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Critique de bdelhausse
Je dois avouer une certaine lassitude, sinon une lassitude certaine. A mon avis, je frôle l'overdose de "meToo" avec la succession de gags opposant un barbare maladroit qui dégomme la princesse sans le faire exprès et une princesse qui tue le barbare par coquetterie, vengeance, excès d'orgueil ou de bêtise.
Si on classifie les gags (cela doit être mon penchant statisticien), on se rend vite compte que, parmi la surabondance de gags mettant en scène le barbare et la princesse, la bêtise de la princesse surclasse (en nombre de gags) le manque de chance du barbare.
Je vais sans doute chercher loin... mais opposer bêtise et coquetterie d'un côté et malchance de l'autre, c'est faire la part belle à une forme de machisme. A une époque où on cherche à briser certains clichés et stéréotypes, une princesse en robe rose qui arrive à mettre des bâtons de dynamite dans ses cheveux en les prenant pour des bigoudis... c'est limite. Cela doit être le gag qui a déclenché mon rejet (manque de bol pour Midam, il arrive assez vite).
A partir du moment où on travestit une citation bien connue de Barrack Obama pour en faire un titre de BD, on pourrait au moins avoir l'intelligence, la décence, ou simplement l'idée, de produire une BD inclusive, prônant l'ouverture et allant de l'avant, plutôt que de reproduire (de répandre, pourrait-on dire) des clichés éculés.
Si on classifie les gags (cela doit être mon penchant statisticien), on se rend vite compte que, parmi la surabondance de gags mettant en scène le barbare et la princesse, la bêtise de la princesse surclasse (en nombre de gags) le manque de chance du barbare.
Je vais sans doute chercher loin... mais opposer bêtise et coquetterie d'un côté et malchance de l'autre, c'est faire la part belle à une forme de machisme. A une époque où on cherche à briser certains clichés et stéréotypes, une princesse en robe rose qui arrive à mettre des bâtons de dynamite dans ses cheveux en les prenant pour des bigoudis... c'est limite. Cela doit être le gag qui a déclenché mon rejet (manque de bol pour Midam, il arrive assez vite).
A partir du moment où on travestit une citation bien connue de Barrack Obama pour en faire un titre de BD, on pourrait au moins avoir l'intelligence, la décence, ou simplement l'idée, de produire une BD inclusive, prônant l'ouverture et allant de l'avant, plutôt que de reproduire (de répandre, pourrait-on dire) des clichés éculés.
