Psychothérapeute à Londres, Mariana est fortement secouée par un appel de sa nièce Zoé qui l'appelle à l'aide. Elle sait la jeune fille fragile et se doit d'aller la rejoindre mais pour cela il va falloir retourner à Cambridge.
Cambridge qui l'a éblouie lorsque, jeune étudiante, elle débarquait de sa Grèce natale, apeurée et timide.
Cambridge où elle a rencontré Sebastian, l'homme de sa vie, son mari mort noyé à Naxos il y a à peine plus d'un an.
Cambridge qui lui rappelle tant de bons souvenirs.
Mais Zoé est en danger. Sa meilleure amie vient d'être assassinée et elle soupçonne Edward Fosca, le charismatique professeur de grec ancien d'être le meurtrier.
Alors Mariana revient sur les lieux de son amour perdu et décide de mener sa propre enquête afin de démasquer Fosca, assez imbu de lui-même pour s'entourer d'un groupe de jeunes filles belles à tomber qu'il appelle
Les Muses. Fosca est un adversaire redoutable mais Mariana est prête à tout pour dévoiler sa vraie nature.
Après le fabuleux
Dans son silence, ce deuxième roman d'
Alex Michaelides ne tient pas ses promesses.
Le style est proche de celui de
Mary Higgins Clark dans ses plus mauvais jours. L'intrigue mêle artificiellement mythologie grecque et thérapie de groupe. La trame narrative reprend celle de
Dans son silence. L'héroïne, Mariana, peine à susciter l'empathie. Et le renversement de situation final est peu crédible.
Bref, plus de 400 pages de lamentations de cette chère Mariana qui tente de résoudre divers problèmes alors qu'elle-même en est bardée, entre une enfance malheureuse, la perte inacceptable de son mari, son sentiment de culpabilité, son manque de confiance en soi, etc. Malgré tout, elle se lance dans une enquête qui la dépasse, soupçonne tout le monde autour d'elle et semble oublier au passage toute l'expérience acquise en tant que psychothérapeute. Une terrible déception.