AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de traversay


Ce n'est pas que le polar soit un genre mineur mais de Deon Meyer comme d'autres auteurs, le lecteur attend (aussi) qu'il montre son savoir faire dans un autre genre. C'est fait pour l'écrivain sud-africain avec L'année du lion, récit post apocalyptique très ambitieux. Rien à voir avec La route de Cormac McCarthy si ce n'est le début : un père et un fils seuls face aux dangers du monde : chiens hargneux ou rescapés violents d'une Fièvre qui a terrassé 90% des humains. Mais très vite apparaissent les enjeux : construire une société nouvelle en agrégeant les capacités des survivants qui acceptent de participer à cette aventure. Deon Meyer mélange une narration classique avec les témoignages de certains de ces pionniers d'un nouveau monde qui non seulement racontent leur propre épopée mais donnent également un autre regard. le romancier est évidemment toujours aussi efficace dans les scènes d'action, comme dans un western de la plus belle eau, mais son propos s'élargit à la question de l'autorité et de la vie en commun jusqu'à même interroger la nature humaine, sa capacité ou non à devenir un animal social. Sans oublier cette relation père/fils et le sujet de la transmission. Les toutes dernières pages de L'année du lion offrent une explication à la pandémie qui a dévasté le monde ainsi qu'un rebondissement qui touche de près le narrateur, adolescent aux moments des faits. Ce n'était pas vraiment nécessaire : sans ces éclaircissements superfétatoires, le livre aurait été presque parfait : intense, dense et captivant de bout en bout.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
Commenter  J’apprécie          150



Ont apprécié cette critique (14)voir plus




{* *}