— Tu chantes comme une poêle ! crie Hayden de son rayon.
— On dit une casserole ! répliqué-je aussi fort que lui.
— Chanter comme une casserole, c’est chanter mal. Toi, c’est pire.
Grrr.
— Bouche-toi les oreilles ! rétorqué-je sur un ton amer.
— Et avec quoi je range ? Ma bite ?
— Je connais la fin, me murmure-t-il. Il va faire beau jusqu’à jeudi et le mercure va grimper à trente-huit degrés, ça va être chaud, chaud, chaud… chaton !
Son souffle caresse ma nuque, déclenchant une horde de frissons.
Je n’ai pas remarqué que j’étais sur la chaîne météo ! Je fais n’importe quoi quand Hayden est dans les parages et il n’y a pas que l’air qui sera chaud cette semaine.
Ce baiser était trop beau pour être vrai. Demain, il sera déjà passé à autre chose. Hayden est comme ça, c’est de cette façon qu’il fonctionne, mais pas moi. Cruel ! C’est le mot, car j’ai adoré ce court instant et j’ai envie de recommencer.