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Critique de Alfaric


Nous attaquons le 2e épisode de la série "Undertaker", et suite à l'Affaire Cuzco notre détournement de Blueberry se retrouve associé avec Rose la jeune anglaise et Lin la vieille chinoise… Et les affaires tournent mal, nos fossoyeurs étant financièrement aux abois ! Mais ils sont mandés en Californie par la famille Warwick pour enterrer la doyenne de la famille. Sauf que le doyen en deuil est le colonel manchot Charley Warwick qui reconnait immédiatement derrière l'Undertaker son compagnon d'arme Strickland et qui l'embarque autant de gré que de force dans une chasse à l'homme pour retrouver son fils Danny qui a disparu et stopper le terrifiant serial killer surnommé l'Ogre de Sutter Camp…
Rien à redire à la qualité de l'histoire de Xavier Dorison, aussi bon scénariste que dialoguiste, rien à redire à la qualité des graphismes de Ralph Meyer et de Caroline Delabie. Non, ce qui m'a empêche de passé du bon kif au rhââ lovely, c'est que tout est centré sur un gros psychopathe aux faux airs d'Orson Wells, 50% Hannibal Lecter du "Silence des Agneaux" 50% John Doe de "Seven", un sociopathe sans aucune conscience (pléonasme), qui parce qu'il est supérieurement intelligent se donne le droit de torturer, mutiler et tuer psychologiquement et physiquement le reste du monde, et qui se justifie en enfumant ledit reste du monde avec de la philosophie de pacotille relevant autant du sophiste à la con que du Grand Tentateur… Je hais ces personnages, qui sont les parangons des pervers narcissiques qui gangrènent l'humanité depuis trop longtemps : il ne faut pas leur servir la soupe, mais les interner et les faire soigner… (sinon on se rend coupable de « mise en danger d'autrui »)
Après on fait un parallèle entre la sainte et le monstre, et entre Strickland, son taf de croque-mort, sa roulotte et son vautour, et Jeronimus, son taf de médecin, sa roulotte et son marabout… On verra où nous mènera la confrontation entre le bon aux discours pessimistes et la brute aux discours optimistes : To Be Continued !
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