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Critique de Ambages


La villa triste, « elle avait une teinte bleu-gris, une petite véranda donnant sur l'avenue » « ...on perçoit dans la sonorité du mot "triste" quelque chose de doux et de cristallin. »
Treize ans à peine et je reviens dans cet univers calme, suspendu, où flotte un doux parfum suranné autour d'un lac, une destination de villégiature, des noms d'hôtels somptueux où se côtoie une foule d'habitués privilégiés, loin du tumulte algérien et de l'OAS. Je reviens et « que leur dire à ce rendez-vous où je les ressuscite ? »
C'est beau ce que Modiano écrit. On déguste ses phrases. Des petits tours et détours d'entre les âges se dessinent des personnages fantomatiques, mystérieux, en creux et pleins. Juste ce qu'il faut pour percevoir de l'instant, triste et cristallin.
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