Les mots ne sont pas aussi importants que l’action.
Je déteste pleurer. Je ne pleurerai pas. Quelle utilité pouvaient bien avoir les larmes dans les civilisations les plus anciennes ? Elles ne font que montrer notre faiblesse ; ça ne peut pas être bien.
Les livres servent plus d’isolant que de stock. La dispute fait rage entre les partisans du livre sur papier et ceux de l’e-book.
J'adore la pluie la nuit ; quand il pleut sans discontinuer et que Broadway se met à luire, que l'enseigne de Zabar's brille et que les rues mouillées réverbèrent les phares et les feux de circulation. Le jaune canari des taxis se détache sur le fond noir, les gens courent, foncent à toute vitesse pour se retrouver dans un endroit chaud et illuminé.
Mais toutes les photographies sont tristes parce qu'elles montrent quelque chose qui n'est plus, fait remarquer Stella. Elles attirent notre attention sur le fait que le temps passe, que rien ne dure [...] Chaque battement de paupières est une élégie.
Il y a des moments où on a vraiment la sensation d'exister, d'être en vie, où on prend conscience que vivre, c'est douloureux non pas parce que c'est terrible, mais parce que c'est magnifique.
Je ressemble à une fille triste qui sourit.
Tout le monde ici, quelle que soit son origine, sait que c’est amusant de recréer la cordialité des rapports de voisinage qu’on trouve dans les villages
J'aime le turbot et je n'ai pas besoin d'acheter des livres. J'ai toute la bibliothèque de la New School ainsi que mon iPad. Pourquoi les gens continuent-ils à acheter des livres ? Les livres prennent de la place, c'est tout. Ils empiètent sur notre espace.
Il y a aussi l'odeur bien sûr, l'odeur rassurante du papier, le papier neuf, le papier vieux et doux au toucher, qui rappelle à chacun la première fois qu'il a mis le nez dans un livre.