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Critique de Sachenka


Nos Suédois préférés continuent à prospérer de l'autre côté de l'Atlantique, dans le nord des États-Unis. Leur chemin n'a pas été facile, ils ont rencontré quelques difficultés et les ont surpassés. Karl Nilssen et sa famille deviennent de vrais citoyens américains. Et quand le Minnesota devient un état à part entière, ils participent aux débats et discussions quand à l'élection du gouverneur. Beaucoup de paroles (on tombe en extase devant le nouveau poêle dernier cri, n'importe laquelle innovation technologique), mais peu d'actions et d'aventures. Et c'est normal ! La vie de pionniers ne peut être un combat de tous les instants. Il n'y a que Kristina qui commence à ployer sous le poids des responsabilités (à la ferme, au ménage) et des grossesses multiples, tellement que le médecin lui recommande d'éviter les lourdes tâches et, surtout, de tomber enceinte à nouveau.

Il s'en est passé du temps depuis leur arrivée en 1850. Exactement onze ans. Ceux qui connaissent bien l'histoire américaine voient venir la menace : la guerre de Sécession, en 1861. Les états du sud esclavagistes veulent se séparer. Les combats ne se déplacent pas jusqu'au Minnesota mais ça ne signifie pas que nos Suédois n'en seront pas affectés. Après tout, il faut y envoyer des bons soldats au front…

Au final, j'ai l'impression que Vilhelm Moberg a essayé de m'effrayer un peu avec le spectre de la guerre mais sans grand résultat. J'en ai été un peu déçu, ça aurait pu être un élément mieux exploité (surtout compte tenu que les conflits en Europe constituaient une raison pour le départ de beaucoup d'émigrants alors les retrouver dans le Nouveau Monde, quelle malchance !). En somme, ce septième tome de la saga n'est qu'une continuité. Il ne faut pas lâcher prise, il n'en reste qu'un.
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