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Critique de Olympe7744


Peut-être est-ce du au québécois mais ce verbiage à longueur de pages et cette lourdeur dans l'écriture pénalise une intrigue intéressante à défaut d'être captivante.
L'écriture d'Andrée A Michaud est diluée, longue, jusqu'à en perdre parfois tout sens comme l'illustre cette phrase « Zaza Mulligan avait de trop longs cheveux pour ne pas aimer la vie ». Doit-on y voir une métaphore, une vaine tentative poétique ? Les exemples sont multiples tout le long de ce livre de ces propos alambiquées « ...prenant une petite parcelle de cette réalité pour la mesurer à l'aune d'un tout ne résidant que dans la somme de ses parties ». Certains seront peut-être sensibles à la musique ou au charme de ce phrasé lent mais autant dire que cela ne fait pas l'unanimité.
Si l'on fait abstraction de ce style ampoulé, deux qualités ressortent de ce livre. La première est l'aptitude de l'auteur à créer une ambiance fantasmagorique dans un lieu où chaque craquement de bois, ou chaque hululement de chouette ferait faire des cauchemars au plus courageux. La deuxième est son réel talent pour dresser les portraits de ses personnages dont l'inspecteur en charge de l'enquête, Stan Michaud (clin d'oeil à son propre patronyme?), personnage tourmenté et hanté par ses victimes
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