Une idée intéressante utilisée pour des clichés.
Un monde où les humains se sont concenscieusement auto-détruits, où leur seule trace reste le plastique et où les insectes dirigent le monde, ça présageait d'une lecture un peu originale.
Hélas, les aspects écologiques, le système économique et religieux à base de Plastok ou encore le fonctionnement politique sont relégués au second plan d'une intrigue maintes fois lue et relue: le meurtre d'un haut dignitaire, un bouc émissaire, un allié borderline: rien de très original ni dans le fond ni dans la forme.
Si quelques ingrédients sont nouveaux, la sauce reste la même et elle est abondante.
Le dessin est de bonne tenue quoique parfois un peu plat. Mais la page avec le Dieu Bébé en Plastique tenant une tapette à mouches ou encore quelques plans de paysages sont marquants, et promettent des améliorations pour les deux tomes prévus suivants.
On ne découvre donc qu'une infime partie de l'univers promis par la carte au verso de la couverture et on reste frustré par la direction prise de l'intrigue qui s'attarde sur les éléments les moins originaux de la série.
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