J'ai rarement eu l'occasion de lire un auteur qui se focalise principalement sur le sexe. C'est chose faite avec "
Jours tranquilles à Clichy". Attention, je ne parle pas d'érotisme ou de pornographie, je ne parle pas non plus de romance. le sexe vu par
Henry Miller est plus une allégorie du lumpenprolétariat (donc de l'exploitation et de la misère) qu'autre chose.
Tout ce déballage de relations sexuelles pas vraiment normées me semble présent dans le seul et unique but de raconter la répétitivité, la misère affective et matérielle, les conditions de vie glauques et sordides qui affectent le petit peuple de Paris. Ce n'est pas un livre sur la sexualité débridée et perverse de l'auteur, réelle ou supposée, c'est un livre sur la misère et l'exploitation réelle à l'oeuvre dans notre monde.
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