Il y a dans l’alphabet Zamonien une lettre qui symbolise la quadrupédie et que l’on utilisent dans les noms de créatures qui ont plus de huit pattes. Cette lettre manquante dans notre alphabet , j’ai eu recours à la lettre X multipliée, procédé qui , à mon avis symbolise parfaitement la seizupédie . Cela ne signifie cependant pas que l’on doive prononcer les quatre X . Prononcer Tiqxxxxe comme si ce mot n’avait qu’un seul X.
« Les réponses à presque toutes les questions d’aujourd’hui figurent dans les vieux livres. » (p. 146)
J’aiderai peut être le lecteur en décrivant brièvement ici la trombonnette que Hildegunst Taillemythes désigne justement comme un instrument connu de ses lecteurs zamoniens.
Les trombonnettes sont les seuls instruments qui peuvent faire l’objet d’un élevage. La coquille trombonnienne (qui doit son nom à une lointaine ressemblance avec la trompette et le trombone) vit dans les massifs coralliens de la côte zamonienne occidentale, en particulier près de Brouillassebourg . Il s’agit d’un très long coquillage tubulaire en forme de tubéreuse. Vivant, il emplit le monde marin d’une musique spectrale qui rappelle le chant des baleines.
-Les notes de bas de page sont comme les livres posés sur le rayon du bas.
-Personne ne les regarde, car il faut se pencher.
« De simples signes sur du papier m’apportaient une pure extase. » (p. 25)
Le château des Ombres était donc un labyrinthe. Un dédale dans le dédale. Bien qu'ayant agi avec prudence, je me trouvais de nouveau dans une situation désespérée. Même les murs s'étaient conjurés contre moi. Il ne manquait plus que le plafond s'effondre sur ma tête. Ce qui n'arriva pas. En revanche, le sol s'affaissa
Désormais, chers sœurs et frères lecteurs, vous, les plus courageux de tous mes amis, qui, sans peur, m'avez accompagné jusqu'ici, désormais, vous savez comment je suis entré en possession du Livre sanglant, et comment j'ai atteint l'Orm. Je n'ai rien d'autre à vous raconter.
Ici s'arrête l'histoire.
Dans de nombreuses oeuvres de la littérature zamonienne, le héros se retrouve dans une situation semblable. Et le lecteur lui crierait volontiers : "N'y va pas ! Imbécile, ne t'aventure pas là-dedans ! C'est un piège !" [..]
Bien entendu, il y va, ce héros zamonien, défiant toute raison, avant de se retrouver enfermé dans un cocon ou un truc du même acabit.
Mais cela ne m'arriverait pas. Je n'allais pas entrer. Je n'étais pas un personnage stupide qui allait risquer sa vie pour satisfaire les besoins de distraction du lecteur ! Non, je n'allais pas m'y aventurer, je me contenterais juste d'y entrer un peu.
"La littérature ce n'est pas comme du papier, comme tu le sais. Elle touche presque tout les aspects de la vie... Par nature nous sommes des pages blanches qui aspirent à se remplir" p.235 Ed. Panama
-J'ai presque perdu la tête, je n'ai rien compris et maintenant j'ai pratiquement tout oublié.
-C'est toujours comme ça avec les livres exigeants.