AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de thisou08


Nous sommes le 6 novembre 1938 à Tokyo.
Japonais et Chinois sont de féroces ennemis.
Et pourtant, quatre musiciens sino-japonais se réunissent pour interpréter « le quatuor à cordes en la mineur opus 29 de Frantz Schubert, appelé communément "Rosamunde" » car « la musique traverse les frontières, c'est le patrimoine de l'humanité...».
La musique si légère de ce quatuor est soudain interrompue par le fracas des bottes.
De la sérénité, sans transition, nous passons à la violence aveugle.
Et l'auteur maîtrise si bien ses mots, notre langue, que ce changement d'atmosphère nous le ressentons en profondeur, jusque dans nos os. C'est du grand art.
Avant cette irruption, Rei, un collégien de onze ans, est caché par son père Yu Mizusawa dans une armoire, « réduit caverneux et sombre ». Il ne le reverra jamais mais son violon "assassiné" lui sera remis en catimini par le lieutenant Kurokami.
Dorénavant il devra vivre avec ce souvenir douloureux, l'âme brisée comme l'âme du violon de son père.
Je ne peux que vous recommander cette lecture. J'ai adoré.
Un grand MERCI aux lecteurs de Babelio qui m'ont donné envie de lire "Âme brisée".
Commenter  J’apprécie          381



Ont apprécié cette critique (37)voir plus




{* *}