La politesse entre les Japonais est proverbiale, si elle n'est pas excessive.
Les échanges sont lisses, feutrés.
Le livre s'ouvre sur une répétition et une relation policée dans un quatuor d'instrumentistes.
Akira Mizubayashi traduit merveilleusement les codes respectueux entre les musiciens.
Hélas, cette pudeur déteint sur la suite du récit et confère une histoire lisse et sage.
L'intrigue est convenue et les ficelles dramatiques assez visibles.
Les personnages sont trop admirables pour être vrais.
L'ensemble baigne dans un flot de bons sentiments qui virerait à l'ennui si
Akira Mizubayashi n'était pas un grand romancier.
À mon insu, le roman m'a accroché pour ne plus me lâcher.
J'oublierai rapidement
Âme brisée, mais
Akira Mizubayashi m'a offert un beau voyage.
Mission accomplie.
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