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Critique de sweetie


J'aime bien lire les romans qui se sont retrouvés dans la liste finale d'un prix littéraire sans toutefois en remporter la palme. Ainsi en est-il de ce roman, finaliste du National Book Award et que le New York Times a qualifié d'un des meilleurs livres de 2021.
Des parents amis et leurs enfants respectifs (quinze en tout), se retrouvent, le temps d'un été, dans une maison louée près de la mer. Adolescents pour la plupart, les jeunes se partagent le grenier comme territoire inviolable et passent leurs journées à l'extérieur à ramer, nager et investir les cabanes dans les arbres. Tous jugent leurs parents inadéquats dans leur quotidien et blâment leur attitude veule face aux changements climatiques. « Néanmoins, le pire de leurs crimes était difficile à déterminer, et par conséquent, difficile à punir correctement : la qualité même de leur être. L'essence même de leurs personnalités. » Alors qu'un ouragan déferle sur les côtes, chacun se voit alors confronter à ses manques et à ses peurs.
D'abord, je n'ai pas aimé le ton moralisateur de la narratrice, Evie, une ado assez imbue d'elle-même. Les figures parentales sous-développées apparaissent également assez vite imbuvables à côté de celles des enfants, élevées au panthéon des êtres doués de prescience. L'écriture ne rachète pas le reste, ce qui aurait peut-être permis au roman d'atteindre à une certaine transcendance. Bref, ce roman apocalyptique m'a laissée de marbre tout du long. Difficile de croire qu'il se soit hissé parmi les finalistes du National Book Award.
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