Dean Tavoularis a influencé ma vie, mes enfants, ma famille, mes films, mes idées, mes aspirations, mes rêves, mes ambitions, et mon héritage.
Francis Ford Coppola, p.165
Je n'ai aucun attachement pour les décors. En fait, dans une certaine mesure, je suis content de les voir disparaître. Je n'ai pas le sentiment de la permanence - le sentiment qu'on en aurait besoin pour une quelconque raison historique. Je sais que la vie d'un décor est d'être filmé puis d'être détruit... Donc, non, je n'ai ni compassion ni empathie pour ce que j'ai construit.
Mon état d'esprit est qu'un décor n'est jamais fini, me confiait Dean pour décrire son approche, à la fois perfectionniste et artistique.
De même que chaque visionnage d'un chef d'œuvre nous permet de découvrir de nouveaux éléments tout en conservant encore d'infinis secrets, Dean m'a appris à quel point son métier ne se limitait pas à ce que l'on voyait à l'écran.
Il faut être capable de construire un environnement crédible pour le film, ce qui implique de travailler avec des dizaines, voire des centaines de personnes ; à prendre en charge tout le matériel et les plannings, à rassembler les talents et à collaborer avec une équipe. Sans compter que l’on lutte sans cesse contre deux choses : l’argent et le temps. Voilà le plus difficile.