Du
Modiano pur jus, et comme j'en suis friand, «
La petite bijou » en est une nouvelle fois un bel exemple. On retrouve la petite musique qui fait qu'on adhère ou pas au style Modianesque. Entre la quête des souvenirs, l'enquête sur cette femme croisée à la sortie du métro,
Modiano déroule la même pelote livre après livre. Après question de sensibilité ou pas, on reste hermétique ou on se promène dans ses pas dans ce Paris qu'il décrit si bien.
Modiano me touche, sa sensibilité, sa pudeur, ses blessures sont autant d'atouts dans son univers. Sa mélancolie, servie par une écriture d'une grande justesse rajoute au plaisir de suivre cet énigmatique auteur. Et comme dirait Nastasia-Buergo (petit clin d'oeil amical) cela n'est que mon humble avis, c'est-à-dire peu de chose.
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