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Citations sur La saga des émigrants, tome 4 : Les pionniers du Minnes.. (18)

J'ai capté pour toi le vent du désert. L'entends-tu souffler sur les espaces inhabités du pays de la pierre, du sable et de la soif ? Il souffle là où il veut, sur la terre, pendant toute la nuit. Il a vite fait de recouvrir les traces du marcheur et de dissimuler à la vue un pauvre petit doigt solitaire et décharné qui sort du sable du désert et pointe comme un bâton, pour t'indiquer ta destination.
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Lors des grands événements et des cérémonies, dans l'Ancien Monde, Kristina avait entendu résonner les cloches de l'Eglise. C'était pour elle la voix du Créateur, lorsqu'il était dans son temple. C'était la musique du dimanche. Mais, depuis mille jours, cette voix s'était tue.
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Le lac Ki-Chi-Saga avait donc perdu son nom indien. Ses eaux païennes avaient été christianisées par les colons blancs et découpées en morceaux inscrits sur des papiers et dans des registres. Le peuple nomade qui habitait jadis sur ses rives était repoussé de plus en plus loin des forêts dans lesquelles il chassait et des eaux dans lesquelles il pêchait.
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Ils étaient au milieu d'un désert où tout était brûlé par le soleil. Qu'étaient-ils venus faire là ? Que cherchaient-ils dans ce vide immense ? Que voulaient-ils y faire ? De quoi étaient-ils en quête, dans ce pays où il n'y avait rien ? Ils ne désiraient qu'une chose, une seule, mais ils le la trouvaient pas...Ils étaient arrivés au pays du néant et celui-ci se refermait sur eux de façon effrayante et les tenait dans sa grande gueule avide. Ils étaient pris dans un piège.
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L'horizon illimité d'une terre s'étendant à l'infini stimulait leur ardeur et leur désir de création : tout, en ce lieu, allait être nouveau.
Leurs rêves étaient à l'échelle du pays : vaste au point de ne connaître de limites.
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De l'endroit où elle se tenait, elle entendait au-dessus de sa tête le bruissement des ailes qui portaient ces oiseaux migrateurs vers le lointain. Pour sa part, elle était attachée à la terre, c'était là qu' était sa demeure et elle y resterait à jamais. Mais elle se surprenait parfois à imaginer qu'elle était encore en voyage, que sa migration à elle n'était pas terminée, qu'elle ne faisait qu'observer une pause, en cet endroit, et qu'un jour elle repartirait pour poursuivre son chemin.
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Quand le vide régnait autour d'un être humain, le vide se faisait aussi en lui. Il se sentait abandonné, au fond de lui-même. Et ce mal interne était peut-être pire que tous ceux de nature externe. Il pesait de plus en plus lourdement sur vous avec chaque jour de solitude qui passait. Et, quand on était resté longtemps dans des contrées comme celle-ci sans rencontrer âme qui vive, cela finissait par vous monter à la tête. Elle était bien placée pour le savoir, après toutes ces années, et elle ne mentait pas quand elle affirmait que l'être humain ne pouvait se passer de son semblable.
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Ces forêts qui n'avaient jamais connu la main de l'homme façonnaient des hommes libres ne se fiant qu'à eux-mêmes.
Celui qui venait s'installer là n'attendaient pas pendant des décennies que pourrisse le tronc qui lui barrait le chemin et n'avait pas le temps de contourner l'arbre qui lui faisait obstacle. Il lui fallait se nourrir et nourrir sa famille, bâtir un foyer pour eux tous. Il lui fallait édifier une société nouvelle à partir de rien.
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Il avait le sentiment que quelque chose avait enflé, dans son crâne, et cherchait à sortir, car il n'y avait pas assez de place à l'intérieur -une porte close à laquelle on cognait : Ouvrez ! Ouvrez! Je veux être libre !
Mais ses pieds bougeaient toujours, faisaient des pas, même si ceux-ci ne le portaient nulle part, puisqu'il tournait en rond. Et nulle cloche, autour de son cou, ne tintait pour dire où il se trouvait, tandis qu'il cherchait son chemin vers un lieu impossible à atteindre.
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C'est au début de son troisième hiver dans la ville fantôme que le mal commença à se faire sentir.
Robert se sentit en proie à une profonde lassitude que rien ne pouvait soulager et fut pris d'une toux tenace et agaçante, ainsi que de violentes douleurs dans le ventre.
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