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Critique de Lavieestunlongfleuvetranquille
Comment ne pas adorer « Les Cris – Nouvel inventaire » de la sémillante Christina MIRJOL, qui nous offre sur un plateau d'argent un dernier opus tellement parfait dans sa profondeur, si complexe dans une perception d'apparence banale, et infiniment sensible malgré la brutalité des mots, jetés ci et là au gré d'un vent capricieux et joueur.
Quelle intelligence ! Et, surtout, quelle idée de génie de reprendre un code vieux comme le monde en mettant littéralement en scène les cris de la vie, dans toutes leurs variétés. Bravo, chère Madame. Ce qui était, déjà, superbe en 1999, se trouve paré aujourd'hui d'un rajout subtil et bien venue qui élève l'oeuvre au rang de chef-d'oeuvre.
Les mots s'entrelacent, se croisent, se percutent, s'affrontent, se toisent, s'ignorent, s'évitent, se renouvellent, pour tisser une toile aux multiples cadres, aux interprétations décalées, nous laissant suffocant, hagard, sonnés.
Nous nous imaginons, sans peine, devant une scène épurée, fascinés par le jeu des acteurs reprenant l'adaptation de Christina. C'est certainement son destin premier. Mais ce n'est pas que cela. Les humbles lecteurs que nous sommes, perpétuellement à la recherche de l'émotion pure, seront comblés. Au-delà de nos souhaits les plus exigeants.
Personnellement, j'ai souri, j'ai presque pleuré, j'ai souvent froncé les sourcils, perplexe devant les questionnements profonds de certains cris, mais j'ai aussi retenu ma respiration devant l'audace, la prise de risque, toujours élégante, d'une auteure qui écrit avec un style tellement personnel et si attachant.
Cette chronique est un cri du coeur, évidemment. Un de ceux qui marquent un sacré beau moment de lecture. Un cri silencieux qui résonne suffisamment fort pour enflammer notre imagination en lui donnant matière à réfléchir.
Essentiel !
Quelle intelligence ! Et, surtout, quelle idée de génie de reprendre un code vieux comme le monde en mettant littéralement en scène les cris de la vie, dans toutes leurs variétés. Bravo, chère Madame. Ce qui était, déjà, superbe en 1999, se trouve paré aujourd'hui d'un rajout subtil et bien venue qui élève l'oeuvre au rang de chef-d'oeuvre.
Les mots s'entrelacent, se croisent, se percutent, s'affrontent, se toisent, s'ignorent, s'évitent, se renouvellent, pour tisser une toile aux multiples cadres, aux interprétations décalées, nous laissant suffocant, hagard, sonnés.
Nous nous imaginons, sans peine, devant une scène épurée, fascinés par le jeu des acteurs reprenant l'adaptation de Christina. C'est certainement son destin premier. Mais ce n'est pas que cela. Les humbles lecteurs que nous sommes, perpétuellement à la recherche de l'émotion pure, seront comblés. Au-delà de nos souhaits les plus exigeants.
Personnellement, j'ai souri, j'ai presque pleuré, j'ai souvent froncé les sourcils, perplexe devant les questionnements profonds de certains cris, mais j'ai aussi retenu ma respiration devant l'audace, la prise de risque, toujours élégante, d'une auteure qui écrit avec un style tellement personnel et si attachant.
Cette chronique est un cri du coeur, évidemment. Un de ceux qui marquent un sacré beau moment de lecture. Un cri silencieux qui résonne suffisamment fort pour enflammer notre imagination en lui donnant matière à réfléchir.
Essentiel !
