J'avoue que le terme "post-apocalyptique" m'a fait hésiter un peu. Mais pas longtemps, car
Deon Meyer est un auteur que je lis depuis "
Le pic du diable", son premier Benny Griessel.
Changement complet de programme pour ce roman paru en 2017, qui raconte la vie après une pandémie mondiale, tiens, tiens...
Bon, celle-ci, simplement nommée "La Fièvre", a décimé 90% de la population mondiale. On suit les aventures d'un garçon de 13 ans, principal narrateur, et de son père qui meurt à la fin.
Ça va, ce n'est pas un spoiler, il suffit de lire la première phrase: "Je veux te raconter comment on a assassiné mon père".
Plus de 600 pages d'un récit captivant, à la fois road-movie, récit de guerre, thriller, affaire de famille, roman politique, le tout raconté par de nombreux narrateurs amenant à bon escient des points de vue différents.
Pas une minute d'ennui, pas une longueur (un exploit vu l'épaisseur du pavé), mais une histoire qui se déroule à différents rythmes, en nous surprenant à multiples reprises jusqu'au dénouement... déroutant.
Bref, mon livre de l'année, même si nous ne sommes qu'en mars !