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Critique de Yvan_T


Après un huitième tome qui regroupait (une fois de plus) plusieurs histoires courtes, il est à nouveau temps de livrer la suite des aventures d'Hellboy. Un Hellboy qui, depuis les événements du sixième tome, a démissionné du B.P.R.D. et vit donc des aventures en solitaire.

Après un petit tour en Afrique, on retrouve notre héros en Angleterre, dans la maison de son ami Harry Midleton. Un petit moment de repos qui ne va malheureusement pas durer longtemps car notre ami va se voir proposer le rôle de roi des sorcières et se retrouve pourchassé par la Baba Yaga au sein d'un étrange univers de légendes folkloriques russes.

Le scénario, nourri par la vengeance de Baba Yaga, est plus porté sur l'action que d'habitude. Pour une fois notre héros a besoin de plus d'une droite pour venir à bout de son adversaire. Mais bon, étant donné que celui-ci se nomme Koshchei, le non mort, c'est un peu normal. Par contre, en revenant sur de nombreux épisodes précédents tout en réutilisant de nombreux personnages tels que Baba Yaga, Ilsa Haupstein et Vladimir Giurescu, Mike Mignola ne facilite pas la compréhension de son récit. Il va en plus ajouter de nombreuses références à des mythes et au folklore russe et intégrer des personnages tels que Perun et la petite Vasilisa à son histoire, rendant l'ensemble encore plus confus. Mais heureusement, la trame principale de vengeance, rythmée par des scènes de combats, est assez facile à suivre.

Mais l'événement principal de ce neuvième tome se situe au niveau du graphisme, où notre ami Mike Mignola décide de passer le flambeau à Duncan Fegredo afin de pouvoir se concentrer sur le scénario de sa saga. Malgré un style plus lisse, plus détaillé et plus dynamique et un Hellboy légèrement plus arrondi, le britannique ne s'en sort pas trop mal. L'héritage de Mike Mignola est certes assez lourd à porter, mais l'univers graphique est assez bien respecté, notamment grâce à des ambiances soignées aux petits ognons par la colorisation irréprochable de Dave Stewart.

Notons finalement que cette histoire en six épisodes est ponctuée de deux épilogues, l'un dessiné par Mike Mignola et l'autre par Duncan Fegredo.
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