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Critique de IreneAdler


Vouloir se retrouver ailleurs, prendre ses affaires (ou non) et partir, se défaire de ses attaches. Qui ne l'a rêvé ? En prenant en exemple son expérience et des grandes figures du Japon, l'auteur tente de trouver ce qui se trouve à la racine de cette volonté.
Finalement, l'errance n'est pas forcément physique. S'échapper par la musique, la littérature ou en remettant en question l'ordre social, c'est déjà partir. Les samouraïs de Kurosawa en sont les archétypes : ils sont sans maître, mais tous n'éprouvent pas le besoin d'en retrouver un, de s'inféoder à un ordre. Ils sont très bien comme ça, à mener leur vie, même difficilement. Or se mettre volontairement en marge de la société au Japon est très mal vu. L'auteur a lui-même une démarche approchante, en remettant à leur place ses supérieurs (encore plus mal vu).
Ce petit texte nous apprend donc qu'il est facile de devenir un errant : se positionner à côté des grandes idées toutes faites, les interroger et surtout, surtout, toujours faire preuve de distance, d'esprit critique et d'ironie. Vous n'échapperez jamais totalement à votre société, mais vous pouvez vous créer des espaces de liberté et de respiration.
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