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Critique de annerozenberg2
Encre sympathique, le dernier roman de Patrick Modiano m'a éblouie, laissée longtemps dans une sorte de transe rêveuse. Pourtant, j'en ai lu des livres de l'auteur… Mais j'ai eu l'impression ici que cinq ans après avoir reçu le Prix Nobel de littérature, il était au sommet de son art.
L'intrigue est pourtant tenue. Début des années 60. Alors qu'il a vingt ans à peine, Jean Eybe travaille à l'agence de détectives Hutte et est chargé d'enquêter sur une jeune fille, Noëlle Lefebvre, disparue un mois auparavant. L'enquête n'aboutira pas mais Jean y pensera épisodiquement pendant les trente années qui suivront, rencontrant ici et là des hommes plus ou moins louches, puis une amie qui l'auront côtoyée.
L'essentiel est dans l'atmosphère de mystère que l'auteur sait si bien créer et qui nous tient dans ses filets. Dans les déambulations dans Paris, dans des lieux d'autrefois détruits dont il ne reste que la façade et pour lesquels on éprouve de la nostalgie. Dans les traces, si légères, que l'on laisse derrière soi.
Encre sympathique est – comme presque toujours chez Modiano - un livre sur la mémoire, sur la façon dont les souvenirs enfouis, refont peu à peu surface, sur la manière dont on remplit peu à peu les blancs d'une histoire. Fait peu courant, le roman a une vraie fin qui pourrait même être positive…
Verdict: un livre magique, un coup de coeur absolu
Lien : https://www.instagram.com/bc..
L'intrigue est pourtant tenue. Début des années 60. Alors qu'il a vingt ans à peine, Jean Eybe travaille à l'agence de détectives Hutte et est chargé d'enquêter sur une jeune fille, Noëlle Lefebvre, disparue un mois auparavant. L'enquête n'aboutira pas mais Jean y pensera épisodiquement pendant les trente années qui suivront, rencontrant ici et là des hommes plus ou moins louches, puis une amie qui l'auront côtoyée.
L'essentiel est dans l'atmosphère de mystère que l'auteur sait si bien créer et qui nous tient dans ses filets. Dans les déambulations dans Paris, dans des lieux d'autrefois détruits dont il ne reste que la façade et pour lesquels on éprouve de la nostalgie. Dans les traces, si légères, que l'on laisse derrière soi.
Encre sympathique est – comme presque toujours chez Modiano - un livre sur la mémoire, sur la façon dont les souvenirs enfouis, refont peu à peu surface, sur la manière dont on remplit peu à peu les blancs d'une histoire. Fait peu courant, le roman a une vraie fin qui pourrait même être positive…
Verdict: un livre magique, un coup de coeur absolu
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