'Ecole des beaux-arts jusqu'aux commandes publiques et privées. Celui qui modela aussi bien des figures mythologiques que des panthères ou des ours, celui que Théophile Gautier surnomma le " Michel-Ange de la Ménagerie " pour la violence de ses combats de fauves et la force du modelé de ses bronzes, celui qui fut l'auteur de sculptures restées célèbres - des Lions assis du palais du Louvre au Cheval turc - est ici magnifiquement représenté avec six cent quatre-vingts reproductions de ses œuvres. Ce livre d'art constitue désormais l'ouvrage de référence indispensable à tout amateur.
63. Monsieur Barye
Michel Poletti
Qui n'a jamais eu entre les mains ou vu un bronze de Barye ? Des deux côtés de L'Atlantique, le nom du sculpteur est réputé, car, avant celle de Rodin, son oeuvre S'est largement répandue sur le Nouveau Continent, et les musées de Boston, Philadelphie ou New York, aussi bien que les nôtres, regorgent de ces petits chefs-d'oeuvres. Si l'oeuvre animalière de Barye est bien connue, on sait beaucoup moins qu'il fut un grand sculpteur de figures et un créateur d'objets décoratifs remarquables. Ce n'est Pas seulement la personnalité de l'artiste que l'auteur a voulu retrouver, mais aussi le Contexte dans lequel il a vécu et travaillé, de son enfance jusqu'à sa mort. C'est un homme vivant parmi les autres, dans une époque tourmentée qui va du Premier Empire à la Troisième République, avec ses passions, ses révoltes, ses déceptions... C'est à la fois l'homme et l'artiste que l'on va découvrir dans cette biographie.
64. Contrées de Aloys Zötl
Victor Frances
Entre 1831 et 1887 en Haute-Autriche, Aloys Zötl, teinturier sur cuir de profession, dessina secrètement à ses heures perdues Le plus somptueux bestiaire qu'on eût jamais vu, comme le qualifia André Breton lorsqu'il le découvrit en 1956. Nulle exposition en près de soixante ans de cet artisan inventeur d'une faune féerique, et depuis trente-cinq ans aucun livre, en dehors d'une étude en Autriche, n'avaient été consacrés à cette épopée aux pays des songes, où les animaux ne sont que les multiples facettes de nos interrogations et de nos inquiétudes.
65. Jean Carriès (1855-1894) : La matière de l'étrange
Amélie Simier
Jean Carriès (1855-1894) est l'un des artistes les plus fascinants de la fin du XIXe siècle. Sculpteur et céramiste autodidacte, il a su mener les matériaux - cire, plâtre, terre, bronze et grès - jusqu'à leurs limites, faisant des surfaces de ses œuvres, qu'il appelait leur " peau ", l'expression de sa passion pour la matière et les tons colorés. Il modelait à la perfection le réel, mais aussi les créatures étranges issues de ses rêves et de ses lectures, donnant corps à un monde à la fois poétique et cauchemardesque.
66. Rosa Bonheur : L'éloge du monde animal
Judith Cernogora
3.60★ (14)

Rosa Bonheur (1822-1899), fut une très grande représentante de l'art animalier en France au XIXe. Formée par son père, le peintre Raimond Bonheur, à une époque où l'École des Beaux-Arts était encore interdite aux femmes, elle va exceller dans la représentation animale. Première femme artiste à être décorée de la Légion d'Honneur, elle mena sa vie de façon totalement libre et connut un très grand succès de son vivant qui lui permit de vivre de son art.
67. Etienne-Jules Marey : Chronophotographe
Michel Frizot
La course d'un homme qui semble se répéter, la chute d'une balle qui n'en finit plus de tomber, des sauts en longueur ou à la perche, le vol d'un canard, des exercices de gymnastique décomposés, le trot d'un cheval blanc, la marche d'un enfant... Ce sont des images prises par un homme à la forte stature, coiffé toujours d'un chapeau, barbu, qui, parfois pourrait avoir l'air austère... Loin de là ! Etienne-Jules Marey (1830-1904) est un formidable inventeur, ludique, poussé toujours par un même sentiment, la vie, dans tous ses états. En 1881, déjà physiologiste reconnu, quand il se lance dans la photographie instantanée, il s'amuse des plaques de verre, compose et décompose les mouvements. La chronophotographie est alors née. Elle gagnera vite un caractère scientifique irréfutable. Marey travaille à mesurer l'image et l'égalité des intervalles de temps entre les positions, il observe la locomotion de l'homme comme des animaux. Devant un fond noir, ce sont toujours des sujets animés en blanc qui passent et repassent : un coureur, un chevreau, un chat, une raie, un éléphant ! Lui-même chercheur au CNRS, Michel Frizot offre là une superbe étude qu'il enrichit de magnifiques photographies (en noir et blanc bien sûr), tantôt sur une pleine page, tantôt sur une double page, sans jamais lésiner sur la qualité. Étienne-Jules Marey méritait bien cela... Au bout de ses travaux, de ses recherches, un nouvel art surgira... Qui évidemment a partie liée à l'image... et qu'on appellera le cinématographe...
68. Le Douanier Rousseau : Jungles à Paris
Serge Lemoine
3.00★ (10)

Ce catalogue a été édité pour l'exposition Le Douanier Rousseau-Jungles à Paris, présentée aux Galeries nationales du Grand Palais, en 2006. Artiste autodidacte n'ayant jamais quitté la France, Henri Rousseau a puisé ses sources d'inspiration dans l'imagerie populaire les albums et les récits de voyage, les photographies anciennes, les cartes postales, les images du Jardin des Plante ou du Muséum d'Histoire Naturelle un répertoire de motifs magistralement assemblés dans de mystérieuses toiles éclatantes de couleurs. Combats de fauves et de bêtes sauvages jungles effrayantes à la végétation envahissante contrastent avec des toiles paisibles mettant en scène des singes facétieux substituts des humains. Sa peinture pose la question de l'autre du sauvage par rapport au civilisé mais aussi de l'autodidacte face au peintre académique. Père de la peinture naïve et précurseur du primitivisme au même titre que Gauguin cet employé de l'octroi de Paris trouvait dans la peinture une évasion salutaire. Celui qui fut l'ami d'Apollinaire, d'Alfred Jarry, de Picasso, Robert Delaunay et Kandinsky apparaît aujourd'hui comme une des figures de proue de l'art du XXe siècle.
69. Dossier de l'Art, n°128 : Les Jungles du Douanier Rousseau
Dossier de l'art
Le Grand Palais présente une douzaine de grandes jungles peintes à Paris par le Douanier Rousseau (1844-1910), la plupart entre 1904 et 1910. Lorsqu'il commence à peindre, personne n'imagine qu'un jour Henri Rousseau sera un artiste admiré et respecté. À Paris, son emploi à l'octroi lui vaudra le surnom de Douanier Rousseau. Tout comme son parcours, ses oeuvres sont atypiques et leur inspiration puisée dans l'imaginaire populaire. Il peint des vues de Paris, des portraits-paysages et des tableaux allégoriques tels que La Guerre. Son oeuvre, dont se dégage une atmosphère unique, séduira peintres d'avant-garde et surréalistes.
70. De l'homme et des insectes : Jean-Henri Fabre, 1823-1915
François Roussely
« Un grand savant qui pense en philosophe, voit en artiste, sent et s'exprime en poète », c'est ainsi qu'Edmond Rostand qualifie Jean-Henri Fabre. Ce naturaliste et pédagogue publie entre 1862 et 1892 de très nombreux ouvrages, dont les Souvenirs entomologiques, travail immense et original. « Homère des insectes » pour Victor Hugo, « inimitable observateur » pour Charles Darwin, Fabre se situe au coeur des grands débats scientifiques et philosophiques. Ses descriptions, les photographies de son fils et les dessins illustrant les Mémoires de Réaumur, son maître, nous font penser aux oeuvres de Jacques Cahot, de Grandville ou encore de Gustave Doré. Ses recherches influencent les artistes de son époque jusqu'aux contemporains, qui illustrent bien en France comme à l'étranger la postérité de cet homme hors du commun.
71. Rembrandt Bugatti. Répertoire monographique : Une trajectoire foudroyante
Véronique Fromanger
Après une étude critique s'appuyant sur des documents d'époque, l'auteure établit le catalogue des oeuvres du sculpteur italien R. Bugatti (1884-1916). Il réalisa des sujets animaliers à la fois de façon formelle mais aussi comme moyen d'expression de sentiment et de célébration de l'esthétique, tout en gardant ses distances vis-à-vis de l'avant-garde et des courants conservateurs de l'époque.
72. Le zoo d'Orsay
Emmanuelle Héran
Le musée d'Orsay abrite un véritable zoo : lions, girafes, ours, chevaux, chiens, et chats. Certains d'entre eux, des ensembles entiers, dorment encore dans les réserves et ne demandent qu'à vivre sous les yeux des visiteurs : sculptures de Barye, Pompon, Bugatti ; peintures et dessins de Manet, Bonnard, Gauguin ; objets et dessins décoratifs de Grasset, Lalique ; photographies de Muybridge, Stieglitz. La deuxième moitié du XIXe siècle est l'âge d'or des zoos. Les artistes ont ainsi accès à des animaux jusqu'alors inconnus. Ils prennent conscience des richesses de la nature et lui ajoutent un supplément de beauté. Du dessin anatomique à la scène vivante, chacun propose sa vision de l'animal. Pour certains, il devient une personne, pour d'autres, il n'est qu'un objet, à la fonction joliment décorative. De cette intimité avec les animaux naissent, entre 1850 et 1920, des chefs-d'œuvre signés des plus grands noms de l'art.
73. Les animaux de Fabergé : Miniatures des Collections royales d'Angleterre
Caroline de Guitaut
En 1907, le roi d'Angleterre Edouard VII et son épouse, la reine Alexandra, passèrent commande au joailler impérial de Russie, Cari Fabergé, d'une ménagerie en miniature représentant tous les animaux de leur domaine de Sandringham à Norfolk. Le résultat fut le plus grand ensemble de sculptures en pierres dures de Fabergé à ce jour. Cette publication est la première à explorer l'histoire complète de cette commande exceptionnelle. A côté de magnifiques photographies détaillées des sculptures, figurent des documents en provenance des Archives royales d'Angleterre et des archives russes, dont certains éléments sont ici publiés pour la première fois. Le livre aborde l'histoire du mécénat royal de Fabergé, nous frit découvrir ses ateliers et ses sculpteurs et est complété par un glossaire de termes spécialisés. C'est la première fois que " la commande de Sandringham est ainsi analysée dans son ensemble, ce qui fait de cet ouvrage une contribution essentielle aux travaux sur le grand maître russe.
74. L'objet d'art - HS, n°79 : Fabuleux Fabergé, joaillier des tsars
L'Objet d'Art
4.00★ (3)

Le Musée des beaux-arts de Montréal accueille le temps d’une exposition la plus importante collection d’œuvres de Carl Fabergé hors de Russie, celle du Virginia Museum of Fine Arts. Riche de cinq œufs impériaux, et de près de 170 animaux en pierres dures, études florales, boîtes, étuis, pommeaux et cadres, cet ensemble révèle toute l'étendue de la production et l’extraordinaire savoir-faire du joaillier russe qui toujours émerveille.
75. Marc
Susanna Partsch
4.40★ (10)

La quête d'un art universel où l'harmonie de la création serait la solution à tous les maux de l'existence C'est essentiellement grâce à ses tableaux d'animaux - chevaux bleus, tigres jaunes, faons rouges - que Franz Marc (1880-1916) est devenu célèbre. Mais pourquoi a-t-il choisi de se consacrer à la peinture animalière ? Il l'explique lui-même en ces termes: "Très tôt, j'ai trouvé la race humaine "laide" ; les animaux me paraissaient posséder une beauté, une pureté supérieures..."
76. Animal Sketching
Alexander Calder
3.50★ (2)

Publié à New York en 1926, Animal Sketching est le premier livre d'Alexander Calder. Éclairage essentiel de son oeuvre à venir, ce manuel abondamment illustré sur la manière de dessiner les animaux est aussi un manifeste témoignant de l'importance du mouvement chez Calder. L'édition originale de 1926 est ici reproduite en fac-similé.
77. François Pompon 1855-1933
Catherine Chevillot
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition de l'oeuvre du sculpteur François Pompon (1855-1933) présentée en 1994-1995 à Dijon, Paris, Roubaix et Rodez, contenant le double catalogue raisonné des figures humaines et des animaux sculptés par l'artiste, par Liliane COLAS, spécialiste de la sculpture animalière du XXè siècle; textes des conservatrices au Musée d'Orsay Catherine CHEVILLOT et Anne PINGEOT, biographie illustrée et éditions par Liliane COLAS, chronologie illustrée des pratiques du sculpteur et index de ses livres de comptes par Anne PINGEOT; avec la collaboration de Laure de MARGERIE, documentaliste au Musée d'Orsay.
78. François Pompon 1855-1933
Hélène Meyer
Et puis, petit à petit, j’élimine de façon à ne plus conserver que ce qui est indispensable. François Pompon François Pompon a 67 ans lorsqu’il sort subitement de l’ombre avec son monumental Ours blanc, exposé au Salon d’automne de 1922. Après avoir passé sa vie à travailler pour d’autres sculpteurs dont Auguste Rodin, il s’impose enfin par sa vision intemporelle et vivante de l’animal. Si l'Ours est devenu, 100 ans après sa création, une icône de la sculpture moderne, l’ensemble de l’œuvre de Pompon, tout aussi novateur, reste encore méconnu. Cet ouvrage retrace sa carrière et dévoile toute la diversité de son travail : ses audacieuses sculptures de jeunesse, ses portraits et son extraordinaire bestiaire, exotique ou familier.
79. Henry Moore's Sheep Sketchbook
Henry Moore
It was whilst working in a small room overlooking the fields at his home in Much Hadham in 1972 that Henry Moore first became aware of the sheep grazing there. He began to draw them and, as he sketched, he explored what they were really like — the way they moved, the shape of their bodies under the fleece. They also developed strong human and biblical associations, and the sight of a ewe with her lamb evoked the mother-and-child theme — a large form sheltering a small one — which has been important to Henry Moore in all his work. Solid in form, sudden and vigorous in movement, Moore’s sheep are created in a network of swirling and zigzagging lines, made in ball-point pen. The effect is both familiar and monumental. As Lord Clark, (author of Civilisation and Landscape into Art), comments in the text, ‘We expect Henry Moore to give a certain nobility to everything he draws; but more surprising is the way in which these drawings express a feeling of real affection for their subject.’
80. Dans la jungle de Raoul Dufy
Marion Bardavid
Un bestiaire aux motifs répétitifs (oiseau de paradis, tigre, éléphant, fleur de lotus) inspirés par La jungle, ?uvre de Raoul Dufy (1877-1953) réalisée en 1919.
81. A Picasso Bestiary
Neil Cox
Representations of animals occur throughout Pablo Picasso's career (1891-1973) but especially during and after his involvement with Surrealism in the 1920s and 30s. This work presents these images by subject, that is, the cat, the goat, the bull, as they might appear in a medieval bestiary or "Book of Beasts". Picasso never painted animals with a naturalist's eye, but in keeping with his lifelong preoccupation with essentially human experiences, such as emotions and truths, he often saw the animal kingdom as an opportunity to make visual allegories and parables.;This text is written by the curators of the exhibition, "A Picasso Bestiary", held in Croydon Museum, London, in 1995.
82. Les Chats de Balthus
Alain Vircondelet
3.70★ (11)

Les chats de Balthus vaquent sereinement à leur vie de chat dans le Grand Chalet du paus de Vaud. Ils lapent leur pâtée comme le fait le gros chat de Thérèse rêvant et connaissent par coeur les trilles de La Flûte enchantée qui résonnent dans la demeure. En apparence, une vie rêvée de chat... Les chats sous la tutelle douce et altière de Balthus et de Setsuko, son épouse, n'ignorent pas qu'ils font partie de l'histoire souterraine et lumineuse qui se vit ici. Ils ont donné de leur temps pour la "pose" et leur intrusion dans les toiles les a chargés d'un poids de mémoire originelle. ___ Balthus, qui se nomme lui-même le « Roi des chats », représente fréquemment les félins dans son art. Et cela dès son plus jeune âge, quand il raconte l'histoire de Mitsou, son chat perdu, à travers 40 dessins à l'encre de Chine, dont le livre présente l'intégralité. Alain Vircondelet qui eut le privilège de recueillir les mémoires de Balthus au Chalet de Rossinière, analyse ici la relation singulière du Maître avec les chats. Les Chats de Balthus est un portrait intime de l'artiste, qui décrypte le symbolisme présent dans ses peintures et dessins à travers 45 reproductions d'oeuvres et de nombreuses photographies de l'artiste avec ses chats.
83. Dossier de l'Art, n°153 : Balthus
Dossier de l'art
La rétrospective Balthus présentée à la fondation Gianadda de Martigny rassemble plus d'une centaine de tableaux et de dessins. Les commissaires de l'exposition, Jean Clair et Dominique Radrizzani, s'attachent à montrer les liens privilégiés de l'artiste avec la Suisse, et à présenter à travers ses principaux chefs-d'oeuvre l'évolution et la diversité de son art : portraits, paysages urbains et naturels, et bien sûr les fameuses peintures de jeunes filles entre l'enfance et l'âge adulte.
84. Voir sans être vu
Gilles Aillaud
Enfant, je faisais des tableaux d'animaux, j'allais dessiner au Jardin des Plantes avec ma soeur, un tableau par jour, des flamants roses qui s'envolaient, des scènes rêvées... Dans ce propos tiré d'un entretien avec le journal Libération en 1978, Gilles Aillaud souligne la découverte dès l'enfance de son thème de prédilection. Des animaux enfermés dans les zoos, puis en liberté dans la savane, des paysages de Bretagne et de Grèce, voilà ses sujets. Des sujets qui ne demandent pas à être peints, qu'il traite sans intention allégorique, sans affect et a fortiori sans message. Plutôt une expérience poétique du monde, faite de disponibilité à ce qui existe, d'attention à la profusion de ce qui est. Tout le contraire de l'indifférence.
85. D'après nature - Encyclopédie de tous les animaux y compris les minéraux
Gilles Aillaud
Réalisée entre 1988 et 2000 par Gilles Aillaud sur les presses de Franck Bordas et avec le concours de nombreux auteurs, l'Encyclopédie de tous les animaux, y compris les minéraux a constitué une aventure artistique et éditoriale exceptionnelle à laquelle ce livre veut rendre hommage. Répartie en quatre tomes comprenant en tout 194 lithographies, elle apparaît aujourd'hui, dans sa sobriété et dans son invention, comme le coeur même de l'oeuvre de Gilles Aillaud : à ce labyrinthe du monde animal où le peintre disait vouloir retourner, l'Encyclopédie est la meilleure introduction. Typé ou saisi sur le vif chaque animal, du lamantin au gnou en passant par le lion, la girafe, l'âne ou l'effraie, y est l'indication, toujours précise, d'une direction prise par le vivant et c'est de là, qu'à travers le blanc du papier, il nous regarde. Reproduisant 82 lithographies et un choix significatif des textes qui les accompagnaient, le présent livre comprend aussi des textes de Jean-Christophe Bailly, Franck Bordas et Hanns Zischler qui retracent la genèse de cette Encyclopédie singulière, de l'idée initiale à la réalisation de chaque tome. Des photographies de Lanna Andréadis, prises pendant le séjour au Kenya au cours duquel fut réalisé le tome II, viennent compléter cet ensemble.
86. Gilles Aillaud
Jean-Christophe Bailly
5.00★ (2)

Gilles Aillaud (1928-2005) est l'un des peintres français les plus marquants et les plus singuliers de la seconde moitié du XXe siècle. Si son oeuvre a pu être rattaché aux courants de la figuration narrative ou d'un certain réalisme critique des années soixante, elle demeure essentiellement solitaire. Aillaud en effet n'est jamais revenu à la figuration, puisqu'il ne l'a jamais quittée. En prenant pour sujet les animaux (ceux des zoos, puis ceux de la savane) ou le paysage, il s'est continûment efforcé de détruire à la fois tout rapport d'effusion et toute froideur objective. Son propos (peindre les choses comme elles le veulent) rejoint le désir de la peinture orientale, mais ne l'imite pas. Par ses cadrages, ses formats, par la dilution progressive des contours dans une sorte d'improvisation imperceptible, il a souvent atteint à la netteté silencieuse qu'il visait. Par ailleurs, il aura été l'un des plus puissants et originaux scénographes de ces trente dernières années. La monographie, qui réunit 160 reproductions en couleur et divers documents, est introduite par un important texte de Jean-Christophe Bailly, qui ne se présente pas comme une approche historique mais comme une tentative pour penser l'unité de la démarche de Gilles Aillaud.
87. Les Lalanne
Francois-Xavier Lalanne
4.50★ (3)

Ce catalogue replace le travail des Lalanne dans l’histoire de la sculpture et des arts décoratifs, dans le droit fil d’une tradition française qui aime à associer ces deux approches et que les Lalanne ont conduite à son apogée. Il fait une large place aux photographies des œuvres et renouvelle ainsi largement le regard que l’on peut porter sur elles. Il comprend notamment des photographies prises dans l’exposition même, juste avant son ouverture, restituant la scénographie spectaculaire imaginée par Peter Marino.
88. Louise Bourgeois
Marie-Laure Bernadac
4.12★ (31)

Louise Bourgeois, dont l'œuvre est longtemps restée méconnue, est aujourd'hui considérée internationalement comme l'une des artistes essentielles du XXe siècle. Née à Paris en 1911, elle s'installa à New York en 1938 et commença à y exposer son travail peu après. Halle fut en 1982 la première artiste Femme à faire l'objet d'une rétrospective au Museum of Modern Art de New York, puis, en 1993, représenta les Etats-Unis à la Biennale de Venise. En 1995, elle fit l'objet d'une exposition rétrospective au Musée d'art moderne de la Ville de Paris et ses dessins furent présentés au Centre Pompidou. En 2000, une grande installation de l'artiste dans le hall de la Tate Modern marqua l'ouverture à Londres de celte institution de l'art contemporain. Dessinatrice et surtout sculpteur, Louise Bourgeois use de matériaux divers : marbre, bronze, latex, tissu, miroirs... Ses installations, qui réunissent sculptures et objets trouvés, traitent de thèmes intimes liés à l'enfance, aux relations familiales, à la violence des relations entre les sexes. Élaboré en étroite collaboration avec l'artiste et accompagnant une exposition rétrospective itinérante, cet ouvrage offre un panorama complet de la carrière de Louise Bourgeois. Conçu comme un glossaire illustré, il permet d'approfondir ses thématiques récurrentes, de A comme Abandon à V comme Vêlement en passant par F (Famille, Figures paternelles, Féminisme) et S (Sexualité, Suicide). L'ouvrage réunit les contributions de figures majeures de la littérature et de la culture internationales, et une sélection d'écrits de Louise Bourgeois.
89. Tissée, tendue au fil des jours, la toile de Louise Bourgeois
Jacqueline Caux
Tissée, tendue au fil des jours, la toile de Louise Bourgeois rend compte de l’expression forte et singulière de l’une des artistes les plus farouches et les plus prolixes de notre temps. Avec des entretiens portant sur sa vie, son œuvre, ses amis - parmi lesquels Bonnard, Léger, Brancusi, Le Corbusier, Warhol… -, une centaine de photos où l’on découvrira, entre autres, ses œuvres les plus récentes, et une biographie complète. Le livre est accompagné, et c’est une première, d’un CD comportant des « litanies » inédites, sortes de complaintes féministes, et de larges extraits des entretiens. Ce CD permet de restituer la parole forte, riche, et saisissante de Louise Bourgeois, une artiste aujourd’hui parmi les plus admirées, ainsi que le rythme de son élocution si particulier. Jacqueline Caux a réalisé des émissions de recherche pour France Culture et des courts-métrages musicaux. Elle collabore à la revue Art Press.
90. Bêtes off
Claude d' Anthenaise
La question animale mobilise la réflexion contemporaine. Elle occupe également la scène artistique. Des panneaux publicitaires aux cimaises des galeries, on assiste à une singulière animalomanie. Quelle place et quels rôles la figure animale a-t-elle dans l'imaginaire et la pratique des artistes d'aujourd'hui ? C'est à ces questions que tente de répondre ce livre qui accompagne un ensemble de manifestations qui se sont tenues, le temps d'une saison, dans les monuments nationaux et à la Conciergerie. On peut trouver paradoxal de célébrer l'animal dans les monuments historiques. Ne s'agit-il pas de lieux de mémoire, de lieux d'habitation, de défense ou de prière pour les hommes, en tout cas de hauts lieux culturels ? A priori les bêtes n'y ont guère leur place. Et pourtant, ces prestigieux édifices ont aussi été façonnés pour l'animal, ils sont marqués par sa présence, qu'elle soit de nature utilitaire, affective ou plus fréquemment clandestine. Nos monuments sont un véritable "territoire" pour les bêtes ; elles le leur rendent bien, en contribuant à humaniser des lieux que le poids de l'histoire pourrait rendre écrasants. Au fil des pages, le lecteur découvrira les oeuvres de plus d'une soixantaine d'artistes contemporains révélées à travers un reportage photographique inédit.
91. Le Cabinet des Merveilles : éternuements de corneilles, pieds d'huître et oeufs de léopard
Dominique Serena-Allier
4.00★ (3)

Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition «Cabinet des merveilles. Eternuements de corneilles, pieds d'huître et œufs de léopard» à la Galerie d'Art du Conseil général des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence, du 12 avril au 29 juin 2008 sur le thème du cabinet de curiosités et des mirabilia, objets de la nature ou œuvres artistiques. On y retrouve notamment des œuvres de Jan Fabre, Annette Messager ou Kiki Smith.
92. Modernité du cabinet de curiosités
Christine Davenne
5.00★ (3)

Le cabinet de curiosités est dans l'air du temps. Des expositions récentes, des émissions radiophoniques le citent. L'ouvrage porte sur la réhabilitation de cette locution. Est-elle le signe d'une sortie des avant-gardes artistiques ou la recherche d'un paradis perdu mêlant les arts et les sciences ? Une histoire des collectionnismes de Verrès à Duchamp est dessinée ici pour comprendre l'outil de clarification, de passage d'un ordre à l'autre que représentent ces dispositifs apparemment désuets.
93. Honoré Fragonard et ses écorchés : Un anatomiste au Siècle des lumières
Christophe Degueurce
3.50★ (6)

Honoré Fragonard (1732-1799), le cousin du célèbre peintre, fut directeur et professeur d anatomie de l'École nationale vétérinaire d'Alfort, la première en Europe à se consacrer à la médecine des animaux. Au sein de cette institution fondée en 1766, Fragonard créa un « cabinet » où étaient exposés des modèles anatomiques embaumés, hommes et animaux, qu'il réalisait en vue de la recherche et de l'enseignement de sa discipline. Quelques spécimens de cette époque sont encore présents de nos jours dans les collections du Musée Fragonard, parmi lesquels les célèbres Écorchés, corps humains anatomisés et desséchés suivant un processus complexe, et mis en scène avec art. Cavalier silencieux et tragique, Samson combattant, fétus danseurs, tous ces sujets, aujourd'hui de renommée mondiale, livrent dans l'ouvrage les secrets de leur histoire tourmentée et de leur fabrication. Le livre se conclut par l'évocation des débats suscités par les plastinats, héritiers directs des écorchés de Fragonard, qui courent le monde avec les expositions Bodyworld du Dr Von Hagens et de ses émules.
94. Walter Potter's Curious World of Taxidermy
Joanna Ebenstein
Walter Potter (1835–1918), a British country taxidermist of no great expertise, built anthropomorphic taxidermy tableaux that became famous icons of Victorian whimsy, including his masterpiece The Death & Burial of Cock Robin. His tiny museum in Bramber, Sussex, was crammed full of multi-legged kittens, two-headed lambs, and a bewildering assortment of curios. Potter’s inspired and beguiling tableaux found many fans in the contemporary art world: it was reported that a £1M bid by Damien Hirst to keep the collection intact was refused when the museum finally closed. Here, perhaps for the last time, many important pieces from the collection are showcased and celebrated with new photographs of Potter’s best-loved works. Darkly witty and affecting, Walter Potter’s Curious World of Taxidermy makes a charming, whimsical (and yes, slightly morbid) gift.
95. Mark Dion : L'Ichthyosaure, la pie et autres merveilles du monde naturel
Natacha Pugnet
1.00★ (2)

Opérant la déconstruction des représentations culturelles du monde naturel, Mark Dion s'interroge sur les relations que nous entretenons, aujourd'hui, avec ce monde. Son travail, qui fait explicitement référence aux cabinets de curiosités, et se nourrit de l'histoire des musées, ne porte pas sur la nature mais sur l'idée de nature. L'artiste collecte objets ordinaires et spécimens du monde vivant pour les organiser en des installations foisonnantes. Par le regroupement d'éléments aussi divers que squelettes, animaux naturalisés et en peluche, végétaux, bocaux étiquetés et livres, il crée des espaces complexes, conçus comme des microcosmes. Mark Dion détourne les méthodes et conventions des sciences naturelles et, partant, dénonce l'idéologie qui les sous-tend. Ostensiblement grotesques et chargées de références culturelles, ses mises en scène ironiques définissent le cadre de fictions scientifiques. Première publication en français consacrée à l'artiste américain, né en 1961, cet ouvrage permet de découvrir une œuvre forte et engagée.
96. Mort ou vif : Chronique d'une taxidermie contemporaine
Jack Thiney
3.12★ (7)

Monstres et merveilles s'accumulent dans les cabinets d'art et de curiosité de la Renaissance et, entre les pièces minérales, les fossiles et autres antiques , les premiers animaux naturalisés font leur apparition. Ces animaux saisissants de vie dans leur mort deviennent, petit à petit, un outil pour la science, un support de référence biologique. La taxidermie est née et son histoire se confond avec celle du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. En quatre siècles, cet art a vu le perfectionnement de ses techniques, l'enrichissement de ses collections de spécimens mythiques et la révolution de sa muséologie. Les textes richement documentés de Jack Thiney sont largement illustrés des photographies modernes et décalées de Jacques Vekemans, qui dépoussière avec brio cette thématique. Esthétique mais extrêmement instructif, cet ouvrage constitue une référence car, comme la taxidermie, il restitue et valorise un patrimoine immense.
97. Le grand orchestre des animaux (illustré)
Bernie Krause
4.38★ (14)

De juillet 2016 à janvier 2017, la Fondation Cartier pour l'art contemporain présente Le Grand Orchestre des Animaux, une exposition conçue à partir du travail de Bernie Krause. Bio-acousticien, scientifique et musicien américain, Bernie Krause a, depuis près de cinquante ans, collecté plus de 5 000 heures d'enregistrements sonores d'habitats naturels sauvages, terrestres et marins, incluant plus de 15 000 espèces animales. L'approche de Bernie Krause est unique. Il révèle la beauté et la complexité des vocalisations animales aujourd'hui menacées par l'activité humaine, et nous conjure de tendre une oreille attentive avant que le silence ne s'installe au coeur du grand orchestre des animaux. L'exposition invite le public à écouter une sélection des plus beaux enregistrements réalisés par Bernie Krause en Afrique, en Amérique et au plus profond des océans, à travers une expérience émotionnelle et sensorielle hors du commun. Dialoguant silencieusement avec le grand orchestre de Bernie Krause, des oeuvres d'artistes contemporains offrent une réflexion visuelle sur notre rapport au monde animal et sur la place de l'animal dans nos sociétés humaines. Exploration sonore et visuelle du monde naturel, l'exposition Le Grand Orchestre des Animaux plonge le public au coeur de la beauté du monde naturel et propose une réflexion sur les grandes questions environnementales du XXIe siècle et sur les raisons qui ont mené l'homme à entrer dans ce que l'on appelle aujourd'hui la « sixième extinction ». Le catalogue publié à cette occasion constitue une exploration esthétique, scientifique et philosophique du monde animal. Il propose au lecteur de découvrir le travail de Bernie Krause et de mener une réflexion sur les enjeux liés à la préservation de la biodiversité à travers de nombreux textes de spécialistes. Réunissant photographies, cartes, schémas, sonogrammes ainsi que les oeuvres des artistes présentés dans l exposition, cet ouvrage est un véritable manifeste pour la sauvegarde de la beauté des écosystèmes.
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