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Critique de mh17
Le recueil contient onze récits très diversifiés. Des contes, des nouvelles, des fables de longueur inégale. Beaucoup m'ont enchantée, amusée ou émue mais d'autres m'ont ennuyée ( La biographie de Nénémou Pène-nène-nène-nène-nène ( pfft-pfft-pfft-pfft ) . Miyazama met en scène des humains, des animaux, des végétaux, des esprits, des farfadets. Son univers mélange la science et la magie, les problèmes contemporains et la mythologie japonaise. Il joue avec les registres comique, burlesque, poétique , mais aussi mystique. Et là parfois même en m'accrochant, en relisant, je n'ai pas tout compris (Taneli, Yomata et le lys merveilleux ).
Mes préférés:
Les lys de Gadolf : Gadolf est un pauvre voyageur plein de détermination, il chemine allègrement depuis le matin "sous un ciel de céramique blanche"mais il ne voit toujours pas la ville et grommelle après tous les végétaux en particulier l'un d'entre eux qui ressemble à un jouet mal peint avec de l'arsenic" . Et soudain l'orage éclate, terrible. Il voit se dresser une énorme maison noire. Il entre. Des kimonos sont éparpillés sur le sol. Y'a quelqu'un ?....
Le jeune Echo : le jeune Echo est un jeune freluquet. Il s'adresse aux bosquets, nargue le chataîgner puis le gui qui ne peuvent lui répondre...En plus il se répète grave !
Les enfants fruits du Gingko : une très belle histoire poétique et toute mimi . Ils ouvrent leurs yeux tous en même temps. Les corbeaux sont venus leur parler la veille. C'est le jour du grand départ.
Les trois diplômés de l'Ecole du blaireau
Peut-être avez-vous lu cette nouvelle dans le recueil le Bureau des chats traduit par E.Suetsugu ( L'Araignée, la limace et le blaireau) ? J'ai préféré la traduction d'Hélène Morita , plus longue, plus narrative et je trouve plus amusante. C'est une fable cruelle mais bidonnante. Une araignée rouge aux longues pattes, une limace argentée et un raton laveur qui ne s'est jamais débarbouillé de sa vie se retrouvent à l'école du Blaireau. Mais croyez-vous qu'ils écoutent ces andouilles ? Tant pis pour eux ! Jaloux, avides, vantards. Ou l'on apprend également que les limaces pratiquent le sumo.
Histoires de farfadets : Ce sont des micro contes tout mimi autour des farfadets qui hantent nos maisons. Dans l'un d'eux, dix petits enfants font la ronde et d'un seul coup ils sont onze. Qui est le farfadet ? s'inquiète l'adulte. "Les onze petits assis correctement soutiennent sans broncher le regard de l'adulte. C'est typique des farfadets".
La fourrure du rat-des-neiges : c'est une sorte de western croquignolesque. On est dans le train express de Behring, il fait un froid de canard. Plusieurs passagers dans le compartiment ont un comportement étrange. Parmi eux un gros vantard qui porte par dessus son kimono de Ihatobu, un pardessus intérieur doublé de loutre, un pardessus médian de castor, un sur pardessus en double renard noir de la Compagnie des frères du Pôle et une veste faite avec quatre cent cinquante cols de rat-des-neiges. Il tient un revolver...
Le Dragon et le poète : un texte poétique qui met en scène un dragon enfermé dans une grotte car il a offensé le dragon souverain et un poète qui veut se repentir auprès de lui car il l'a plagié pour la gloire.
Bilan : 7/11.
Mes préférés:
Les lys de Gadolf : Gadolf est un pauvre voyageur plein de détermination, il chemine allègrement depuis le matin "sous un ciel de céramique blanche"mais il ne voit toujours pas la ville et grommelle après tous les végétaux en particulier l'un d'entre eux qui ressemble à un jouet mal peint avec de l'arsenic" . Et soudain l'orage éclate, terrible. Il voit se dresser une énorme maison noire. Il entre. Des kimonos sont éparpillés sur le sol. Y'a quelqu'un ?....
Le jeune Echo : le jeune Echo est un jeune freluquet. Il s'adresse aux bosquets, nargue le chataîgner puis le gui qui ne peuvent lui répondre...En plus il se répète grave !
Les enfants fruits du Gingko : une très belle histoire poétique et toute mimi . Ils ouvrent leurs yeux tous en même temps. Les corbeaux sont venus leur parler la veille. C'est le jour du grand départ.
Les trois diplômés de l'Ecole du blaireau
Peut-être avez-vous lu cette nouvelle dans le recueil le Bureau des chats traduit par E.Suetsugu ( L'Araignée, la limace et le blaireau) ? J'ai préféré la traduction d'Hélène Morita , plus longue, plus narrative et je trouve plus amusante. C'est une fable cruelle mais bidonnante. Une araignée rouge aux longues pattes, une limace argentée et un raton laveur qui ne s'est jamais débarbouillé de sa vie se retrouvent à l'école du Blaireau. Mais croyez-vous qu'ils écoutent ces andouilles ? Tant pis pour eux ! Jaloux, avides, vantards. Ou l'on apprend également que les limaces pratiquent le sumo.
Histoires de farfadets : Ce sont des micro contes tout mimi autour des farfadets qui hantent nos maisons. Dans l'un d'eux, dix petits enfants font la ronde et d'un seul coup ils sont onze. Qui est le farfadet ? s'inquiète l'adulte. "Les onze petits assis correctement soutiennent sans broncher le regard de l'adulte. C'est typique des farfadets".
La fourrure du rat-des-neiges : c'est une sorte de western croquignolesque. On est dans le train express de Behring, il fait un froid de canard. Plusieurs passagers dans le compartiment ont un comportement étrange. Parmi eux un gros vantard qui porte par dessus son kimono de Ihatobu, un pardessus intérieur doublé de loutre, un pardessus médian de castor, un sur pardessus en double renard noir de la Compagnie des frères du Pôle et une veste faite avec quatre cent cinquante cols de rat-des-neiges. Il tient un revolver...
Le Dragon et le poète : un texte poétique qui met en scène un dragon enfermé dans une grotte car il a offensé le dragon souverain et un poète qui veut se repentir auprès de lui car il l'a plagié pour la gloire.
Bilan : 7/11.
