C'est un peu un plaisir coupable pour moi que de lire
Bernard Minier, il y a tellement de classiques que je n'ai pas lus, tellement de grands auteurs que je devrais lire, mais je ne peux résister à ces polars qui sont pour moi l'équivalent d'un ''feel-good'', drôle de feel-good me direz-vous, avec ces cadavres qui s'empilent dans des mises en scène sordides, que voulez-vous, je me suis attachée au personnage de Martin Servaz et ses enquêtes plus tordues les unes que les autres ! Ici dans
Soeurs bien qu'on n'atteigne pas le niveau des trois premiers de la série, Minier réussit à nous surprendre avec le dénouement de cette enquête en deux temps qui nous ramène dans les débuts de Servaz dans la police. Il fait mouche également en nous dévoilant un autre pan de la vie de notre antihéros, celle de la fin de vie de son père. Mission accomplie, plaisir (coupable) consommé.
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